christian bale et matt damon
« Le Mans 66 » de James Mangold, avec Matt Damon et Christian Bale.

Télé. A voir et revoir « Le Mans 66 » du cinéaste américain James Mangold. Un film palpitant mené pied au plancher qui retrace l’histoire d’amitié entre un ingénieur automobile et un pilote incarnés par Matt Damon et Christian Bale, sur fond de rivalité industrielle entre l’Américain Ford et et l’Italien Ferrari, de courses et de compétition des 24 heures du Mans. NOTRE AVIS (***) : Un grand film sur une aventure humaine autant que mécanique qui ravira les amateurs de sport automobile et de moteurs qui vrombissent. A voir dimanche 11 juin sur France 2 – 21:10


« Le Man 66″, une histoire d’amitié entre un ancien champion de course et un pilote chevronné, sur fond de rivalité industrielle automobile, filmée tel un documentaire par le cinéaste américain James Mangold


La voiture a toujours fait rêver, même si aujourd’hui son image en a pris un coup à cause de la pollution des moteurs, que l’on préfère désormais électriques. Dans les années 1960, elle était signe de liberté et de progrès social. Tout le monde en voulait une. Henri Ford a ainsi été l’un des premiers constructeurs d’automobiles à démocratiser la voiture aux Etats-Unis. Dès les années trente, tous les foyers ou presque se sont équipés d’un véhicule, qui devenait comme une extension de soi, une prolongation de son salon sur roues.

« Le Mans 66 » retrace cette époque à la manière des anciens films d’Hollywood. Nous sommes en 1959. Aux Etats-Unis, le marché automobile stagne. La concurrence est forte et les Grands Prix sont un moyen pour les industriels de l’automobile de faire vendre leurs marques. A l’image de Ford qui court sur le légendaire circuit de Daytona. Mais cela n’est pas suffisant pour le constructeur américain qui rêve d’une course qui marquera à jamais les esprits européens et surtout de détrôner la firme Ferrari qui remporte toutes les compétitions.



Pour concurrencer la célèbre marque italienne, alors au faîte de sa gloire, Ford (2ème du nom) entre en lice et demande à l’ingénieur Caroll Shelby (Matt Damon) de lui fabriquer une voiture capable de gagner les mythiques 24 Heures du Mans en France. Avec son ami le Britannique Ken Miles, (Christian Bale), ancien pilote devenu garagiste, tous deux se lancent un défi et font le pari de réussir ce challenge en un temps record. Shelby concevra le moteur, Miles fera les essais. Matt Damon et Christian Bale sont parfaits dans leur rôles de passionnés de bolides, l’un étant obligé de céder aux exigences de Ford, alors que son ami pilote au caractère trempé, qui connaît tout de la mécanique et fou du volant, ne pense qu’à foncer pour obtenir la victoire.


« Le Mans 66 », un grand film sur une aventure humaine autant que mécanique qui ravira les amateurs de sport automobile et de moteurs qui vrombissent.


Même si on n’aime pas la course automobile, on s’accroche à son siège les yeux rivés sur le mythique circuit du Mans où les voitures roulent à plus de 300 km/heure. « A 7000 tours minutes, c’est là que tout se passe » répète Ken Miles, grisé par la vitesse. Tandis que son épouse (interprétée par Caitriona Balfe), s’inquiète des dangers encourus, tour à tour volontaire, enthousiaste, résignée, colérique parfois, image même de la femme au foyer américaine comme l’imaginaient les publicités de corn flakes ou d’appareil ménager.



Une histoire d’amitié entre un ancien champion de course et un pilote chevronné, sur fond de rivalité industrielle automobile, filmée tel un documentaire par James Mangold. On doit, entre autre à ce cinéaste né à New-York en 1963, « Copland » drame crépusculaire avec Stallone, Harvey Keitel, de Niro (1996), « Walk the line » biographie de Johnny Cash avec Joachim Phoenix (2004), « 3 Heures 10 pour Yuma » western avec Russel Crowe et Christian Bale, un remake de « 3 heures 10 pour Yuma » de Delmer Daves datant de 1957.

Quant aux plus de 20 ans, ils se rappelleront du film « Grand Prix » (1966) de John Frankenheimer avec Yves Montand dans le rôle d’un pilote automobile sur une musique de Maurice Jarre  et de « Le Mans » (1971) avec Steve Mac Queen de Lee H. Katzin sur une musique de Michel Legrand.

« Le Mans 66 » nous plonge dans les années 1950-60 reconstituées avec justesse à l’écran (vêtements, meubles, couleurs). En juin 1966, après les essais, arrive enfin la fameuse course des 24 Heures du Mans avec son lot de frissons et de suspens. Un grand film sur une aventure humaine autant que mécanique qui ravira les amateurs de sport automobile et de moteurs qui vrombissent.

Jane Hoffmann

 

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