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Robert Redford (Denys Finch Hatton), Meryl Streep (Karen von Blixen) sur le tournage de "Out Of Africa"

[Replay/films]. « Out of Africa » est une fresque romanesque filmée par Sydney Pollack, d’après le roman « La Ferme africaine » de la Danoise Karen Blixen, avec deux acteurs inoubliables, Meryl Streep en amoureuse passionnée et Robert Redford en aventurier séduisant. Tout y est : les cieux rougeoyants sur lesquels se détachent des acacias épineux, les hautes herbes brûlées par le soleil, ondoyant sous le vent, le train par lequel arrive l’héroïne, la sublime musique de John Barry… Un beau portrait de femme au cœur de l’Afrique. 

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« Out of Africa »: Robert Redford et Meryl Streep

 


« Out of Africa » est le rêve africain d’une grande dame de la littérature, Karen Blixen, adapté pour le cinéma par Sydney Pollack. C’est beau, émouvant. Les paysages sont magnifiques, il s’en dégage beaucoup de sérénité, la musique de John Barry est sublime. Meryl Streep est comme toujours, impeccable.


En 1985, le réalisateur Sydney Pollack – à qui l’on doit « On achève bien les chevaux » (1969), « Jeremiah Johnson » (1972), « Les 3 Jours du condor » (1975) – termine le roman « La Ferme africaine » de Karen Blixen, qui deviendra au cinéma « Out of Africa » (1) avec Meryl Streep et Robert Redford. A la première image du film, la voix off de l’actrice situe l’action : « J’avais une ferme en Afrique »

Durant 2 h 35, on assiste à une belle histoire d’amour entre une femme d’action flamboyante et un aventurier séduisant, pilote d’avion, qui s’aiment passionnément. Il la quittera. Elle continuera de vivre, gérant la plantation.

Le film déroule l’histoire de sa vie. L’héroïne a épousé le baron Bror von Blixen en 1914 pour son titre, lui pour sa fortune. Ils partent pour le Kenya, achètent une ferme, ancienne laiterie, qu’ils transforment en plantation de café. Elle fait la connaissance en 1918 d’un Anglais, Denys Hatton, pilote d’avion. Elle est alors séparée de son mari volage – qui lui a transmis la syphilis – et Denys vient s’installer chez elle à la ferme. Il sera le grand amour de sa vie mais il la quitte pour une autre femme, aviatrice elle aussi et mourra dans un accident d’avion en 1931.



out of africa affiche

« Out of Africa » est le rêve africain d’une grande dame de la littérature adapté pour le cinéma. C’est beau, émouvant. Les paysages sont magnifiques, il s’en dégage beaucoup de sérénité, la musique de John Barry est sublime. Meryl Streep est comme toujours, impeccable. Elle a obtenu l’Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle, le long métrage en reçu six autres à Hollywood, dont celui du meilleur film.

Jane Hoffmann

  • A voir : « Out of Africa » de Sydney Pollack, avec Meryl Streep, Robert Redford, Klaus Maria Brandauer, musique de John Barry – lundi 22 novembre, France 5–  20:55
  • « Out of Africa » expression anglaise inspirée d’un texte de Pline l’Ancien signifiant « L’Afrique n’en finit pas de produire quelque chose de nouveau…« , que l’on peut comprendre par « Même partie d’Afrique, je recommencerai à vivre… »
karen blixen la ferme africaine
Karen Blixen

L’auteure Karen Blixen

Karen Blixen, auteure du roman autobiographique « La Ferme africaine », nous a donné la nostalgie de l’Afrique. Nombreux sont les écrivains anglais, américains, français, épris de ce continent, qui nous ont transmis l’envie de vivre leur rêve africain. Mais une femme, née au Danemark (en 1885) a su nous toucher avec une histoire dans laquelle son héroïne décide de partir pour le Kenya, nous sommes en 1915, et de cultiver du café sur sa propre plantation avec sa fortune personnelle…

Après des malheurs et des déboires financiers, de retour sur sa terre natale, elle écrit cette partie de sa vie dans ce qui sera l’un des plus beaux romans du 20ème siècle « La Ferme africaine ». Chacune, chacun, à sa lecture se prend pour l’héroïne (ou le héros) : elle aime, travaille beaucoup, souffre, dans cette grande maison qu’elle a fait bâtir, où elle a connu la passion, le bonheur, puis une sorte de désespoir qu’elle a surmonté. Karen Blixen va toujours de l’avant. Elle écrira sans relâche jusqu’à sa mort en 1962 au Danemark. Ainsi nous avons pu lire « Sept contes gothiques », « La Ferme africaine », « Contes d’hiver », « Le Dîner de Babeth », ce dernier ayant été également adapté pour le cinéma sous le titre « Le festin de Babette » avec Stéphane Audran.


 

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