claude brasseur
L'acteur Claude Brasseur est mort à l'âge de 84 ans.

Disparition. Issu d’une longue lignée de comédiens, Claude Brasseur est mort à l’âge de 84 ans. Acteur populaire et polyvalent, il joua aussi bien pour la télévision, le théâtre que le cinéma pour lequel il a tourné plus d’une centaine de films.  

claude brasseur
L’acteur Claude Brasseur est mort à l’âge de 84 ans.

Né à Neuilly-sur-Seine le 15 juin 1936, il était d’une famille de « saltimbanques « . Fils de deux figures du cinéma français, Pierre Brasseur et Odette Joyeux, il était le filleul de l’écrivain américain Ernest Hemingway. Claude Brasseur est mort à l’âge de 84 ans et c’est tout un pan de l’histoire du cinéma et du théâtre qui tire son rideau : « Que voulez-vous que je fasse d’autres ? Je suis né dans une famille d’acteurs puisqu’il n’y a que des comédiens dans ma famille depuis 1820. J’ai simplement repris la boutique de mes parents » aimait-il rappeler.

Claude Brasseur était un très grand acteur qui savait tout jouer ou presque. Il a d’abord appris son métier au théâtre à l’âge de 19 ans, où il créera « Judas » de Marcel Pagnol. Il joua très tôt pour le cinéma où il tournera avec les plus grands réalisateurs, Georges Franju, Marcel Carné ou Jean Renoir. Mais c’est à la télévision qu’il révélera ses talents d’acteurs en interprétant les rôles de Rouletabille dans « Le Mystère de la chambre Jaune » de Jean Kerchbron, de Sganarelle dans « Dom Juan ou le festin de pierre » de Marcel Bluwal. Mais c’est avec le rôle de François Vidocq dans le feuilleton « Les nouvelles aventures de Vidocq » qu’il joua durant trois ans de 1971 à 1973, qu’il va se faire connaître du grand public. Plus tard, il interpréta le rôle du policier Franck Keller, une série télé à succès.

Il travailla aussi avec Jean-Luc Godard (« Bande à part », 1964), Costa-Gavras (« Un homme de trop », 1967) ou François Truffaut (« Une belle fille comme moi », 1972). Il se fera remarquer en 1974 avec le film « Les seins de glace » de Georges Lautner, avec Alain Delon et Mireille Darc et surtout avec « Un éléphant ça trompe énormément » (1976) d’Yves Robert, qui lui vaudra un César du meilleur second rôle. Un film qui connut un succès populaire, suivi de « Nous irons tous au paradis », toujours d’Yves Robert, avec Jean Rochefort, Victor Lanoux, Guy Bedos et Marthe Villalonga.

Il reçut aussi un César pour son rôle du commissaire Fuch dans « La Guerre des polices » de Robin Davis. On le verra également dans « L’Argent des autres » (1978), « La Boum » (1980), où il est le père de Sophie Marceau « Le Souper » (1992), « Fauteuils d’orchestre » (2006) et dans la comédie « Camping », où il incarne un vacancier attaché à son emplacement. En 60 ans de carrière, il joua dans plus de cents films.

claude brasseur et son fils alexandre
Claude Brasseur et son fils Alexandre

Il fut aussi un grand comédien qui aimait les planches. Au théâtre, il était truculent, drôle, bougon, autant de personnages qui faisaient si bien résonner sa superbe voix rauque, dans des pièces du répertoire français, riches et variées. A l’image du « Dîner de cons » de Francis Veber, « Mon Père avait raison » de Sacha Guitry, avec son fils Alexandre, « Le Tartuffe » de Molière ou encore « L’intelligent philosophe » de Marivaux… « Pour moi, jouer n’est pas du travail » disait-il : « Quand je joue, j’ai l’impression de retourner dans la cour de récréation où, avec mes copains, on s’amusait aux gendarmes et aux voleurs, aux cowboys et aux indiens. Par la suite, j’ai été empereur, chef de la police, dentiste… Je prie pour ne jamais me rendre au théâtre ou sur un plateau avec des semelles de plomb ».

Claude Brassens était par ailleurs un fou de sport. Passionné d’automobile, il participa à plusieurs Paris-Dakar, qu’il remporta en 1983 comme copilote de Jacky Ickx.

Jane Hoffmann

 

 

 

 

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