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Avec son nouvel albjum "Chromatica" Lady Gaga veut faire "danser la planète entière"

Musique. Véritable « queen of the world », Lady Gaga est de retour, à 34 ans, avec « Chromatica », un sixième album enthousiasmant. Quatre ans après un album décevant et un an et demi après une B.O. tubesque, l’Américaine rappelle qu’elle n’est pas seulement chanteuse. Icône pop, elle parle à l’oreille des grands de ce monde. Tout en souhaitant devenir mère de famille… 

Avec « Chromatica » et ses seize morceaux, Lady Gaga propose une belle ballade entre musique et gammes chromatiques, avec invitation pour découvrir une mystérieuse planète étrangère. C’est follement pop, joliment coloré, allègrement délirant   

A nouveau en action, l’armée des Little Monsters. Les petits monstres en rangs serrés derrière leur cheffe, celle qui s’est auto-proclamée « The Monster Mother ». La mère des monstres, pour l’état-civil Stefani Joanne Angelina Germanotta née le 28 mars 1986 à New York, connue dans le monde entier depuis 2008 et un premier album (« The Fame ») sous le pseudonyme de Lady Gaga– référence à « Radio Ga Ga », chanson du groupe britannique Queen sortie en 1984… En rangs serrés, les petits monstres pour fêter l’arrivée de « Chromatica », le sixième album de la Lady dont nous sommes tous gaga !

Récemment, évoquant ce nouvel album et ses seize morceaux qu’elle a produits avec l’Américain Michael Tucker, aka BloodPop- 29 ans, également producteur de Justin Bieber, John Legend ou encore Madonna, Lady Gaga a lancé : « Je veux faire danser la planète entière ». Une belle ambition retrouvée, après deux albums précédents très moyens ( » ArtPop »– 2013, et « Joanne »– 2016). Une ambition que l’on devinait déjà avec l’album de la B.O de « A Star Is Born » et de sa chanson-tube « Shallow » (Oscar de la meilleure chanson originale) 2019. Un album vendu à plus de 7 millions d’exemplaires dans le monde qui accompagnait le film éponyme où la mini-chanteuse (par la taille, avec son mètre 55) partageait l’affiche avec l’acteur-réalisateur Bradley Cooper et pour lequel elle fut nommée dans la catégorie meilleure actrice aux Oscars…

Ainsi, la « petite entreprise » de la Lady ne connaît pas vraiment la crise. Il faut aussi reconnaître que la jeune femme de 34 ans maîtrise à la perfection l’art du business et du marketing. Le teasing n’a aucun secret pour elle, et l’art du storytelling s’apparente, chez elle, à une seconde nature. Ainsi, voilà plus d’un an, en mars 2019, surgissent des rumeurs selon lesquelles Lady Gaga serait enceinte- elle répond sur Twitter : « Il y a des rumeurs sur ma grossesse ? Ouais, je suis enceinte de #LG6 », évoquant ainsi sous ce nom de code en deux lettres et un chiffre non pas un enfant mais son sixième album

En janvier dernier, c’est la chanson « Stupid Love »– premier extrait de  » Chromatica » qui fuite sur les réseaux sociaux, alors qu’elle ne devait sortir officiellement qu’en février. La fuite aurait-elle été initiée par l’entourage de la chanteuse, voire la Monster Mother elle-même ? Et dans les jours précédant la sortie mondiale de  » Chromatica », elle accorde une interview accordée à Apple Music où elle confesse avoir beaucoup souffert en écrivant ce sixième album, s’être sentie « malheureuse, triste et déprimée » et avoir « pleuré en permanence ». Elle poussera plus loin en confiant même avoir été violée à 19 ans par un de ses producteurs…

Et le 18 avril dernier, en pleine pandémie de Covid-19, elle prend toute la lumière en organisant « One World : Together At Home », un grand concert « at home » et qui rassemble des stars parmi lesquelles Elton John, Paul McCartney, Billie Eilish, Lizzo, Angèle et tant d’autres tout autour du monde. Certains, mesquins, ont voulu y voir un bon moyen pour assurer la promo de « Chromatica » alors qu’elle assure vouloir seulement  » trouver des solutions pendant cette période mouvementée et effrayante ». Résultat : plus de 70 millions de spectateurs à la télé et sur les réseaux sociaux, et 128 millions de dollars (environ 117 millions d’euros) en promesses de dons pour l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS).

lady gagaVoilà donc la nouvelle Lady, celle dont tous, et non plus les seuls Little Monsters, sont gaga ! Hier icône de la pop et de la mode, elle se veut aujourd’hui influenceuse mondiale… Hier, nous avions Madonna en Queen of the Pop (Reine de la pop)aura-t-on demain Lady Gaga en Queen of the World ? Lady Gaga en reine du monde, elle qui déjà est à tu et à moi avec nombre de chefs d’Etat et de gouvernement de ce monde, parmi lesquels le Président français Emmanuel Macron, l’Allemande patronne de la Commission européenne Ursula von der Leyen, le Premier Ministre canadien Justin Trudeau ou encore le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Chebreyesus, qui lui fêtait son 34ème anniversaire au téléphone et lui disait : « Bon anniversaire Lady Gaga ! Je suis si touché que tu passes ce moment à trouver des moyens pour soutenir le monde pendant le #COVID19. Je te souhaite mes meilleurs vœux ! Merci de partager de la gentillesse à un moment si important pour nous tous ! Ensemble ! »

Un temps, l’Américaine brillait tant (voire plus) par ses coiffures affolantes et /ou ses robes étourdissantes (à l’image de sa robe en viande crue qui fit son effet et un petit scandale) que par ses chansons. Aujourd’hui, elle dit avoir réglé nombre de ses problèmes passés (harcèlement au lycée, premier contrat rompu avec un label avant de sortir une seule chanson, viol à 19 ans, fibromyalgie détectée en 2017…  En avril passé, elle confiait : « Je crois qu’il m’a fallu du temps pour pleurer sur les choses qui me sont arrivées. Je ne pouvais plus être en colère contre moi-même, quel que soit le temps que ça prendrait ».

Et maintenant, après « Chromatica » et une tournée cet été (sauf annulation pou cause de coronavirus), il y aura un nouveau passage au cinéma avec le rôle de Patrizia Reggiani (l’ex-épouse du couturier Maurizio Gucci, « veuve noire » reconnue coupable de l’avoir fait assassiner en 1995) dans « Gucci », le prochain film de Ridley Scott dont la sortie est prévue en novembre 2021. Après, elle voudrait se marier. Fonder une famille, aussi : « Je suis très excitée à l’idée d’avoir des enfants. N’est-ce pas formidable, ce que l’on peut faire ? Porter un être humain et le faire grandir ». Paroles d’une reine dont on est tous gaga…

Texte Serge Bressan

lady gaga album chormatica« Chromatica », seize morceaux pour « faire danser la planète »

Annoncé pour le 10 avril dernier, reporté pour cause de pandémie de Covid-19, « Chromatica » est arrivé en cette fin de semaine dans les rayons des disquaires. Avec ce sixième album, l’Américaine Lady Gaga comble ses fans, ceux qu’elle appelle les Little Monsters. Un album qui, si l’on excepte la B.O. de « A Star Is Born «  (2018), arrive quatre ans après le décevant « Joanne ».

Avec « Chromatica » et ses seize morceaux, Lady Gaga propose une belle ballade entre musique et gammes chromatiques, avec invitation pour découvrir une mystérieuse planète étrangère. C’est follement pop, joliment coloré, allègrement délirant. Ce nouvel album ouvre sur « Stupid Love« , single qui tourne quasiment en boucle sur les réseaux sociaux avec son clip baroco-guerrier et rappelle cette Lady qui brillait tant avec son troisième album, « Born This Way » (2011). Dans une interview accordée à Apple Music, elle confie avoir voulu chercher « un contraste positif » entre musique, couleurs et amour- et d’ajouter : « Le symbole de « Chromatica » a un signe qui est le symbole mathématique du son et à partir duquel tous les sons sont faits. La musique m’a guérie tout au long de ma vie, et faire ce disque m’a, une fois encore, guérie. « Chromatica » parle de la guérison, de la bravoure…. Je pense que quand on parle d’amour, il est important d’inclure le fait qu’il faut beaucoup de bravoure pour aimer quelqu’un ». Et cet album nouveau emmène donc l’auditeur sur une nouvelle planète mystérieuse, là où la chanteuse a trouvé refuge : « Je vis sur Chromatica, c’est là que j’habite. J’ai réfléchi à mon environnement. J’ai trouvé la Terre. Je l’ai effacée. La Terre est annulée. J’habite sur Chromatica ».

Produit avec BloodPop (qu’on a vu à l’œuvre avec Justin Bieber, John Legend ou encore Madonna), « Chromatica » répond à un objectif précis édicté par Lady Gaga : « Faire danser la planète ». Objectif atteint- avec, en prime trois « featurings »: le chaud et tubesque « Rain On Me » avec l’explosive et jeune Américaine Ariana Grande, l’impeccable « Sine From Above » avec l’éternel Elton John et « Sour Candy » avec BlackPink, le groupe de filles star de la K-Pop (pop sud-coréenne) et phénomène du moment… « La musique est faite sur une échelle chromatique, explique la Lady. Il s’agit de toutes les couleurs, tous les sons. Nous avons parlé d’inclusion, de la vie, mais aussi de ce que nous voyons autour de nous ». Et d’y aller une ultime confidence : « Faire de la musique et la dévoiler au monde entier est ma perspective de vie mais aussi mon cadeau au monde de la meilleure façon que je puisse le faire ».

  • A écouter : « Chromatica » de Lady Gaga. CD Interscope Records / Universal Music.
The Chromatica Ball – la tournée – sous réserve de modification dû au Coronavirus

Juillet 2020 : 24, Paris (Stade de France). 30, Londres (Tottenham Hotspur Stadium). Août 2020: 5, Boston (Fenway Park). 9, Toronto (Rogers Center). 14, Chicago (Wrigley Field). 19, East Rutherford (MetLife Stadium).

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