françois truffaut
François Truffaut en plein tournage. Photo DR

Télé. A partir du dimanche 11 octobre, Arte rend hommage à François Truffaut au travers d’un cycle consacré au cinéaste majeur de la Nouvelle Vague du cinéma français. Cinq films sont programmés, dont l’un de ses meilleurs longs métrages « La Sirène du Mississipi » à voir ce soir, suivi de « La Mariée était en noir », « L’enfant sauvage », « L’homme qui aimait les femmes », « Vivement dimanche » et d’un numéro spécial de « Court-circuit » pour plonger dans la filmographie romanesque du réalisateur.

les 400 coups françois truffautAprès avoir réalisé « Les 400 Coups » en 1958, film dans lequel François Truffaut décrivait l’apprentissage de la vie et montrait déjà un adolescent incompris, additionnant les bêtises devant des parents indifférents, il dévoilait le jeu naturel et moderne de son tout jeune acteur, Jean-Pierre Léaud. Sa première grande réalisation est inoubliable. Elle lui vaudra le Grand Prix de la mise en scène au Festival de Cannes.

jules et jim truffautLe cinéaste de la Nouvelle Vague qui préférait le cinéma à la vie, réalisa ensuite « Jules et Jim » (1962) avec – déjà – une figure de femme libre, Jeanne Moreau. Depuis, il n’a cessé de magnifier la femme, jusqu’à « Vivement dimanche » son dernier film avec Fanny Ardant. Ses comédiennes sont ce que le cinéma français a de meilleur. Françoise Dorléac, Julie Christie, Jacqueline Bisset, Isabelle Adjani, Fanny Ardant et surtout Catherine Deneuve.

la sirène du mississipiDimanche 11 octobre (20:55), on reverra l’un de ses meilleurs films « La sirène du Mississipi », dans lequel Truffaut nous emmène dans une plantation de tabac à la Réunion, où un planteur fortuné (Jean-Paul Belmondo) attend un paquebot, le « Mississipi » à bord duquel se trouve sa jeune femme (Catherine Deneuve) qu’il a épousée par procuration. Ayant découvert qu’elle a usurpé l’identité de sa véritable fiancée, il tombe malgré tout éperdument amoureux d’elle.

Le long métrage relate une histoire d’amour fou, qui vire au genre policier et ne cesse de changer de style, de lieux, comme les sentiments des deux protagonistes. Tourné d’après un roman de William Irish, le film est envoûtant, avec Jean-Paul Belmondo touchant et Catherine Deneuve amoureuse mais tellement éprise avant tout de liberté, qu’elle doit y sacrifier son amour.

la mariee etait en noirLundi 19 octobre (20:55) nous pourrons voir « La Mariée était en noir » également adapté d’un roman de William Irish. Tourné en 1967 avec Jeanne Moreau, éperdue de douleur après l’assassinat de son mari, le jour de leur mariage sur le parvis de l’église. L’histoire nous fait suivre la quête de vengeance de cette veuve qui fera justice elle-même. La musique de Bernard Herrmann (« La Mort aux trousses », « Psychose ») accentue encore la poursuite de Jeanne Moreau courant après les assassins tout au long du film.

l'enfant sauvageLa soirée se poursuivra avec « L’Enfant sauvage » (22 :40), tiré d’une histoire authentique, celle de « Victor de l’Aveyron », un garçon d’une dizaine d’années retrouvé à l’état sauvage dans une forêt en 1800.

l'homme qui aimait les femmesArte diffusera ensuite lundi 26 octobre (20:55) « L’Homme qui aimait les femmes » avec Charles Denner et sa phrase culte « Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent le monde »

vivement dimanche truffautLa soirée se prolongera avec « Vivement dimanche » (22:50), une brillante comédie policière en noir et blanc, référence aux films hollywoodiens de la jeunesse de François Truffaut, interprétée par Fanny Ardant et Jean-Louis Trintignant.

Jane Hoffmann 

La Nouvelle Vague

La Nouvelle Vague est un mouvement du cinéma français né à la fin des années 1950. Il a duré une dizaine d’années. L’expression est de Françoise Giroud, expression qu’elle emploie pour la première fois dans le magazine « L’Express » en 1957. Ces jeunes cinéastes étaient issus des « Cahiers du Cinéma » et de véritables cinéphiles, à l’image de François Truffaut, Louis Malle, Roger Vadim, Jacques Rivette, Claude Chabrol, Eric Rohmer, Alain Resnais, Jean Rouch, Agnès Varda, Jacques Demy, Claude Lelouch et Jean-Luc Goddard, le plus iconoclaste de tous.

 

 

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