clint eastwood l'homme des hautes plaines
Clint Eastwood dans "L'homme des hautes plaines"/Universal

[Télé]. A voir ce soir sur Arte,« L’Homme des hautes plaines ». Un film de 1973 de et avec Clint Eastwood, au meilleur de son jeu, encore empreint des histoires de l’Ouest américain façon Sergio Leone. NOTRE AVIS (***) : Une pépite de l’histoire du cinéma et le premier western qu’il réalisa, signé de sa maison de production « Malpaso et Cie » qu’il venait de créer. Dimanche 28 août sur Arte – 20:55.

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Clint Eastwood dans « L’homme des hautes plaines »/Universal« L’Homme des hautes plaines » est une vraie pépite. Un film réalisé fin 1972 par et avec Clint Eastwood, au meilleur de son jeu, encore empreint des histoires de l’Ouest américain façon Sergio Leone. Il filme avec distance et nonchalance l’histoire d’une bourgade, Lago, sous la coupe de bandits qui y font régner la terreur. « Pale rider », le titre anglais, est tiré d’une histoire de la Bible dans laquelle un cavalier à la figure blanche incarnant la mort, survient pour châtier des pécheurs.

Dans « L’Homme des hautes plaines », un étranger vêtu de noir (Clint Eastwood) arrive un jour à Lago sur un cheval. Il est l’homme sans nom qui va donner à Mordecaï, un personnage de très petite taille, l’étoile et la tâche de shérif.



Il organise ensuite la riposte contre une bande de brigands qui ont promis de revenir pour soumettre le bourg. Dans le même temps, il fait repeindre les maisons en rouge et inscrit en lettres de sang le mot « hell » (enfer) sur le panneau à l’entrée de la ville… Cela ressemble à une vengeance. Pourquoi ? Le mystère sera dévoilé à la fin.

Pour l’intrigue du film, Eastwood demanda à Ernest Tidyman, qui reçut l’Oscar du meilleur scénario en 1972 pour « French connection », de s’inspirer d’une histoire véridique : le meurtre d’une femme en 1964 devant de nombreux témoins n’étant pas intervenus pour la défendre.



Il transpose l’histoire à l’époque où la conquête de l’Ouest s’organise avec des habitants venus de partout, qui souvent tombaient sous le joug de malfrats qui les oppressaient. Le paysage est désertique, le bourg situé au bord d’un lac aux reflets métalliques, où il tourna dans ces décors naturels durant six semaines.

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En France, son film considéré comme trop violent, trop américain, fut diversement apprécié par la critique. Au fil des années, surtout après « Impitoyable », western avec Morgan Freeman pour lequel il reçut quatre Oscars à Hollywood, on consenti à reconnaître à Eastwood un univers influencé par Sergio Leone et également le style baroque de Don Siegel…. C’est le premier western qu’il réalisa signée de sa  maison de production « Malpaso et Cie » qu’il venait de créer.

Jane Hoffmann

  • « L’Homme des hautes plaines » (1973) de et avec Clint Eastwood. A voir dimanche 28 août sur Arte – 20:55.

 

 

 

 

 

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