le duo daysy
Léo Chatelier et Daisy Berthenet forment le duo de pop urbaine Daysy

Après plusieurs années à jouer au sein du groupe Patchamama, le jeune duo caennais formé de Daisy Berthenet et Léo Chatelier a créé Daysy. Un groupe de pop urbaine très groovy , dont le premier album « Better days are coming » sort aujourd’hui, porté par les entêtants single « Mama told me  » et « Don’t be sad« .

« J’ai beaucoup écouté Ella Fitzgerald. J’adore sa voix ainsi que celle d’Adele qui a un timbre absolument incroyable. C’est une source d’inspiration » – Daisy Berthenet, chanteuse du duo Daysy

Daisy Berthenet (chant) et Léo Chatelier (guitares, claviers) sont à l’origine d’un registre très groovy aux mélodies entêtantes. Les deux artistes caennais ont d’abord tourné pendant dix ans au sein de leur ancien groupe Patchamama avant de poursuivre leur route et de créer le duo Daysy, lequel sort aujourd’hui « Better days are coming« . Un premier album de pop soul urbaine aux influences de London Grammar et d’Adele, interprétée en anglais et en français, porté par les excellents singles « Mama told me » et « Don’t be sad« . Rencontre avec un duo complice que l’on peut découvrir sur scène actuellement. Il se produira au Café de la Danse à Paris le 3 décembre avant une tournée à partir de mars 2020 où ils joueront en première partie du mythique groupe de trip hop britannique Morcheeba.

Vous avez baptisé votre album « Better days are coming » (le meilleur reste à venir). C’est un message d’espoir aux générations d’aujourd’hui ou un titre qui traduit l’esprit parfois mélancolique du groupe Daysy ?

Daisy : C’est les deux. Cela fait dix ans qu’on travaille ensemble avec Léo, du haut de nos 28 ans ! (rires). On a commencé assez jeunes. Se lancer dans ce milieu, se dire qu’on  va essayer de vivre  de notre musique, il y a des phases où c’est un peu plus difficile. Donc, c’est forcément empreint de notre histoire à tous les deux, de vie, de rencontres, de ce qu’on a vécu ensemble. C’est à la fois un message d’espoir pour les gens, parce qu’on vit tous des moments difficiles, que ce soit dans la vie perso ou pro. C’est important de véhiculer cette note d’espoir et de se dire « il y a des choses chouettes qui arrivent. »

Avant Daysy, vous avez beaucoup tourné avec le groupe Patchamama. Est-ce que ça été un projet formateur ?

Léo : Patchamama, c’était un melting-pot-pot de plein de styles, un mélange de reggae, de chanson française qu’on composait. Un registre presque par défaut et en même temps, c’était chouette de faire cette musique-là. C’était festif et on avait de très bonnes réactions du public. On a fait presque quatre ans de musique de rue. On partait trois ou quatre mois sur les routes. Une année on est parti avec un camion de 19 tonnes rempli d’instruments et de matériel. C’est comme cela qu’on a  joué en Espagne, en Belgique, en Italie, en Turquie… Parfois on se retrouvait sur les routes, on était douze, du coup, on apprend à vivre, à travailler ensemble avec toutes les contraintes de vie que cela suppose. Ça été une expérience très enrichissante.

Caen, où vous vous êtes rencontrés au lycée, c’est un bon spot pour faire de la musique ?

Daisy : Il y a beaucoup de structures qui sont dédiées à la musique et sont là pour aider les jeunes groupes émergents à se construire et à se professionnaliser. Et c’est une ville agréable à vivre. Il y a une pépinière d’artistes, que ce soit en théâtre, danse, musique…

Léo : On a quatre Smac (Scène de musiques actuelles) en région, ce qui n’existe pas ailleurs : Le Normandy à Saint-Lô, le Big Band Café à Hérouville Saint-Clair, le Cargo à Caen et la Luciole à Alençon. Ça forme tout un territoire pour la musique. A Caen, on a une très belle scène électro, Fakear et Superpoze, en rap, Orelsan, Gringe et il y a toute la scène pop-rock, The Lanskies , Concrete Knives … et il y a Daysy ! (rires).

Daisy, vous avez une voix très pop soul. A quand remonte votre passion pour le chant ?

Daisy : Dès toute petite. Mes parents me disent que j’ai chanté vers l’âge de 2 ans, à peu près au même moment où on commence à parler. Pour moi, c’était instinctif, un moyen d’expression. Ensuite, j’ai travaillé ma voix, en écoutant les artistes que j’aimais et que j’avais envie d’interpréter. Au fur à mesure, j’ai trouvé ma voix, comme n’importe quel chanteur, par un jeu d’imitation.

Quels sont les artistes qui vous font vibrer ?

Daisy : J’ai beaucoup écouté Ella Fitzgerald. J’adore sa voix ainsi que celle d’Adele qui a un timbre absolument incroyable. C’est une source d’inspiration. Sinon, on est fan, Léo et moi, d’un auteur-compositeur-interprète anglais qui s’appelle Fink, qui a un univers musical dont on est amoureux tous les deux.

Léo : Il a écrit des chansons pour beaucoup de gens, comme Amy Winehouse. Il fait vraiment partie des artistes dont on peut écouter tout l’album de A à  Z sans qu’on soit déçu. On aime aussi Ben Howard, Lianne La Havas, la petite protégée de Prince avant qu’il nous quitte…Ça donne une idée du « level » de l’artiste ! (rires)

Comment avez-vous été repérés ?

Daisy : C’est lié à notre rencontre avec la manageuse de Vianney, Isabelle Vaudey, qui est devenue notre productrice et notre éditrice. Ça s’est fait via l’ancien directeur de La Luciole. Il lui a glissé notre premier EP autoproduit en lui disant «écoute ça , je pense que ça peut te parler». Du coup, elle l’a écouté dans sa voiture en rentrant à  Paris et elle nous a contactés quelques semaines plus tard pour nous dire qu’elle avait beaucoup aimé, qu’elle avait envie qu’on se voit. Il y a eu un gros coup de foudre humain par-dessus le marché. C’est elle qui nous a permis de rencontrer toute notre équipe professionnelle aujourd’hui. C’est vraiment une rencontre fondatrice.

Vous avez réussi à trouver un son, une identité qui vous est propre. Comment définiriez-vous l’univers de Daysy, qui est à la fois groovy et puissant avec une pointe de mélancolie ?

Léo : C’est le meilleur compliment qu’on peut nous faire. Bien évidemment qu’on recherche un son. Ça ne se décrète pas, ça se constate à partir d’un certain moment dans l’album. Je pense que c’est lié au processus de création, le fait qu’on soit autonomes, que l’on fasse tout nous-mêmes participe aussi du son qui nous est personnel. Nous on parle de pop urbaine, un mélange de groove avec un côté pop de la mélodie, un lyrisme, des ambiances qu’on est en train de travailler pour l’adaptation scène.

De quelles ambiances rêvez-vous pour votre tournée ?

Daisy : Notre envie c’est de faire quelque chose de différent entre la version de l’album et la version scène. Pour nous c’est super important.

Léo : On a pris le parti d’être à deux sur scène et d’avoir tout un enchevêtrement de machines électroniques, ce qui nous permet d’interagir avec la musique. On envie de faire danser les gens, de passer les chansons par des stades différents, d’augmenter les tempos. On a vraiment hâte de partager notre musique !

  • Album « Better days are coming  » – Play Two/Baronesa. Tournée dans toute la France jusqu’au 28 mars 2020, avec premières parties de Morcheeba à partir du 14 mars 2020

Lire: Musique. L’Épée, un rock “Diabolique” qui secoue déjà la rentrée : https://www.weculte.com/featured/musique-lepee-un-rock-diabolique-qui-secoue-deja-la-rentree/

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