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Le jeu vidéo "The-Last-Of-Us-Part-II" est disponible depuis le 19 juin

Jeu Vidéo. Réussite absolue, « The Last of Us Part II » déchaîne les passions depuis sa sortie le 19 juin. De tous les domaines culturels et artistiques, du cinéma à la musique, de la peinture, la photo, la littérature ou du jeu vidéo, la place acquise par les purs chefs-d’œuvre demeure bel et bien une exception. Une rareté extrême, que l’on se souhaite fièrement de côtoyer à quelques précieuses et uniques occasions dans sa vie. 

« The Last Of Us-Part II » est porté par un scénario brillantissime aux rebondissements sans fin. Le jeu des personnages pourrait prétendre à toutes les catégories de récompenses aux Oscars

« The Last Of Us-Part II », cette suite tant espérée, tellement attendue, d’un des titres cultes de ces dernières décennies, est enfin dévoilée, dans toute sa splendeur, sa noirceur et sa force émotionnelle viscérale. Au point de bouleverser à tout jamais, une année 2020 déjà exceptionnellement mémorable.

Nuls autres que ces génies incomparables du récit de « Nautghty Dog », ne pouvaient nous saisir par les tripes et le cœur, dans cette époustouflante aventure post apocalyptique sur fond de vengeance impitoyable, assassine et profondément troublante.

Porté par un scénario brillantissime aux rebondissements sans fin, le jeu des personnages pourrait prétendre à toutes les catégories de récompenses aux Oscars. Les émotions, la peur, comme la joie, la douleur, l’angoisse le doute et la haine exhalent littéralement des protagonistes de l’histoire, maltraitant sens, nerfs et psychisme ; il est d’ailleurs très difficile de s’endormir sereinement après une virée dans le monde d’Ellie.

Privilégiez néanmoins les longues sessions de jeu en solitaire, plutôt en fin de soirée, toute lumière bannie, un casque vissé sur les oreilles pour une immersion totale

Vous voilà fin prêt pour découvrir la suite éprouvante de la vie d’adulte d’Ellie, endurcie par les épreuves du passé, au côté de ses pairs et mentors d’antan, Joël et Tommy, indéniablement marqués par le passage du temps ; rides amères et cheveux grisonnants.

La ville forteresse de Jackson qui comme tous les éléments graphiques du jeu, jouit d’une modélisation saisissante de réalisme, déroule sous nos yeux ébahit, le quotidien de ces habitants du triste monde d’après, entre soirées fortement arrosées dans l’unique bar du coin, déambulations aléatoires au grès des ruelles de la ville, troc commerçant pour tenter d’égayer un peu l’ordinaire, mais aussi flirts et émois amoureux sous les étoiles, ponctués de balades à cheval et de guitare sèche empreinte de nostalgie.

Cette paisible routine ne tarde pourtant pas à être totalement bouleversée, lors d’une banale patrouille de contrôle, entraînant Ellie et de sa protégée Dina, sous une tempête de neige glaciale qui vire inexorablement au cauchemar.

S’en suit une expédition vengeresse sanglante, dans la ville et les faubourgs d’une Seattle dévastée, recouverte par une végétation dense, envahie d’infectés en tous genres et aux mains de deux factions armés ennemies et déterminées, les WOLF et les SCARS.

Troublante coïncidence que la sortie de ce jeu avec la fin du confinement du siècle, qui a plongé l’ensemble de la planète dans un monde de science-fiction !

Une toute petite poignée de mois suspendus et surréalistes, suffisante pour rendre à la nature, la végétation et aux animaux, nos villes et  nos routes, ceux-ci s’aventurant à prendre leurs aises, dans les lieux délaissés par l’homme, suite à ce virus invisible et meurtrier.

Le monde apocalyptique d’Ellie ne semble finalement pas si improbable, il est effrayamment à « notre portée », un rien, un minuscule virus et notre civilisation basculerait tout aussi facilement dans l’obscurantisme, pouvant vraisemblablement laisser place aux plus bas instincts de l’humanité.

Texte Yvoman

 

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