salle de spectacle vide coronavirus

Covid-19. A l’arrêt total depuis plus de deux mois, le spectacle vivant musical a subi de plein fouet les conséquences liées à la crise sanitaire. Ses pertes sont estimées entre « 1,7 et 2 milliards d’euros » a indiqué Jean-Philippe Thiellay, président du Centre national de la musique.

Alors que des annonces sur la suite du déconfinenement par le premier ministre Edouard Philippe sont attendues jeudi 28 mai, le spectacle vivant musical, durement impacté par la crise sanitaire, a fait ses comptes. En arrêt total depuis le début de l’épidémie de coronavirus, ses pertes sont estimées entre « 1,7 et 2 milliards d’euros » a indiqué Jean-Philippe Thiellay, président du Centre national de la musique (CNM).

Auditionné par la Commission des Affaires culturelles de l’Assemblée Nationale, le responsable du CNM a précisé que ces dommages, conséquence d’une « crise inouïe », mesurés en terme de « chiffre d’affaires et revenus » concernent « uniquement le spectacle vivant (musical), toutes esthétiques confondues, c’est-à-dire musique classique, lyrique, contemporaine, symphonique, musiques actuelles et variété ».

Ces pertes s’établissent « à moins de 1 milliard pour la billetterie », somme à laquelle viennent s’ajouter les « pertes de recettes annexes, buvettes, bars, ventes de produits dérivés, etc », a-t-il souligné.

Si « la crise, à ce stade, n’a pas provoqué de défaillance d’entreprise ou d’association » dans le secteur » observe Mr Thiellay, le CNM a, grâce à son fonds de secours, aidé « 397 structures – il y avait 600 demandes, pour un peu moins de 3,3 millions d’euros », principalement pour des « difficultés de trésorerie ».

Le CNM, qui avait été « réarmé budgétairement » par le gouvernement début mai avec 50 millions d’euros supplémentaires, indique qu’il va poursuivre cette semaine une « concertation avec les professionnels » de la filière musicale pour définir ce qui doit « continuer à accompagner les structures TPE-PME, pour l’essentiel mais pas que, pour éviter les faillites » et ce qui doit « contribuer à la relance dès lors que l’horizon se dégage », a précisé M Thiellay.

Texte Victor Hache (avec AFP)

 

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