Musique/Festival. Avec une soixantaine d’artistes, dont David Guetta, Lenny Kravitz ou Zaho de Sagazan… l’affiche des 34e Eurockéennes va attirer beaucoup de monde jusqu’à dimanche 7 juillet. Ce sera sûrement l’une des grandes éditions du festival de Belfort et « une fête de dingue » promettent les organisateurs de la manifestation.
Les 34e Eurockéennes de Belfort promettent « Une fête de dingue pendant quatre jours et quatre nuits »
« On attend beaucoup de monde, on va sans doute finir avec trois jours complets », confie Jean-Paul Roland, directeur général de cette manifestation qui marque l’ouverture de la saison d’été des festivals.
« Ce sera l’une des grandes éditions, je pense », assure-t-il, alors que l’an passé, quelque 125.000 personnes s’étaient rendues sur la presqu’île du Malsaucy. « Une fête de dingue pendant quatre jours et quatre nuits », promettent les organisateurs du festival, avec pour cette année une soixantaine d’artistes, dont plusieurs têtes d’affiche, à l’image du DJ français aux 80 millions de singles écoulés David Guetta, qui se produira sur la grande scène.
Lenny Kravitz fera également son grand retour 25 ans après son premier passage. Programmé vendredi soir 5 juillet l’’Américain, en profitera pour dévoilé nouvel album, le douzième de sa carrière, « Blue Electric Light ».
En pleine tournée d’adieu cette année, le groupe de rock canadien Sum 41 se produira samedi soir, tandis que les Black Pumas sont attendus vendredi, tout comme les vieux briscards du rock alternatif The Breeders auxquels ont doit le mythique « Cannonball », qui joueront le même soir.
Révélation musicale de 2023 avec son album « La symphonie des éclairs », Zaho de Sagazan a fait sensation en se produisant le premier jour, jeudi 4 juillet. De même pour la scène rap, avec les shows de Kaaris, Bigflo & Oli, Gazo, ou l’artiste belge Shay.
« On va toujours assez loin dans les marges artistiques » mais toujours avec « un esprit généraliste : ça n’est pas parce qu’on a beaucoup de monde qu’on ne peut pas aussi être attentifs à des choses moins connues », comme par exemple « du rap congolais ou ivoirien ou des choses qui viennent de Scandinavie », explique Jean-Paul Roland.
A ses yeux, « ces grands rassemblements » comme les Eurockéennes « sont salvateurs dans une société un peu divisée ».
« On a toujours l’impression que les foules ont quelque chose de menaçant alors que nous, on les voit comme des preuves d’humanité et de partage », souligne le directeur du festival.
Percutées par l’actualité politique, les Eurockéennes vont proposer un guichet pour aider les festivaliers en retard dans leurs démarches et les aider à boucler leurs procurations pour le second tour des législatives anticipées dimanche.
Ce guichet « est à destination des festivaliers citoyens retardataires », dit M. Roland, selon lequel « c’est la première année où le festival tombe en même temps que des élections ».
Pour autant, aucune consigne de vote, précise-t-il. « On est une association de loi 1901 et dans nos statuts, il est spécifié qu’on ne peut faire ni prosélytisme religieux ni politique (…) Il n’y a aucun militantisme dans cette affaire-là, c’est juste aider à faire une procuration ».
We Culte (avec Afp)
