DidierWampasLe chanteur sort Comme dans un garage, album rock déjanté enregistré avec Bikini Machine.

Plus punk que jamais, Didier Wampas n’a rien perdu de son envie de bousculer le système et les modes. Il revient avec un deuxième album solo, Comme dans un garage (chez Atmosphériques). Un disque enregistré dans un studio assez roots de la banlieue de Londres, avec le groupe Bikini Machine. Lui qui a mené, depuis ses débuts avec Les Wampas, une carrière musicale parallèlement à son métier d’électricien à la RATP – dont il est aujourd’hui jeune retraité – continue d’être à l’origine d’un rock alternatif qu’il sert d’une voix juvénile éraillée.

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Au menu, guitares sixties saturées et rock déjanté à l’humour moqueur jamais méchant. Un « yé-yé punk », comme il dit, dont les mots font mouche. Le disco ? « On peut trouver ça branché dans les Inrocks / Je suis désolé, mais le disco ça pue », chante-t-il. Les radios lui valent des paroles amusantes inspirées d’une anecdote vécue : « J’aimerais comprendre pourquoi je me suis fait virer de Skyrock comme un malpropre / Pourtant je m’appelle Didier comme Joey Starr. »

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Treize chansons qui forment une galerie de portraits éclectiques et loufoques, comme toujours avec lui, allant d’Olivier Messiaen à Grichka Bogdanoff. Un album qui se clôt par Tant qu’il y a du bruit, y a de l’espoir. La devise d’un trublion de la scène punk-rock qui a toujours préféré l’idéal de liberté au compromis du succès. Respect.

V. H.

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