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La chanteuse Angèle sera sur la grande scène Jean-Louis Foulquier le 10 juillet. Photo Sébastien Bozon

#Francofolies. Devenue star en moins d’un an, la chanteuse belge de 23 ans Angèle connait un succès extraordinaire depuis la sortie en octobre 2018 de son premier album « Brol« , triple disques de platine. Depuis, elle s’est produite sur les plus grandes scènes et a donné près d’une trentaine de concerts en six mois. Et dire qu’il y a un an, elle passait en « découverte » au Théâtre Verdière ! De retour aux Francofolies de La Rochelle, c’est par une conférence de presse qu’elle a répondu aux questions des journalistes sur son parcours incroyable, avant son concert mercredi 10 juillet où elle se produira sur la grande scène Jean-Louis Foulquier devant 15 000 personnes.

Angèle: « En festival, il y a beaucoup plus d’électricité dans l’air. Les gens vont voir des concerts avant et après. Ils sont dans une énergie où ils ont beaucoup plus envie de s’amuser. Et il y a ce truc des vacances, de détente, un côté festif, que l’on ressent. J’ai envie de partager ça avec eux. »

Le métier de chanteuse

Angèle : « C’est un métier que j’aime, que j’ai choisi, que je suis très chanceuse d’exercer et qui fonctionne bien. C’est très agréable. Là, où ça peut être difficile c’est que la fatigue physique peut souvent avoir un rapport avec la fatigue mentale. Etre sur scène, ça demande d’être tout le temps en forme, et je ne le suis pas toujours. Marcher dans la rue, ça demande d’être tout le temps souriante avec les gens et je ne le suis pas toujours. Parfois, c’est « déshumanisant » et on attend d’un artiste qu’il soit constamment apte à faire son métier. C’est difficile à gérer, en tout cas pour moi, où j’ai dû dealer avec cette notoriété hyper intense qui est arrivée très vite. En même temps, c’est ce qui fait que je rempli des salles. J’essaie de ne pas m’en plaindre et de me rappeler que ce sont que des choses positives, que c’est beaucoup d’amour que je reçois, beaucoup de soutien. J’essaie de remercier au mieux que je peux les gens, et d’être vraiment à la hauteur pour mes concerts. »

Le public des salles et des festivals

Angèle : « C’est très différent. J’aime autant les deux publics. Les Zénith, c’est de très grandes salles qu’il faut vraiment apprendre à remplir. On est plusieurs sur scène. Il y a quatre danseuses, deux musiciens et moi. C’est vraiment un exercice d’arriver à gérer d’aussi grandes salles. En festival, c’est très différent parce que les gens ne viennent pas forcément pour vous. Il y a une attente qui est moins intense et en même temps, il y a beaucoup plus d’électricité dans l’air. Les gens vont voir des concerts avant et après. Ils sont dans une énergie où ils ont beaucoup plus envie de s’amuser. Et il y a ce truc des vacances, de détente, un côté festif, que l’on ressent. J’ai envie de partager ça avec eux. »

La quête de la légitimité

Angèle : « J’avance vers la quête de la légitimité, que je crois avoir trouvée. J’ai compris que si j’en étais arrivée là, c’est que j’ai beaucoup travaillé pour. Aujourd’hui, je réalise que ce qui m’a vraiment aidé, c’est d’avoir des parents qui m’ont soutenue psychologiquement. J’ai la chance d’avoir une famille ouverte à ça, qui n’a eu aucun mal à comprendre que je voulais me lancer dans la musique, à l’époque où je faisais des études de jazz en piano. »

Bientôt un prochain album ?

Angèle : « Je ne pense pas à un prochain album, ou la suite. Mais, je ne peux pas m’empêcher d’écrire. Il y a des trucs qui se passent dans ma vie, dont j’ai besoin de parler. J’ai toujours fait comme ça. Quand il m’arrivait des choses, qu’elles soient positives ou négatives ou des questions que je me pose, en général cela m’inspire et je le les mets dans une chanson (…). C’est un métier qui demande énormément d’implication à différents niveaux. J’adore chanter les chansons que j’ai écrit. C’est un réel exutoire de pouvoir exprimer  ce que l’on ressent en chansons. Et il y a cette chance de pouvoir les partager sur scène, qui est encore une autre étape. C’est un métier à plein d’étages et de facettes. »

Propos recueillis par Victor Hache

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