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Paul Signac (1863 – 1935), Saint-Tropez. Fontaine des Lices, 1895, Huile sur toile (Collection particulière © Schaelchli-Schmidt Zurich)

ART. Exit le confinement, il est temps de retourner s’émerveiller dans les musées ou de flâner dans les galeries, où s’exposent des œuvres curieuses, connues ou méconnues. A l’image de l’exposition « Correspondances » du peintre Gérard Garouste à voir à la Galerie Templon à Paris (3è) et de « Signes élémentaires » du plasticien contemporain Bernar Venet à la Galerie Fleury dans le 8ème arrondissement de la capitale. A découvrir également l’exposition «Les Harmonies colorées» au Musée Jacquemart-André où sont présentées plus de soixante toiles de Paul Signac, maître du mouvement néo-impressionniste ou encore les origines de l’égyptologie au tout nouveau Musée Champollion, prés de Grenoble, ouvert depuis le 5 juin au public. Notre sélection de 4 expositions phares, à ne pas manquer cet été.


4 expositions phares gerard garousteGérard Garouste

Ce peintre connu et dans le même temps méconnu du public, artiste prolixe, a choisi l’onirisme d’un cirque fantastique avec ses animaux humains, tels les clowns, ou les ours de foire, pour saisir les « Correspondances » avec le philosophe Marc-Alain Ouaknin.

Avec les portraits de Franz Kafka et de Chouchani, Gérard Garouste montre, comme sur une photo à l’ancienne, sa propre métamorphose et continue d’explorer sans relâche les origines de notre culture. Après les maîtres anciens, les mythes, il a su mêler les histoires de la Bible, les grands écrivains, Cervantès (Don Quichotte) et Rabelais. En plus de ses personnages étrangement émaciés, aux mains démesurées, son œuvre est un bestiaire fantastique.

  • «Correspondances» de Gérard Garouste, Galerie TEMPLON, 28 rue du Grenier Saint-Lazare, Paris 3ème  et 30 rue Beaubourg, Paris 3ème – Tél. 01.42.72.14.10  – Jusqu’au 3 juillet

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4 expositions phares bernar venetBernar Venet

Dans les années 1980-1990, Bernar Venet a étonné le monde des plasticiens avec ses pièces gigantesques faites de rails de chemin de fer qu’il courbait, étirait, croisait, tel un Vulcain dans sa forge. Une quinzaine d’œuvres de l’artiste, en métal, certaines en grand format, sont mis en lumière à travers cette exposition intitulée «Signes élémentaires», instaurant une sorte de dialogue entre les arcs, les angles, les lignes droites et les obliques.…

«Signes élémentaires» de Bernar Venet, Galerie FLEURY, 36 avenue Matignon, Paris 8ème – Tél. 01.42.89.42.29 – Jusqu’au 10 juillet


Garouste, Venet, Signac, Champollion… 4 expositions phares à voir cet été


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Paul Signac

Le maître du mouvement néo-impressionniste Paul Signac est à l’honneur dans une exceptionnelle présentation baptisée «Les Harmonies colorées», de plus de soixante de ses œuvres. Elles nous font voir les coloris éblouissants faits de bleus, de rouges, de jaunes mêlés, annonçant le fauvisme, qui se regardent de près, ou s’apprécient de loin. Le peintre de l’incandescence a souvent privilégié l’eau : la mer, les fleuves, les rivières, les petits ports. Il a libéré la couleur.

  • «Les Harmonies colorées» – Paul Signac, Musée Jacquemart-André, 158 boulevard Haussmann, Paris 8ème  – Tél. 01.45.62.11.59  – Jusqu’au 19 juillet

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 champollionChampollion

Le Département de l’Isère a ouvert le 5 juin à Vif près de Grenoble, le Musée Champollion dans la maison familiale de Jacques, frère de l’égyptologue, « LE » traducteur de l’écriture des Anciens Egyptiens, nommée hiéroglyphes. Jusqu’à présent, aucun musée n’était consacré en totalité au père de l’égyptologie ! L’occasion de revenir aux sources d’une très riche histoire .

Le 27 septembre 1822, à Paris, Jean-François Champollion expose devant un parterre de scientifiques, ce qui sera une des plus importantes découverte de l’histoire des civilisations, le déchiffrage des signes et dessins de l’Egypte ancienne. Il permet de lire les inscriptions gravées sur les temples, les monuments, les statues gigantesques qui s’échelonnent à partir du Caire, tout au long du Nil.

Tout débute à partir de la découverte d’une pierre noire, gravée de trois textes : en grec ancien, en démotique (écriture égyptienne tardive) et en hiéroglyphes, la pierre dite «de Rosette» (lieu où elle a été découverte) est analysée par Champollion et Thomas Young, un Anglais, qui a traduit en partie le démotique. Champollion ira plus loin, ayant constaté que le texte en hiéroglyphes a trois fois plus de signes que le texte grec n’a de mots. Il en déduit qu’ils servent dans un même récit de signes phonétiques, comme pour les lettres de l’alphabet. Le 14 septembre 1822, Champollion déchiffre sur la pierre les noms de Ramsès, Thoutmosis et Cléopâtre. Il mettra le reste de sa vie à traduire la pierre en son entier.

Jane Hoffmann

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