Disparition. Dernier grand monstre sacré d’Hollywood, Kirk Douglas est mort à l’âge de 103 ans. Retour sur dix des plus grands films de l’acteur américain à la légendaire fossette au menton et au sourire en coin, qui joua souvent les durs au cinéma.
Sa fossette au menton et son sourire en coin étaient légendaires, mais la plupart de ses rôles étaient des personnages durs, voire antipathiques
Né de parents russes juifs immigrés aux États-Unis en 1910, Kirk Douglas, devenu une icône de l’âge d’or, était l’un des derniers monstre sacré d’Hollywood. L’acteur est mort mercredi à l’âge de 103 ans : « C’est avec une immense tristesse que mes frères et moi vous annonçons que Kirk Douglas nous a quittés aujourd’hui à l’âge de 103 ans. Pour le monde, il était une légende, un acteur de l’âge d’or du cinéma (…) mais pour moi et mes frères, Joel et Peter, il était simplement papa » a écrit son fils, l’acteur Michael Douglas sur sa page Facebook : « Kirk a eu une belle vie et il laisse derrière lui des films pour les générations à venir, et le souvenir d’un philanthrope reconnu qui a œuvré pour le bien public et la paix dans le monde ».
Kirk Douglas fut l’un des acteurs les plus populaires au monde dans les années 1950 et 1960 et nombre des 90 films dans lesquels il a joué sont devenus des classiques. Dans le désordre citons « Le gouffre aux Chimères « (Billy Wilder), « Les ensorcelés » (Vincente Minelli), « La vie passionnée de Vincent van Gogh » (Vincente Minnelli et George Cukor), « Vingt mille lieues sous les mers « (Richard Fleischer) et tous ses westerns, parmi les plus grands du cinéma américain, « La caravane de feu » (Burt Kennedy), « Le dernier train de Gun Hill » (John Sturges), » El Perdido » (Robert Aldrich), « Seuls sont les indomptés » (David Miller), » L’Homme qui n’a pas d’étoile » (King Vidor)…
Il a été couronné internationalement d’un César d’honneur en 1980, d’un Oscar d’honneur pour l’ensemble sa carrière en 1996, et d’un Ours d’Or d’honneur au Festival de Berlin en 2001. Sa fossette au menton et son sourire en coin étaient légendaires, mais la plupart de ses rôles étaient des personnages durs, voire antipathiques. Kirk Douglas a rejoint les héros du cinéma qui aimaient se bagarrer dans les westerns et comme il aimait le dire: « Ceux qui réglaient leurs comptes avec leurs poings ou leurs armes, au contraire de notre époque où nous réglons nos différents avec les avocats de chaque partie… «
Nous nous souviendrons de tous ses longs métrages ou presque, mais n’en retiendrons que quelques-uns. Retour sur 10 des plus grands films de Kirk Douglas. Et allons le voir ou revoir dans ses rôles, c’est le meilleur hommage que l’on peut rendre à un acteur qui nous a tellement fait aimer le cinéma.
La captive aux yeux clairs – Howard Hawks, 1953
20 000 lieues sous les mers – Richard Fleisher, 1954
La vie passionnée de Vincent Van Gogh – Vincent Minnelli et George Cukor, 1956
Règlements de compte à OK Coral – John Sturges, 1957
Les Vickings – Richard Fleisher, 1958
Le dernier train de Gun Hill – John Sturgès, 1959
Spartacus – Stanley Kubrick, 1961
Seuls sont les indomptés – David Miller, 1962
Le reptile- Joseph L. Mankiewicz, 1970
Les Sentiers de la gloire – Stanley Kubrick, 1975
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