pauline dupuy et michael vookey contrebrassens
Pauline Dupuy et le musicien anglais Michael Wookey dans "Contrebrassens". Photo DR

Spectacle. Chanteuse, contrebassiste et amoureuse de la chanson française, Pauline Dupuy revient avec « Contrebrassens ». Un spectacle où elle revisite avec une délicieuse malice les chansons de Georges Brassens qui parlent principalement des femmes, en compagnie du chanteur et musicien anglais Michael Wookey. Au Studio Hébertot, à Paris, jusqu’au 31mars.

pauline dupuy contrebrassens
Pauline Dupuy (c)Charlie Evans

Pauline Dupuy reprend avec respect les chansons de Brassens, en y ajoutant une fraîcheur, un brin d’espièglerie et une modernité qui donnent le sentiment de redécouvrir un répertoire que l’on imaginait gravé dans le vinyle !

Ce spectacle tourne avec succès depuis plusieurs années et on comprend pourquoi !
Avec une délicieuse malice, Pauline Dupuy a su choisir des chansons de Brassens qui parlent principalement des femmes. On connaît évidemment l’inclination du poète sétois pour le beau sexe. Un penchant plein de tendresse et de poésie, un brin licencieux parfois, qu’il a confessé dans des chansons comme « Cupidon », « Je me suis fait tout petit », « Le Parapluie », « La Non-demande en mariage« , « Les Bancs publics« , « Quatre-vingt-quinze pour cent », « La Complainte des filles de joie »…

Des déclarations que la chanteuse reprend avec respect, en y ajoutant une fraîcheur, un brin d’espièglerie et une modernité qui donnent le sentiment de redécouvrir un répertoire que l’on imaginait gravé dans le vinyle !

Sa voix chaude, presque lyrique et son jeu à la contrebasse s’accordent à merveille. Au point que l’on oublie presque la complexité de certaines harmonies. L’autre belle idée est d’avoir fait appel au chanteur et musicien anglais Michael Wookey qui apporte des sonorités aussi inventives qu’insolites au banjo, sur un piano pour enfant, avec des chaînes, des clochettes…

Après avoir évoqué son instrument dans des termes quasiment amoureux, Pauline Dupuy et son complice terminent avec des versions particulièrement réussies de « Il n’y a pas d’amour heureux » (poème de Louis Aragon) et « Mourir pour des idées« .

« Longtemps, longtemps, longtemps après que les poètes ont disparu, leurs chansons courent encore dans les rues... » affirmait Trénet. Celles de Brassens se sont posées pour quelques soirs boulevard des Batignolles et il ne faut pas les laisser filer…

Texte Annie Grandjanin

  • « Contrebrassens » jusqu’au 31 mars 2020, le lundi à 19h et le mardi à 21h, au Studio Hébertot, 78 bis, bd des Batignolles, 75017 Paris. Loc. au 01.42.93.13.04. http://www.studiohebertot.com/
    En tournée: le 21 février à Alby-sur-Chéran, le 3 mars à Fontenay-aux-Roses, le 6 mars à Luynes, le 7 mars à Saint Martin du Fouilloux, le 8 mars à Beaulieu-Lés-Loches, le 28 mars à Viry-Châtillon, le 29 mars à Magny-les-Hameaux, le 9 mars au Bal Blomet à Paris (15ème)…

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