Spectacle. De «Syracuse» à «Zorro est arrivé» en passant par «Une chance douce», «Le lion est mort ce soir» ou «Le jardin d’hiver», Anne Cadilhac et Juliette Pradelle explorent le vaste univers de «Salvador & Monsieur Henri». Un spectacle musical cocasse et tendre à découvrir au Théâtre de l’Essaïon à Paris, chaque mercredi, jusqu’au 29 décembre 2021
Voyage tendre et cocasse dans l’univers de «Salvador & Monsieur Henri»
Pour certains Henri Salvador incarnait l’amuseur du petit écran qui prenait un gourmand plaisir à raconter (et mimer) les mésaventures de « Minie Petite Souris » ou les chevaleresques interventions de « Zorro est arrivé ». Pour d’autres il demeure le génial compositeur d’« Une chanson douce », de « Syracuse » (paroles de Bernard Dimey) ou de « Compagnon des mauvais jours », sur un texte de Jacques Prévert. Quant à la nouvelle génération, elle retiendra sans doute le touchant interprète de la chanson « Le jardin d’hiver » de Keren Ann et Benjamin Biolay.
Henri Salvador : un artiste sensible, drôle et attachant, qui cultivait avec un égal talent une passion pour le jazz, la poésie, le farniente, la rigolade et la pétanque !
Pour ceux qui se sont penchés sur sa longue carrière, il était tout cela à la fois: un artiste sensible, drôle et attachant, qui cultivait avec un égal talent une passion pour le jazz, la poésie, le farniente, la rigolade et la pétanque !

A l’image du spectacle « Salvador & Monsieur Henri », imaginé par Anne Cadilhac et mis en scène par Yann de Monterno, qui aborde les différentes facettes de ce personnage haut en couleurs, dont personne n’a oublié le rire tonitruant.
« J’ai été bercée par ses chansons à différents moments de ma vie. Dans ce grand répertoire, il y a de véritables pépites comme « Les voleurs d’eau » ou « Ça n’a pas d’importance. C’était un homme d’instinct qui ne se prenait pas au sérieux. Il y avait chez lui quelques chose de relié à l’enfance. Cela m’a toujours touchée » confie Anne qui, avec sa complice Juliette Pradelle, parcourt ainsi un demi-siècle de chansons connues et moins connues.

« Faut rigoler » chantait Salvador. Il faut aussi rêver, faire « des feux de joie avant qu’il neige »… et c’est bien le pari réussi de ce tendre et cocasse voyage dans l’univers de Monsieur Henri.
Annie Granjanin

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