one love bob marley
"One love" : premier biopic consacré à Bob Marley incarné par Reinaldo Marcus Green (c) Paramount Pictures

Sortie cinéma. Réalisé par le cinéaste américain Reinaldo Marcus Green, « One Love », premier biopic consacré à Bob Marley célèbre l’héritage musical et l’engagement de l’icône jamaïcaine, incarnée ici par le charismatique Kingsley Ben-Adir. En salles le 14 février.

Choisir la date du 14 février pour la sortie de ce biopic réalisé par Reinaldo Marcus Green, le premier consacré à la légende du reggae, n’est évidemment pas un hasard… On peut légitimement affirmer que la vie et l’oeuvre de Bob Marley étaient transcendées par l’amour. Celui qu’il portait à son prochain, à la musique, à sa Jamaïque natale, à Jah (Dieu), au message spirituel du mouvement rastafari…

Rita, sa veuve, son fils Ziggy et sa fille Cedella figurent au générique des producteurs.

Outre une impressionnante bande-son qui puise dans l’héritage musical laissé par l’artiste, le cinéaste américain a braqué sa caméra sur une période charnière dans le parcours de Marley: la tentative d’assassinat en 1976, deux jours avant le concert gratuit pour la paix donné à Kingston, son exil forcé en Grande-Bretagne, l’enregistrement d’ « Exodus« , sacré meilleur album du XXème siècle par le magazine Time. « Je veux faire un disque qui va secouer le monde » affirme-t-il dans le film… jusqu’à sa disparition en 1981, des suites d’un cancer, à l’âge de 36 ans.



Des flashbacks reviennent sur l’enfance du jeune métis rejeté par son père, sa rencontre avec Rita ou ses débuts avec les Wailers.

Au-delà des extraits de concerts avec des titres comme « War », « No Woman, No Cry » ou encore « One Love » qui sonnent comme des hymnes, le choix du charismatique comédien britannique Kingsley Ben-Adir (remarqué notamment dans le film « On Night In Miami » où il jouait Malcolm X) pour incarner l’icône jamaïcaine est une réussite.Tout comme celui de Lashana Lynch dans le rôle de Rita.

Au fil des séquences, on suit Marley dans un quotidien rythmé par les échanges avec ses musiciens, ses appels à l’unité et à la paix malgré les violentes manifestations qui ravagent son pays, sa tournée en Afrique puis en Europe, le retour triomphal dans sa demeure jamaïcaine ornée d’une banderole où on peut lire « Bienvenue chez toi rasta » ou encore des moments de complicité avec sa compagne et ses enfants.

On pouvait craindre, en découvrant dès les premières minutes l’image d’un gamin fuyant devant des champs en flammes, que le film joue un peu trop sur la corde sensible, mais il faut bien avouer que, 43 ans après la disparition de Bob Marley, « One Love«  apparaît avant tout comme une passionnante célébration de la musique et de l’engagement de l’homme et de l’artiste.

Annie Grandjanin


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