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Frida Kahlo (c) Culturebox/France 4

Télé. Elle a été l’une des figures les plus célèbre du 20e siècle. Frida Kahlo fut une femme et une artiste passionnée dans son art provocateur comme dans sa vie sentimentale et son amour fiévreux pour le peintre mexicain Diego de Rivera, l’homme de sa vie. Son œuvre et sa personnalité ont bouleversé les codes de son époque et résonnent encore dans les combats d’aujourd’hui. Une icône que Culturebox propose de (re)découvrir au travers d’un beau documentaire diffusé dans le cadre d’une programmation dédiée aux « Femmes de talent ». A voir le 6 mars sur France 4 – 21:00.


Frida Kahlo : son art provocateur « ne faisait aucune concession », brisant les règles et les codes. Pour elle l’art était «son super-pouvoir »


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Frida Kahlo (© Nickolas Muray Photo Archives)

« Nous connaissons tous son visage et son regard. Mais qui était-elle vraiment ? Et pourquoi, plus que jamais, est-elle aussi adulée ?». Le documentaire produit par la BBC présenté ce soir par Culturebox sur France 4, tente de répondre à la question en dressant le portrait de Frida Kahlo, dont l’art provocateur « ne faisait aucune concession », brisant les règles et les codes. Pour elle l’art était «son super-pouvoir ».

Enfant de la révolution mexicaine, Frida Kahlo a eu une vie romanesque dans une période agitée de l’Histoire. Artiste hors norme, sa personnalité fascinait. Elle fréquente un temps Léon Trotski en exil au Mexique après avoir été trompée par son mari, le peintre Diego Rivera, qui avait eu une aventure avec sa sœur, Christina. En 1937, elle dédiera ainsi un autoportrait au révolutionnaire soviétique, accompagné de ces mots « Pour Léon Trotski, avec toute mon affection ».



Elle rencontrera aussi André Breton, le fondateur du mouvement surréaliste qui lui écrira le texte d’introduction de la première exposition de Frida Kahlo à New-York en 1938 à la Julien Levy Gallery. L’occasion pour elle de faire découvrir son œuvre sur la scène internationale.

Elle est heureuse, ses toiles se vendent bien, on parle d’elle dans le New-York Times, les magazines comme Vogue ou Vanity Fair, rencontre le photographe américain Nickolas Muray, dont les portraits feront d’elle une icône.

Sa renommée est telle qu’André Breton organisa pour elle une exposition sur le thème du Mexique, comprenant seulement 18 de ses tableaux au milieu d’objets populaire traditionnels de la culture mexicaine, ce qui la vexera.

A son retour, sa relation avec Diego de Rivera, qui était pourtant très fier qu’elle expose en France, s’enveniment. Ils divorceront en 1939. Elle en fut profondément affectée, jusqu’à tomber en dépression. Mais, les deux artistes s’aimaient trop pour vivre l’un sans l’autre. Ils se remarieront un an plus tard à San-Francisco.

Atteinte de poliomyélite, victime à l’âge de 19 ans d’un grave accident de bus, à partir de 1944 elle souffre énormément de la colonne vertébrale et de la jambe. Elle sera contrainte de porter un corset, qu’elle représenta dans un de ses célèbres tableaux « La colonne brisée ». Amputée, elle dépérit peu à peu en proie à une immense tristesse, perdant toute ses forces et sa vitalité. Elle mourra le 13 juillet 1954, à l’âge de 47 ans. Diego, l’amour de sa vie, décèdera trois ans plus tard d’un cancer.

Victor Hache

  • A voir : Documentaire Frida Kahlo. Le 6 mars sur Culturebox/France 4 -21:00

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