Dix livres de poche à lire en vacances pour faire voyager l’été

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Dix livres de poche" à lire en vacances pour faire voyager l'été. Photo Kostiantyn Li /Unsplash

Le book club de We Culte/Dix livres de poche. C’est l’un des plaisirs les plus simples mais les plus sûrs des vacances : choisir un livre de poche, ou dix, pour s’évader autrement. Qu’on parte loin ou qu’on reste chez soi, les pages tournées sous le soleil n’ont pas leur pareil pour faire voyager l’imaginaire. Cette sélection de romans parus en format poche promet découvertes, émotions et grands horizons. Dix romans, dix voix puissantes nous tendent leurs pages, entre destins intimes et fresques collectives, pour mieux éclairer le monde et ses mystères.

Dix livres de poche pour s’évader autrement cet été et faire voyager l’imaginaire

Dix livres de poche
  • Avec « Bientôt les vivants », Amina Damerdji fait le pari de la mémoire. Elle plonge dans l’Algérie des années noires à travers les destins croisés de deux jeunes femmes, Selma et Maya, qui tentent de se frayer un chemin entre espoir et terreur. Un roman qui dit la peur, l’attente, mais surtout la force des vivants. Une œuvre poignante, au souffle romanesque puissant.
  • Changement total de décor avec « L’allègement des vernis » de Paul Saint Bris, épatant premier roman qui fait du Louvre un terrain de jeu littéraire. Entre intrigues amoureuses et culture pop, l’auteur s’attaque à la toile la plus iconique du musée, La Joconde. Inventif, drôle, inattendu – un régal d’intelligence.
  • Cap au pays du soleil levant avec « Le dernier thé de maître Sohô » de Cyril Gely. Au Japon, à l’ère Meiji, une jeune femme rêve de devenir samouraï. Sa rencontre avec un vieux maître du thé les emmènera jusqu’en France. Conte initiatique, récit d’apprentissage, cette fable élégante mêle avec finesse la tradition du sabre et l’art délicat de la cérémonie du thé.
Dix livres de poche
  • Sophie Divry signe avec « Fantastique histoire d’amour » une sorte d’ovni littéraire : roman noir, comédie sociale, intrigue sentimentale… L’histoire d’un inspecteur du travail et d’une journaliste scientifique embarqués dans une enquête haletante. La romancière y déploie son talent pour ausculter les failles d’un monde contemporain sans jamais perdre le fil du cœur.

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  • Autre coup de maître dans le genre du premier roman : « Mon petit » de Nadège Erika. Sur fond de banlieue parisienne, la narratrice tente de se reconstruire après un drame intime. La perte d’un enfant devient ici le point de départ d’un chant douloureux et lumineux. Une voix rare, à suivre de très près.
  • Plus loin, plus libre, « Stella et l’Amérique » de Joseph Incardona embarque le lecteur dans une folle cavale américaine. Stella est une prostituée pas comme les autres : elle guérit ceux avec laquelle elle fait l’amour. À sa poursuite, une poignée de personnages se met en route dans un road-trip aussi sensuel que spirituel. Décapant, irrévérencieux et profondément humain.
  • Dans « Le tiers pays », Karina Sainz Borgo imagine un territoire hors du monde, où les morts attendent qu’on vienne les enterrer. Au cœur de cette fable, une femme tente d’échapper à la guerre et rencontre une autre âme solitaire. Entre réalisme magique et tragédie contemporaine, l’autrice vénézuélienne signe un roman fulgurant, profondément ancré dans les blessures de notre temps.
Dix livres de poche
  • Changement d’époque avec « L’épouse » d’Anne-Sophie Subilia. À Gaza en 1974, un couple d’expatriés découvre un territoire à vif. À travers le regard de la femme, le roman interroge la place de l’amour, de l’engagement et du quotidien dans les zones de conflit. Subilia excelle dans l’art de faire surgir le romanesque là où on ne l’attend pas.
  • Avec « Poussière blonde », Tatiana de Rosnay se glisse dans les pas de Pauline, femme de ménage à Los Angeles dans les années 60, fascinée par une certaine Marilyn Monroe. La romancière compose une fresque sensible sur l’émancipation féminine, entre biographie imaginaire et portrait d’une époque où tout vacille.
  • Enfin, « L’Hôtel des oiseaux » de Joyce Maynard nous emmène au Guatemala, dans un hôtel devenu refuge pour femmes en souffrance. Une héroïne cabossée par les pertes successives tente d’y reconstruire sa vie. Une histoire d’espoir, d’amitié et de renaissance. L’autrice américaine y déploie son talent de conteuse avec une élégance bouleversante.

Dix histoires à savourer au rythme de l’été, en liberté. Et comme les valises ne sont jamais assez grandes pour contenir toutes les promesses de la littérature, nous vous proposerons bientôt une nouvelle sélection de dix titres. Le plaisir continue !

Henri-Charles Dahlem


Henri-Charles Dahlem
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