Télé. La chaîne Arte rend hommage ce soir à «Ray» Charles, The Genius, qui en dépit de sa cécité, devint une immense star de la soul music. Un biopic réalisé par Taylor Hackford, servi par l’époustouflant Jamie Foxx dans le rôle-titre, qui fut couronné d’un Oscar. L’histoire d’un mythe, qui raconte une vie d’épreuves hors du commun, zébrée d’éclairs de génie, vouée à la musique. Un très beau film porté par un acteur habité et d’une telle intensité, que le spectateur en reste abasourdi. A voir autant qu’à écouter avec une BO magnifique, aux célèbres mélodies, dont l’inoubliable «Georgia on My Mind», titre inscrit dans les mémoires de toutes les générations. Sur Arte, dimanche 25 juillet-20:55


La célébrité n’a jamais quitté Ray Charles et dans la dernière année de son existence, il donna son accord au réalisateur Taylor Hackford pour un biopic qui porterait simplement son prénom «Ray». Un film vibrant qui célèbre la soul music, comme jamais


"ray" charlesNé le 23 septembre 1930 aux USA, à Albany (Georgie) Ray Charles (Raymond, Charles Robinson) fut pianiste, chanteur, compositeur. Malgré une cécité totale, sa mère lui fit suivre une formation musicale très jeune pendant 9 ans.

Traumatisé par la mort accidentelle de son jeune frère, atteint d’un glaucome dès l’âge de 7 ans, Ray Charles reçoit une éducation sévère dans un centre spécialisé. Vers ses 15 ans, il part pour Seattle et commence une carrière de pianiste. Son talent de compositeur aidant, il devient célèbre assez rapidement. Puis il rencontre Quincy Jones qui deviendra son ami. Une vie vouée à la musique et à l’ivresse du succès où il deviendra accroc à l’héroïne, perturbé par le décès de son frère et sa quête de femmes autres que son épouse.


Télé. A voir «Ray» (Charles) : le plus grand soul man de tous les temps


En 1955, à l’âge de 25 ans, il se classe à la 2ème place des Hits avec «I Got a woman» mais son véritable premier grand succès sera «What I say» en 1959. Suivront «Georgia on My Mind», «Hit the road Jack» ou encore «I Can’t stop lovin you», ce dernier vendu à plus d’un million d’exemplaires en 1962. Il atteint enfin ce dont rêvent tous les artistes américains : toucher le public noir mais également le public blanc.

La célébrité ne l’a jamais quitté et dans la dernière année de son existence, il donna son accord à Taylor Hackford pour un biopic qui porterait simplement son prénom «Ray». Il s’est produit pour la dernière fois le 30 avril 2004, Clint Eastwood sur scène à ses côtés, à Los Angeles. Ray Charles a retiré ses lunettes noires définitivement le 10 juin 2004, après avoir mené une carrière extraordinaire, qui a fait de lui le plus grand soul man de tous les temps.


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Le film de Taylor Hackford est captivant, exaltant, porté par l’époustouflant Jamie Foxx (qui a reçu un Oscar pour ce rôle). Les airs les plus célèbres sont interprétés par Ray Charles, pourtant, Jamie Foxx s’est tellement imprégné du personnage qu’il a appris, gestes et mimiques à l’appui, trois chansons qu’on le voit chanter à l’écran. Un très beau film qui célèbre la soul music et le jazz, comme jamais.

Ray Charles, après Harry Belafonte, Sami Davis junior, les acteurs Sidney Poitier et Woody Strode démontrent que dans ces années là, malgré la ségrégation raciale, leur immense talent, leur ténacité, ont fait bouger les lignes.

Jane Hoffmann

  • A voir : «Ray» de Taylor Hackford (2004), avec Jamie Foxx, Kerry Washington sur Arte dimanche 25 juillet à 20:55

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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