Idées cadeaux (2) : Neuf beaux livres à offrir pour Noël

Livres/ Idées cadeaux (2). Bientôt Noël puis le Jour de l’An… Une idée pour des cadeaux ? Des beaux livres, bien sûr ! Dans un deuxième temps, We Culte en a sélectionné neuf. Un nouveau menu riche et varié avec des beaux livres, synonymes de belles lectures et de bonnes fêtes !

L’INDISPENSABLE

 « Le Livre officiel des Jeux olympiques » / Collectif

Se souvenir à jamais… Un été 2024 à Paris et en France. Cent ans après, les Jeux olympiques sont revenus à Paris. On avait promis la catastrophe, ce fut la fête. Pendant huit semaines, Paris fut une fête. Avec, jamais vue jusqu’alors, une cérémonie organisée hors d’un stade, mais à travers la ville sur la Seine. Une cérémonie urbaine orchestrée par le metteur en scène Thomas Jolly.

Puis il y eut les compétitions sportives, tous leurs temps forts qu’on retrouve en majesté dans « Le Livre officiel des Jeux Olympiques. Paris 2024 ». Tous les sports sont là, dans ces pages, dans ce livre format XXL. Les exploits- Léon Marchand le nageur, Armand Duplantis le sauteur à la perche, Teddy Riner le judoka, Milain Lopez le lutteur cubain qui a remporté une 5^ème médaille d’or consécutive… Dans sa préface, Tony Estanguet, maître d’œuvre de l’événement, écrit : « On s’attendait à des exploits, on a vu des héros et des héroïnes… On a retrouvé une fierté qu’on pensait avoir oubliée »…

• « Le Livre officiel des Jeux olympiques ». Collectif. Ed. Hugo Sports, 320 pages, 44,95 €.

ET AUSSI…

 « Devenir cheval » de Yann Arthus-Bertrand et Clara Arnaud

En bordure de la forêt de Rambouillet (Yvelines), la Cense- un haras créé par William Kriegel, ouvrant là une institution de l’équitation éthologique dont la vocation serait de comprendre le cheval et de communiquer cette connaissance au plus grand nombre. Yann Arthus-Bertrand, photographe de grande réputation, monte, lui, à cheval. Et fréquente bien sûr la Cense. Là, il a découvert une autre relation à l’animal. Ce qui est raconté en photos (toutes plus superbes les unes que les autres) dans ce resplendissant livre qu’est « Devenir cheval ». Dans ce projet, le photographe a réuni l’écrivaine-voyageuse Clara Arnaud et l’artiste-cavalière Emilie Haillot. Le résultat : le voyage vers un autre monde auquel, seul, le cheval peut donner accès…

• « Devenir cheval » de Yann Arthus-Bertrand et Clara Arnaud. Actes Sud, 252 p, 45 €.

« Inventer le jardin » de Gilles Clément et Monique Mosser

La proposition est belle, tout comme ce livre. « Inventer le jardin »– sous-titre : « De l’Antiquité à nos jours ». Maîtres d’œuvre de cette promenade à travers les époques et le monde : Gilles Clément- botaniste, paysagiste, écrivain et inventeur du « jardin en mouvement », et Monique Mosser, historienne de l’art, de l’architecture et des jardins. S’appuyant sur les magnifiques collections de la Bibliothèque nationale de France (BnF), les auteur.e.s ont conçu leur livre en quatre temps forts comme quatre parterres. Le jardin lieu de création. Le jardinier artiste et artisan. Le jardin sous l’œil du jardinier. Le jardin, allées et venues. Pour illustrations, des enluminures, des dessins, des estampes ou encore des affiches- pour honorer et magnifier le végétal.

• « Inventer le jardin » de Gilles Clément et Monique Mosser. Seuil / BNF éditions, 256 pages, 45 €.

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« Pop Forever. Tom Wesselmann… » / Collectif

Il y a Andy Warhol, Robert Rauschenberg et Roy Lichtenstein. Mais il ne faudrait pas s’en tenir à ces trois noms quand il s’agit d’évoquer le pop art. Trop souvent, on oublie, on néglige Tom Wesselmann, tout aussi important que les trois sus-nommés. Ce que rappelle « Pop Forever. Tom Wesselmann… », magnifique livre catalogue de la récente exposition que la Fondation Louis Vuitton à Paris lui a consacré. Tout y est, les nus, les natures mortes, les intérieurs, les portraits,… et aussi des séries comme « Great American Nudes » et « Still Lifes ». Sans oublier sa « marque de fabrique » : le collage et les juxtapositions- ne craignant pas d’intégrer au sein d’un tableau des objets (téléviseur, radiateur, sèche-serviettes, lunette de W.C.,…) ou d’emprunter des temps forts de l’histoire.

• « Pop Forever. Tom Wesselmann… ». Collectif. Gallimard / Fondation Louis Vuitton, 348 pages, 45 €.

« Jackson Pollock. Les premières années » / Collectif

Il est né dans les plaines de l’ouest du Wyoming, a été marqué par la culture et les rituels des peuples natifs américains. A 18 ans, il s’installe à New York et se forme au réalisme régionaliste social. Jackson Pollock (1912- 1956) demeure un acteur essentiel de l’art américain, ce que montrait la rétrospective que lui consacrait 1982 le Musée National d’Art Moderne à Paris. Dans l’impeccable « Jackson Pollock. Les premières années », catalogue de l’exposition présentée au Musée national Picasso-Paris, on parcourt l’œuvre de l’artiste, de 1938 et ses premières réalisations influencées par les muralistes mexicains jusqu’en 1947 et ses premiers « drippings »- cette technique du « gouttes à gouttes » dont Pollock deviendra le maître incontesté…

• « Jackson Pollock. Les premières années ». Collectif. Flammarion, 208 pages, 39 €.

« La Beauté du vivant » de Francis Hallé

Auteur d’un indispensable « Atlas de botanique poétique », il est un des grands spécialistes français des arbres et des forêts tropicales. Mieux : ces temps-ci, il travaille aussi à la recréation d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest. Et on retrouve en librairies Francis Hallé avec son impeccable livre au titre délicieux, « La Beauté du vivant ». Cette beauté qui se montre en discrétion à nous, cette beauté que toutefois les naturalistes hésitent à évoquer. Sûrement parce qu’évoquer la beauté du vivant relève souvent de la subjectivité, et non pas de la vérité scientifique. Alors, dans son beau livre avec des illustrations qu’il a dessinées, Francis Hallé n’hésite pas à aller à contre-pensée, et pose la question : la notion de beauté a-t-elle un sens chez les végétaux ?

• « La Beauté du vivant » de Francis Hallé. Actes Sud, 160 pages, 36 €.

« Steven Spielberg. La filmographie intégrale… » de Ian Nathan

Alors adolescent de 13 ans, il affirmait : « Je vais faire des films. Je vais réaliser et produire des films ». Aujourd’hui, un peu plus de soixante après ces mots, il est un des plus importants personnages du cinéma mondial. Ce que nous raconte Ian Nathan dans « Steven Spielberg. La filmographie intégrale du réalisateur culte ». En 180 pages, tout est raconté en mots et photos l’œuvre du cinéaste américain. Pour l’auteur britannique, Spielberg symbolise « l’incarnation de l’idéal hollywoodien » qui veut mêler box-office et dollars, et créativité. Maître du grand écart dans une filmographie monumentale, ce que prouve le livre de Nathan, Spielberg est aussi à l’aise pour « Les Dents de la mer », « E.T. », « Jurassic Park » ou encore « La Liste de Schindler »…

• « Steven Spielberg. La filmographie intégrale… » de Ian Nathan. Gallimard, 176 p, 35 €.

« Sur le fleuve Amazone » de Jean-Christophe Rufin

Médecin, écrivain à grand succès, diplomate et membre de l’Académie française, Jean-Christophe Rufin a fait un grand voyage. En 2020, ainsi, il a descendu le fleuve Amazone au Brésil. Pas moins de 3 000 kilomètres sur des bateaux-bus qui relient villes et villages. Retour en France présentant « Sur le fleuve Amazone », il confie s’être, durant ce voyage amazonien, « livré à un exercice d’abandon ». Dans ses bagages, il y avait aussi une boîte de couleurs et quelques feutres. Avec lesquels il a consigné tant et tant de choses vues, un carnet d’images pour des paysages, des portraits, des végétaux… Confidence de Rufin : « Sans doute, inconsciemment, ai-je senti une parenté secrète entre l’aquarelle et ce monde amazonien fait de couleurs diluées dans les eaux ».

• « Sur le fleuve Amazone » de Jean-Christophe Rufin. Calmann-Lévy, 150 p, 29,90 €.

« Agenda 2025. De bonne humeur » de Sempé

Bien sûr, ordinateurs, tablettes et téléphones portables sont équipés de semainier où il est possible de noter rendez-vous et temps forts de la vie qui va. Mais, il existe encore des éditeurs qui publient des agendas annuels en papier- en « print », comme on dit aujourd’hui. Alors, le choix est simple : soit on acquiert l’agenda basique, aussi gris que triste, soit on achète le bel agenda que l’on conservera, que l’on collectionne- à l’exemple d’« Agenda 2025. De bonne humeur » avec une sélection de dessins définitifs et éternels de Sempé. Quel plaisir de feuilleter, de (re)découvrir le petit monde de Sempé avec, entre autres, cet homme qui confie à un de ses amis : « J’aurais voulu connaître un grand amour qui ravage tout, même mon garage… »

• « Agenda 2025. De bonne humeur » de Sempé. Denoël, 128 pages, 17 €.

Serge Bressan