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Jim Harrison

Livres We Culte. Pour cette semaine de lecture, trois suggestions : on commence avec le « Gengis Khan des lettres », à savoir le grand Jim Harrison pour de l’amour, de l’esprit et de la littérature ; on enchaîne avec un des maîtres du polar « à la française », Henri Loevenbruck, pour des meurtres à la Comédie-Française au 18ème siècle, et on termine avec le retour à la littérature jeunesse de J.K. Rowling, la « papesse » du genre.


Les livres de la semaine : Jim Harrison, Henri Loevenbruck et J.K. Rowling 


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JIM HARRISON : « La Recherche de l’authentique »

En couverture, annonce du programme : l’amour, l’esprit, la littérature… Oui, un sacré programme ! Et tout ça, en un peu plus de 400 pages, proposé par le « Gengis Khan des lettres », par « l’homme qui mangeait les livres », par Jim Harrison, né en 1937 dans le Michigan, mort en 2016 en Arizona. C’est « La Recherche de l’authentique », un recueil de textes inédits. « Big Jim » qui, de son vivant, nous a offert « Légendes d’automne », « Dalva » ou encore « Péchés capitaux », nous rappelle avec tous ces textes combien il était maître dans l’art de la percussion.

L’authentique, avec Harrison, c’est une danse étincelante, étourdissante en cinq temps : un chien dans un jeu de quilles ; flotter : la pêche et l’eau ; années de chien : à propos de la chasse ; le débutant : articles de journalisme sportif, et le Michigan, le Montana et autres lieux sacrés… Au fil des pages, tout l’univers « harrisonien » défile. Il y a des crotales, des Indiens Crow ou Nez Percé qui combattent pour leur liberté, une partie de chasse ou de pêche, voire même un panty abandonné dans le désert. Il y a aussi Neruda, Bukowski, Steinbeck, Thoreau et également de ces imposteurs que Jim Harrison a, toute sa vie,  combattu… au nom de l’amour, de l’esprit et de la littérature !

« La Recherche de l’authentique » de Jim Harrison. Traduit par Brice Matthieussent. Flammarion, 432 pages, 22 €.



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HENRI LOEVENBRUCK : « L’Assassin de la rue Voltaire »

Entre polars et romans historiques, il avance. A bientôt 50 ans, Henri Loevenbruck s’est imposé comme un solide auteur- catégorie romans populaires qu’il faut bon fréquenter. Ainsi, avec son nouveau livre, « L’Assassin de la rue Voltaire », où l’on retrouve son personnage récurrent, Gabriel Joly qui aurait pu inspirer nombre de journalistes spécialistes en investigation. La bande rouge qui ceint le volume promet au lecteur des « meurtres à la Comédie-Française ». Et l’auteur, de confier : « Dans ce roman, j’avais très envie de faire un clin d’œil à Agatha Christie, je ne m’en cache pas. Il y a des scènes où je fais de gros clins d’œil à Hercule Poirot et avec ce côté huis clos, on est presque dans un Cluedo ».

Donc, pour décor la Comédie-Française. On est en août 1789, Paris est secoué par un mouvement qui n’est pas encore la Révolution et Gabriel Joly, jeune journaliste anéanti par la mort de son amoureuse, accepte l’appel du commissaire Guyot. Ce dernier s’interroge, tente de résoudre cette énigme avec des crimes tous plus atroces les uns que les autres commis dans les murs de la Comédie-Française. Pour résoudre l’énigme, le journaliste et le commissaire retiennent, toute une nuit, une vingtaine de personnes, acteurs, techniciens. Aucun doute pour les deux : le coupable est parmi eux…

« L’Assassin de la rue Voltaire » de Henri Loevenbruck. XO Editions, 480 p, 21,90 €.


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J.K. ROWLING : « Jack et la grande aventure du Cochon de Noël »

On oublie la saga « Harry Potter » et ses 500 millions d’exemplaires vendus dans le monde. Et aussi « L’Ickabog ». Parce que voici un nouveau personnage créé par la « papesse » de la littérature jeunesse, J.K. Rowling– un petit garçon prénommé Jack, héros de « Jack et la grand aventure du Cochon de Noël ». Une fois encore, l’auteure embarque lectrices et lecteurs (et pas seulement les jeunes !).

L’histoire : par-dessus tout, Jack tient à son cochon en peluche, il l’a nommé Lo-Cochon- ou encore LC… Ensemble, ils ont partagé tant et tant de moments, des bons, des mauvais. Et puis, veille de Noël, la catastrophe : L-C est perdu. Mais qu’on se rassure : la nuit de Noël est celle des miracles, celle où les jouets prennent vie. Alors, voilà Jack et un nouveau copain, le Cochon de Noël- une peluche légèrement agaçante sur les bords.

Tous deux partent en aventure au pays des Choses perdues. Une aventure aussi magique, étonnante que dangereuse, périlleuse. Avec un art maîtrisé, J.K. Rowling laisse surgir la question : jusqu’où iront Jack et L-C pour sauver le meilleur ami que le garçon a jamais eu ? Le livre est illustré en noir et blanc par le Britannique Jim Field, auteur des dessins de, entre autres, « La Lettre de mon grand-père » de Michael Morpugo.

« Jack et la grande aventure du Cochon de Noël » de J.K. Rowling. Illustrations de Jim Field. Traduit par Jean-François Ménard. Gallimard Jeunesse, 354 pages, 20 €.

Serge Bressan

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