Rencontres d'Arles 2024
Rencontres d'Arles 2024 : Mary Ellen Mark. La famille Damm dans sa voiture, Los Angeles, California, 1987. Avec l’aimable autorisation de The Mary Ellen Mark Foundation / Howard Greenberg Gallery

Les Rencontres d’Arles 2024, sous le thème « Sous la surface », explorent les récits cachés, les réalités non-dites et les histoires humaines profondes. Cette thématique explore des thèmes sous-jacents avec un accent particulier sur la créativité et la représentation souvent négligée des femmes photographes​. Cet événement annuel, qui se tient du 1er juillet au 29 septembre, met en lumière la créativité et la richesse de la photographie contemporaine à travers dix expositions majeures à ne pas manquer.


Rencontres d’Arles 2024 : un rendez-vous incontournable pour les amateurs de photographie, qui offre un panorama riche et varié de l’art photographique à travers le monde


Rencontres d'Arles 2024
Rencontres d’Arles 2024 : Mary Ellen Mark. Baiser dans un bar, New York, 1977. Avec l’aimable autorisation de The Mary Ellen Mark Foundation / Howard Greenberg Gallery

Mary Ellen Mark : Rencontres [Encounters]

À travers l’exposition Mary Ellen Mark : Rencontres [Encounters], découvrez l’univers poignant de l’une des photographes les plus emblématiques du XXe siècle. Mark nous plonge dans des réalités souvent ignorées, capturant l’essence des enfants des rues de Seattle, des travailleurs du sexe de Mumbai et des femmes institutionnalisées dans l’Oregon. Chaque cliché est un témoignage brut et sans concession des luttes humaines, enrichi par des documents d’archives rares tels que des feuilles de contact et des notes personnelles. Cette rétrospective, organisée par la Fondation C/O Berlin et la Fondation Mary Ellen Mark, est une invitation à explorer l’humanité dans toute sa vulnérabilité et sa force​.

Reflection – 11/03/11

Reflection – 11/03/11 nous transporte au cœur du Japon post-catastrophe, où le tremblement de terre et le tsunami de 2011 ont laissé des cicatrices indélébiles. À travers les lentilles de divers photographes japonais, l’exposition explore non seulement la dévastation matérielle, mais aussi la résilience et la reconstruction des communautés affectées. Ce travail poignant documente les conséquences tangibles et intangibles de la catastrophe, offrant une réflexion profonde sur la capacité humaine à surmonter l’adversité​​.

Ama par Uraguchi Kusukazu

Plongez dans l’univers ancestral des Ama, ces femmes de la mer japonaises, avec l’exposition de Uraguchi Kusukazu. Pendant plus de trente ans, Kusukazu a capturé la vie de ces plongeuses qui récoltent algues et ormeaux sans équipement moderne. Ses photographies révèlent un monde où tradition et nature se rencontrent, immortalisant des scènes de plages, des portraits intimes et des festivals d’été. Cette collection est une ode à la persévérance et à la beauté d’une pratique millénaire menacée par le temps​.

Beirutopia par Randa Mirza

L’exposition Beirutopia de Randa Mirza explore la transformation sociopolitique de Beyrouth sur deux décennies. À travers sept œuvres, Mirza scrute les changements urbains et les défis contemporains de la ville, mélangeant architecture, histoire et politique. Ses photos capturent la dualité d’une ville en perpétuelle reconstruction, reflétant à la fois l’espoir et la désillusion. Cette exposition est un miroir de l’évolution de Beyrouth, entre passé glorieux et futur incertain​.

I’m So Happy You Are Here

I’m So Happy You Are Here met en lumière les contributions de 25 femmes photographes de différentes générations. Cette exposition comble les lacunes historiques de la photographie en matière de genre, présentant des œuvres de pionnières et de contemporaines. Les photographies couvrent des thèmes variés allant de l’intime au politique, offrant une réévaluation nécessaire et inspirante du rôle des femmes dans l’histoire de la photographie. C’est une célébration de la diversité et de la richesse de perspectives féminines dans le domaine​​.



Rencontres d'Arles 2024
Rencontres d’Arles : affiche de l’édition 2024 signée Cristina Middel

Cristina de Middel

Cristina de Middel nous invite à une réflexion complexe sur la migration entre les États-Unis et le Mexique. À travers son objectif, elle dépeint les espoirs et les tragédies des migrants, capturant des moments de vie et de lutte. Ses œuvres offrent une vision humaniste et nuancée de la crise migratoire, remettant en question les perceptions et les politiques. Cette exposition est une exploration visuelle de l’humanité en mouvement, un témoignage puissant des frontières physiques et émotionnelles​.

Sophie Calle

Dans les Cryptoportiques, Sophie Calle présente une série d’images altérées par la moisissure de son unité de stockage. Ces photographies, transformées par les éléments, deviennent des œuvres d’art en elles-mêmes, symbolisant la décomposition et la mémoire. L’exposition est une réflexion sur l’éphémère et la persistance, où chaque image raconte une histoire de perte et de transformation. Calle nous invite à contempler la beauté dans la détérioration et à réfléchir sur la nature de la mémoire et de l’oubli​​​​.

Alassan Diawara/Zineb Sedira – Partitions sédimentaires

Partitions sédimentaires réunit les travaux d’Alassan Diawara et de Zineb Sedira au Carré d’Art de Nîmes. L’exposition explore les dynamiques des familles françaises et la jeunesse, offrant un aperçu intime et sociologique de la vie contemporaine. Leurs œuvres interrogent les notions d’identité, de mémoire et d’appartenance, tissant des récits visuels qui sont à la fois personnels et universels. C’est une plongée dans le tissu social de la France moderne, vue à travers les yeux de deux artistes engagés​ .

El Grupo de Cali

L’exposition sur El Grupo de Cali offre une rétrospective fascinante sur ce collectif colombien des années 1970 et 1980. Connu pour ses œuvres contre-culturelles, le groupe mélangeait références gothiques et critiques sociales. Leurs photographies sont imprégnées d’une esthétique sombre et poétique, reflétant les turbulences politiques et culturelles de leur époque. Cette exposition est une invitation à découvrir une vision alternative et provocatrice de la réalité colombienne à travers l’objectif de ce groupe révolutionnaire​​.

Stephen Shames : Female Black Panthers

Stephen Shames présente une exposition puissante sur les Female Black Panthers au Centre de la Photographie de Mougins. Ses photographies capturent la force et la détermination des femmes au sein du Black Panther Party, mettant en lumière leur rôle crucial dans le mouvement. Les images révèlent des moments de lutte, de solidarité et de résilience, offrant un témoignage visuel de l’engagement et du courage de ces femmes. C’est une célébration de leur contribution essentielle à l’histoire des droits civiques​​.

We Culte 

Rencontres d’Arles 2024 : Du 1er juillet au 29 septembre. Toutes les informations sur le site du festival.

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