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Calogero : le chanteur-bassiste fait son grand retour avec "A.M.O.U.R", son nouvel album (c) Marcel Hartmann

Musique. Trois ans après son précédent disque «Centre Ville », Calogero fait son grand retour avec « A.M.O.U.R » : un magnifique nouvel opus aux accents pop-rock, classé directement N°1 au Top albums, dans lequel il se réinvente brillamment au travers de 11 chansons émouvantes, au souffle romantique et symphonique. Un registre à découvrir en live lors de sa prochaine tournée qui débutera en janvier 2024.


Calogero : Formidable et talentueux mélodiste, le chanteur-bassiste à l’art de composer et d’interpréter des chansons à caractère sentimental qui font décoller


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Calogero (c) Marcel Hartmann

Avec « Centre Ville » son précédent opus sorti en 2020, Calogero évoquait nos vies marquées par le confinement et la solitude. Aujourd’hui, il se fait plus lumineux et revient avec un album, le 9e de sa carrière, au titre slogan « A.M.O.U.R ». Cette chanson aux paroles scandées qui ouvre le disque est un hymne au vivre ensemble et au besoin d’aimer : « l’amour c’est souvent tout ce qu’on attend, tout ce qu’on nous apprend à l’envers » lance-t-il, entouré de chœurs.

Le chanteur-bassiste ne nous avait pas habitué à un style aussi musclé depuis ses débuts en 2000 et son premier enregistrement «Au milieu des autres ». Une vraie claque musicale d’entrée, qui surprend par ses ambiances pop-rock punchy, avec force guitares et batteries qui bastonnent.

Nous voilà embarqués dans le nouvel univers de l’artiste qui se réinvente brillamment en offrant une nouvelle couleur à son répertoire. A l’image du titre « Donne » aux contours funk, dans lequel il invite à tout donner autour de soi, pour se sentir exister plus fortement.

Bien sûr, les bons sentiments ne sont jamais loin. Mais au fond ne vaut-il pas mieux s’en remettre à l’amour et au partage pour tenter d’inventer un monde plus humain?

L’auteur de « En apesanteur », « Si seulement je pouvais lui manquer » ou « Face à la mer » laisse parler son cœur et se confie dans « Juste une chanson »: « je ne voulais pas faire dans la finance » chante-t-il, se prononçant contre le formatage musical ambiant. Il rappelle ainsi que son rêve a toujours été d’être libre pour simplement créer des airs « pour les filles et les garçons » et « faire danser dans les maisons ».

Il parle du mystère de l’amour, cette chose tellement inexplicable, de non rupture, de vies sentimentales pas toujours heureuses mais aussi d’espoir d’histoires d’A qui finiraient bien, comme dans la sublime « Dénouement heureux », sans doute la chanson la plus triste du disque, aux paroles signées de la chanteuse et autrice Marie Poulain, laquelle interprète avec lui dans « Le Hall des départs ».



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Calogero (c) Marcel Hartmann

Plus loin, il partage sa voix dans un beau duo avec Gaëtan Roussel de Louise Attaque dans «La Nuit n’est jamais noire », un titre sous tension qui résonne comme une note d’optimisme dans ce monde sombre, où tout semble si souvent, brouillé, perdu: « il y a toujours une étincelle » chante Calogero, quelques chose qui aide à reprendre goût à la vie et ravive la flamme redonnant confiance en l’existence.

Né d’une famille italienne, Calogero a grandi à Echirolles (Isère). Dans « Derrière ma fenêtre », il se remémore son enfance : les décors de HLM, les terrains vagues qu’il voyait depuis sa chambre, le besoin très tôt de découvrir ce qu’il y avait au-delà des murs et l’envie de partir de ce monde trop gris à « trois lettres » (« APL », « PMU…») pour respirer un autre air.

Formidable et talentueux mélodiste, Calogero à l’art de composer et d’interpréter des chansons à caractère sentimental qui font décoller. Il le prouve une fois encore avec l’émouvante « Rien comme les autres », où il évoque son désir d’un amour aussi unique qu’absolu.

Il revisite ainsi joliment la carte du Tendre, avec un album de 11 titres portés par des mélodies universelles au souffle romantique et symphonique.

Un disque qui se clôt par une ode à toutes les « Marie », chanson prière qu’il voit comme « personnelle et féministe », écrite par l’auteur et poète Paul Ecole. Un répertoire qu’il va maintenant dévoiler sur scène, avec une tournée qui débutera en janvier, dont le point d’orgue sera la concert qu’il donnera à la Défense Arena le 9 mars 2024.

Victor Hache

  • Album : Calogero « A.M.O.U.R »Barclay/Universal

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