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Pour accompagner le lancement de son nouvel album, The Rising of the Son, le chanteur a donné cet été une série de concerts acoustiques dans plusieurs villes très tôt le matin, pour mieux évoquer l’idée de renaissance.

Qui l’eût cru ? Il y a des artistes qui aiment se lever tôt ! C’est le cas de Patrice qui adore se produire aux aurores : « Pourquoi ne pas changer tout et remettre en question la manière dont on fait les choses ? confie le chanteur. Le matin, les gens ont un esprit superpositif. On est comme des enfants parce qu’il y a quelque chose de nouveau qui nous attend. » À l’occasion du lancement de son nouvel album The Rising of the Son, il a donné cet été, très tôt le matin, quelques concerts acoustiques dans plusieurs villes (Lyon, Strasbourg, Berlin, Cologne, Arcachon…), accompagné d’une simple guitare.
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Lundi, c’est à Paris, sur les marches du Sacré-Cœur, qu’il a chanté à l’aube, devant un parterre de 1 000 personnes qui avaient fait le déplacement pour l’écouter, en regardant le soleil se lever sur la capitale. « C’est juste pour célébrer le dieu soleil, sourit-il. Quand on se lève tôt, on a toute la journée devant nous. On peut tout faire et même changer le monde ! »

The Rising of the Son est un disque dans lequel il évoque l’idée de renaissance : « Chaque jour, c’est comme une nouvelle façon de voir la vie. C’est un peu comme la naissance d’un enfant, une lumière, une nouvelle conscience. » Pour Patrice, chanter en étant au plus près de son public, c’est une manière de partager et d’échanger encore plus. Une relation basée sur la recherche de l’authenticité à laquelle il tient beaucoup : « Dans un monde où tout va vite, c’est important de pouvoir voir quelqu’un dans toute sa vérité, sa sincérité. Je fais aussi des concerts devant des milliers de gens. C’est une autre émotion, mais ce n’est pas aussi spécial qu’un concert acoustique au lever du jour. Il y a des gens que j’adore comme Stevie Wonder ou Bob Dylan. Si c’était possible, j’aimerais les voir de cette façon, proches, sans micro, sans artifice. Pour moi, c’est la meilleure façon de voir un artiste. »
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Né près de Cologne, d’une mère allemande et d’un père sierra-léonais, Patrice Bart-Williams est au croisement d’un métissage musical, où se mêlent reggae, dub, hip-hop, électro, soul et pop, qui traduit son appartenance afro-européenne. « Ma culture est métissée, dit-il. Avant, les frontières musicales étaient bien définies. Aujourd’hui, tous les styles se mélangent. Mon album, c’est un best of de tout ce que j’aime. » Il a inventé un mot pour définir son univers, le « sweggae music », qui fait écho à la mixité culturelle de l’époque alliée à une cool attitude. Résultat, un album très groovy, comprenant de nombreux invités (Busy Signal, Cody Chesnutt, Selah Sue, Don Corleon, Ikaya), porté par des titres qui connaissent déjà un beau succès en radio. À l’image du dansant Cry Cry Cry ou encore de Alive et Boxes.

 The Rising of the Son. Because music.
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Patrice à Rock en Seine 2013

Sierra Leone au cœur 

Pour Patrice, son album est aussi un retour vers le père, écrivain sierra-léonais engagé, réalisateur de films, décédé lorsqu’il avait douze ans. « Il m’a beaucoup inspiré » dit-il. Il garde des liens avec la Sierra Leone, pays d’Afrique de l’Ouest dont il est originaire et où il se rend souvent. « J’y ai donné un concert, lors d’un hommage à mon père. J’ai fait des ateliers dans une école musicale et tourné un court métrage avec des jeunes. Je garde ce pays dans mon cœur. »

 

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