pour qui sonne le glas
"Pour qui sonne le glas" : Ingrid Bergman et Garry Cooper

Télé. «Pour qui sonne le glas» de Sam Wood traite d’une belle histoire d’amour pendant la guerre civile d’Espagne en 1936. Un Américain décide de combattre aux côtés des Républicains espagnols contre l’armée du général Franco. Enrôlé dans un groupe de maquisards, il doit faire sauter un pont. Il sera aidé par le chef, sa femme, d’autres résistants dont une jeune fille, dont il va tomber amoureux… NOTRE AVIS (****) : un film captivant, romantique, mêlant l’action à la passion qui aborde la question du sacrifice. Un récit sur l’héroïsme, inoubliable, tiré d’un roman magistral d’Ernest Hemingway, porté par les immenses Gary Cooper et Ingrid Bergman. A voir dimanche 3 juillet sur Arte -20:50.


« Pour qui sonne le glas » : un amour héroïque durant la guerre d’Espagne


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« Pour qui sonne le glas » : une belle histoire d’amour pendant la guerre civile d’Espagne en 1936

L’HISTOIRE

Juillet 1936. La guerre entre Espagnols de deux camps que tout oppose a commencé. Robert Jordan (Gary Cooper), un Américain rejoint l’armée républicaine pour les aider à battre l’armée du général Franco, allié aux nazis. Dans le groupe auquel il appartient à présent, il tombe amoureux de Maria (Ingrid Bergman) que le chef des maquisards, Pablo (Akim Tamirov) a recueillie et qui est devenue sa maîtresse. Ils doivent faire sauter un pont en Castille.

NOTRE AVIS (****)

Le livre d’Ernest Hemingway «Pour qui sonne le glas» se divise en plusieurs thèmes : la camaraderie, la mort (les maquisards doutent de sortir vivants de leur mission) et le suicide (se donner la mort ou se faire tuer par un ami pour ne pas être pris vivant), comme dans le poignant roman d’André Malraux «La Condition humaine». Le film de Sam Wood suit au plus près le récit d’Hemingway, lui aussi en Espagne aux côtés des insurgés.



Ce qui marqua les spectateurs à l’époque de sa sortie ne fut pas le fond très politique de l’histoire mais la passion qui a pu s’emparer des deux héros – Gary Cooper et Ingrid Bergman – magnifiques amants.

«Pour qui sonne le glas» est un grand classique du cinéma de Hollywood où l’image de femmes fortes, courageuses, est déjà longuement mis en avant. Un film captivant, romantique, mêlant l’action à la passion auquel s’ajoute la réflexion sur le sens du sacrifice.

Les deux protagonistes bouleversants sont des acteurs immenses, Gary Cooper pudique, en retenue, et Ingrid Bergman belle, dotée d’un sourire lumineux.

Jane Hoffmann

  • A voir : «Pour qui sonne le glas» (1943) de Sam Wood avec Gary Cooper, Ingrid Bergman, Akim Tamirov sur Arte dimanche 3 juillet à 20:50.

  • La guerre civile espagnole opposa de juillet 1936 à mars 1939 le gouvernement républicain (Front populaire élu démocratiquement) à un coup d’état militaire dirigé par le général Franco. Ce dernier l’emporta avec l’aide de l’Allemagne nazie et de l’Italie de Mussolini. Il y eut près de 800 000 nationalistes franquistes et autant de Républicains face à face. Ces derniers demandèrent l’aide (armes et munitions) à l’Angleterre, à l’URSS et à la France, d’où la création des Brigades internationales, qui compta environ 35 000 volontaires, majoritairement des communistes. Des Américains rejoignirent eux aussi les Brigades.
  • Léon Blum (Front populaire français) n’aida pas les Républicains, ayant du reculer devant l’opposition virulente des partis de droite et des radicaux en France.
  • Cette guerre civile fit plus d’un million de morts – fusillés ou victimes de représailles sanglantes – et 630 000 personnes victimes de disette et de maladie.

 

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