Le parc du château de Kerlevenan

Festival pluridisciplinaire écoresponsable et lieu de solutions alternatives et d’expérimentations environnementales, La P’Art Belle va lancer sa première édition le 10 août au cœur de la presqu’île de Rhuys, dans le magnifique parc du château de Kerlevenan, à Sarzeau (Morbihan – 56). On y attend notamment The Breath, duo folk alternatif irlandais basé à Manchester, signé sur le label Real World Records, qui donnera un concert unique en France.

La P’Art Belle, un festival artistique écoresponsable engagé dans le développement durable, qui s’est fixé pour objectif d’aider à construire des alternatives simples pour préserver les territoires et l’environnement

le chateau de kerlevenanFestival pluridisciplinaire écoresponsable et artistique, La P’Art Belle est en pleine préparation. L’événement, dont la première édition aura lieu le 10 août 2019, va se dérouler dans le magnifique site naturel de la presqu’île de Rhuys, dans le Golfe du Morbihan (56). Plus précisément au domaine de Kerlevenan à Sarzeau et son parc de 30 hectares, un cadre verdoyant exceptionnel aux arbres centenaires, au milieu duquel trône un superbe château classé au titre des monuments historiques, de style italien du XVIIIè siècle.

Louise Robert, fondatrice du festival La P’Art Belle

Un paysage de carte postale où chacun, acteurs locaux, artistes, public, est invité à penser au monde de demain, à prendre sa part de responsabilité en limitant son empreinte écologique. D’où le nom du festival La P’Art Belle avec un P’ mettant en valeur le mot «art», ciment de ce événement original engagé dans le développement durable, qui s’est fixé pour objectif d’aider à construire des alternatives simples pour préserver les territoires et l’environnement. Un festival écolo ? « Ce n’est pas le terme confie Louise Robert, fondatrice de la P’Art Belle « C’est un festival expérimental qui va tester des solutions qu’on optimisera au fil des éditions. Un festival qui entend sensibiliser les publics, mais aussi qui se questionne. En tant que producteur d’événement, on se dit « comment on peut limiter notre empreinte écologique surtout sur un lieu exceptionnel comme le parc de Kerlevenan. On est sur le Golfe du Morbihan avec ses problématiques précises, d’où notre volonté de faire intervenir les acteurs de ce territoire. C’est pour cette raison que cela s’appelle La P’Art Belle qui donne « la part belle » à des initiatives locales investies en ce sens ».

L’histoire de La P’Art Belle, c’est un peu comme deux planètes qui s’alignent. Celle de Louise Robert jeune organisatrice d’événements culturels originaire de La Roche-Bernard (Morbihan -56), qui a notamment travaillé à la communication des Francofolies de La Rochelle, et celle de la famille de Gouvello, propriétaire du domaine du château de Kerlevenan depuis 1641, où se déroulent des visites guidées l’été et déjà ouvert à plusieurs événements comme les Rendez-vous au jardin en juin et les Journées européennes du patrimoine  en septembre. Contactée par Louise Robert, la famille a été immédiatement séduite par l’idée de créer un festival à l’esprit écoresponsable qui souhaite sensibiliser autour de la question du dérèglement climatique : « Nous souhaitons faire vivre ce site en accueillant beaucoup d’intervenants, non seulement pour la famille, mais pour l’ouvrir à l’extérieur » explique Gwénola de Gouvello, une des sept sœurs propriétaires des lieux. « Nous avons eu à l’occasion de la journée Parcs et Jardins de Bretagne en 2018, de rencontrer Louise Robert qui nous a fait part de son projet lequel rentrait tout à fait dans ce que nous aimions pour ce parc ». « On pourrait appeler ce festival la «Part belle» à l’environnement concret » sourit-t-elle.

Une nouvelle expérience pour le domaine de Kerlevenan à laquelle vont participer de nombreux intervenants locaux. A l’image de l’association de préservation de l’environnement et de la biodiversité Bretagne Vivante, qui organisera une conférence de sensibilisation des publics, autour du dérèglement climatique et de la montée des eaux sur le territoire: « L’idée c’est de faire prendre conscience » avance Patrick Philippon, Vice-Président Morbihan de Bretagne Vivantequi compte 3600 adhérents : « le festival est sur un territoire extraordinaire qui est convoité, un milieu en même temps très fragile. Notre rôle est de bien comprendre comment ce milieu réagit et ensuite d’attirer l’attention auprès des décideurs ». L’association prévoit également plusieurs animations durant la journée de La P’Art Belle : «Il y aura des ateliers pour les enfants, les adultes. On peut promener les gens et leur montrer les arbres, les oiseaux. A travers ça, c’est aussi développer les sens, l’ouïe, la vue. Et nous imaginons  une conférence avec nos experts naturalistes, scientifiques…» précise Patrick Philippon.

Festival à taille humaine, La P’Art Belle compte limiter à 1500 personnes maximum le nombre d’entrées sur le site. Une jauge raisonnable en lien avec la démarche de protection de la nature de la manifestation, dont la programmation sera à la mesure de l’événement. Côté concerts, on attend notamment The Breath, duo folk alternatif irlandais basé à Manchester, signé sur le label Real World Records; une création inédite « System B« , née d’une collaboration entre le claviériste Jean-Philippe Dary et le saxophoniste Guillaume Perret sur la bande-originale du film documentaire « 16 levers de soleil » et peut-être un Bagad traditionnel. Il y aura des ateliers/jeux découverte de l’algoculture, de l’apiculture ; une exposition photos proposée par la navigatrice Anne Quéméré et l’association Ar’images ; une projection visuelle « low tech » et sans vidéo-projecteur inédite (réalisée par le collectif Oyé) sur la façade du château ainsi qu’un pique-nique géant avec un menu réalisé par le chef Arnaud Domette, du Kerstéphanie, restaurant à Sarzeau.

La navigatrice Anne Quéméré
Dans le parc du château de Kerlevenan, on pourra voir une exposition proposée par la navigatrice Anne Quéméré

A noter qu’un partenariat entre La P’Art Bell, TickEthic, solution de billetterie écoresponsable et la société bretonne EcoTree, permettra tous les dix billets vendus, de planter un arbre sur un projet de forêt maîtrisée dans le Morbihan. Enfin, on peut, si on le souhaite, aider le festival au budget relativement modeste (35 000 euros), qui pour le moment ne peut pas prétendre aux subventions, en faisant un don sur la plateforme de financement participatif Proarti.fr. Une manière d’encourager cet événement à l’esprit citoyen qui souhaite mettre en pratique de nouvelles manières de produire et vivre pour le bien de la planète.

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