rudolf noureev l'attraction terrestre
"Rulolf Noureev, l'attraction terrestre" : un passionnant documentaire à voir sur Culturebox/France 4 (c) Fondation Noureev

Télé/Rudolf Noureev l’attraction céleste. Il fut l’un des plus grands danseurs du 20è siècle. Le célèbre danseur et chorégraphe Rudolf Noureev est mort il y a trente ans. Pour cet anniversaire, Culturebox nous invite à découvrir un documentaire passionnant de Sonia Paramo, qui n’est pas réservé aux seuls amateurs de danse classique. Un programme suivi du ballet « Raymonda » dans lequel on peut admirer la virtuosité de ce véritable phénomène. NOTRE AVIS (***) : La danse classique est rare à la télévision, une belle occasion de profiter de cette soirée entièrement consacrée à cet artiste de génie qui a profondément marqué l’histoire du ballet. A voir vendredi 6 janvier 2023 sur France 4 -21:10.


« Rudolf Noureev, l’attraction céleste » : un documentaire passionnant consacré à cet artiste de génie qui a profondément marqué l’histoire du ballet


Il y a trente ans exactement, Rudolf Noureev mourrait du sida. C’était le 6 janvier 1993. Pour cet anniversaire, l’émission Culturebox sur France 4 invite à découvrir un beau documentaire réalisé par Sonia Paramo, « L’Attraction céleste ».

Celui qui fut le plus célèbre danseur du 20ème siècle, Rudolf Noureev, est né dans un train pour la Sibérie le 17 mars 1938. La grande virtuosité du danseur et chorégraphe le plus doué de sa génération le fit remarquer rapidement, notamment du Kirov, qu’il intègre en 1958. Lors d’une tournée internationale en 1961, il demanda – et obtînt – l’asile politique en France et travailla pour les chorégraphes George Balanchine, Martha Graham, Roland Petit, puis Maurice Béjart. Il rencontre Erik Bruhn, danseur étoile du Ballet royal du Danemark et part pour Copenhague. Puis il est l’invité permanent du Royal ballet de Covent Garden à Londres jusqu’en 1977, grâce à son talent, également à Margot Fonteyn,  étoile, très remarquée dans son interprétation de « Gisèle ».

C’est à partir de 1963 qu’intéressé par la mise en scène des ballets, il remonte les célèbres chorégraphies de Marius Petipas : « Casse-Noisette », « Le Lac des cygnes », « La Belle au bois dormant », « Raymonda »…  L’année 1984 voit alors l’apothéose de sa carrière où il est nommé directeur de la danse de l’Opéra de Paris. Son « Lac des cygnes » est un immense triomphe et il fait renaître la compagnie française qui s’était un peu assoupie.



En 1989, il obtient enfin l’autorisation de revenir en URSS. Il retrouve le théâtre du Kirov, qu’il avait quitté en 1961, et danse pour son public « La Sylphide ». C’est la consécration.

A partir de 1990, après avoir dansé « Le Chant du compagnon errant » à l’Opéra de Paris, il ne fait plus que de la direction d’orchestre. Affaibli par la maladie, amaigri, sa chorégraphie de « La Bayadère » (d’après Marius Petipas) est donnée le 8 octobre 1992. Il meurt à l’âge de 54 ans à l’hôpital le 6 janvier 1993, il y a trente ans. Il sera inhumé au cimetière russe de Sainte-Geneviève des Bois en région parisienne.

C’est Rudolf Noureev qui a donné toute sa place au danseur masculin, ce qui n’était pas le cas jusqu’à son arrivée à la chorégraphie où, depuis le 19ème siècle, c’est la danseuse qui était le centre de la scène… S’il est douloureux de penser qu’il est disparu trop tôt, on peut, heureusement, revoir les films de la plupart de ses ballets.

Jane Hoffmann

  • A voir : « Rudolf Noureev l’attraction céleste  » (2008) de Sonia Paramo, vendredi 6 janvier 2023 sur France 4 à 21:10, suivi du ballet « Raymonda » à 22:05.

 

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