L’Épée est la vraie surprise de la rentrée musicale. Formé de l’actrice et chanteuse Emmanuelle Seigner, du duo The Limiñanas et d’Anton Newcombe, le groupe sort « Diabolique« , un excellent premier album rock garage psyché aux influences 60/70. A découvrir en live lors de la tournée européenne de ce quatuor à suivre de près, qui sera dès le 21 septembre au Festival Levitation France à Angers et en concert à La Cigale à Paris le 14 décembre.
Voilà un album purement « Diabolique« ! On a beau le réécouter dans tous les sens, on n’y compte aucun morceau raté. Ce qui est plutôt rare aujourd’hui. On a hâte de découvrir l’Épée en live. Le groupe sera en concert à La Cigale le 14 décembre et en tournée européenne dès septembre
Voilà un album purement « Diabolique« ! On a beau le réécouter dans tous les sens, on n’y compte aucun morceau raté. Ce qui est plutôt rare aujourd’hui. Un sans faute pour un disque imaginé par une bande de fous de rock garage, à l’origine du groupe l’Épée, lequel signe cet opus aussi vibrant qu’envoûtant qui va marquer fortement la rentrée musicale.
Formé de l’actrice et chanteuse Emmanuelle Seigner, du duo français The Limiñanas et de l’Américain exilé à Berlin Anton Newcombe, leader de The Brian Jonestown Massacre, le groupe nous emmène dès les premières mesures, dans un registre aux influences 60/70, qui ont fondé la construction musicale de ses protagonistes. Un voyage où l’Épée joue sur les codes et les références rock maintenues à distance avec élégance, sur des arrangements abrasifs et sauvages mêlant vintage et sonorités très actuelles. Comme une manière de transmission. « C’était drôle de jouer avec cette mythologie » raconte Lionel, leader de The Limiñanas, compositeur avec Anton Newcombe de la plupart des morceaux du quatuor, qui se souvient d’avoir passé son adolescence à chiner des vinyles d’import anglo-saxons chez les disquaires de Perpignan, dont le groupe est originaire : « je tenais à ces clins d’œil, à ces musiques sur lesquelles nous nous sommes tous construits. »
Réalisé entre Paris, Cabestany (Pyrénées-Orientales) et Berlin, « Diabolique » invite à une intense plongée musicale où se croisent rock et riffs de guitares tranchants, mélodies aux contours sombres et mystérieux façon Lou Reed et ambiances psyché. Le tout emmené par l’excellente Emmanuelle Seigner , qui s’est lancée dans la musique avec deux albums solos et une collaboration avec le groupe de rock Ultra Orange. Tombée amoureuse de The Limiñanas, avec lequel elle a participé à l’album « Shadow People« , elle est ici en totale fusion avec l’univers inventif de l’Épée, dont le nom quelque peu gothique (voir le titre The Last Picture Show) a été trouvé à la suite d’un rêve d’Anton Newcombe : « j’aime le côté guerrier du nom » sourit Emmanuelle Seigner « je préfère cent fois que ça sorte sous un nom de groupe, que sous le mien! Ce n’est que logique après l’implication de chacun. L’esprit de groupe, de gang m’a toujours attirée. J’aime l’idée de partage. Je n’étais pas heureuses de mes albums solos, je suis surexcitée par la tournée à venir. »
Projet un peu barré au son personnel, « Diabolique » est un album affûté, comme on en n’a pas entendu depuis longtemps en France. Avec en prime la voix du Nick Cave français Bertrand Belin sur « On dansait avec elle« . On a hâte de les voir en live! Le groupe dont la tournée commencera le 21/09 au Chabada à Angers (Festival Levitation France) sera le 14 décembre à La Cigale à Paris et en tournée européenne dès septembre.
Album « Diabolique« , sortie le 6 septembre – Because Music.
Lire également: Rock garage.The Liminanas, les sixties dans la peau : https://www.weculte.com/featured/rock-garage-the-liminanas-sixties-peau-2/