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Harry Potter fête ses 25 ans de succès

Livres/Harry PotterEn 1997, paraissait « Harry Potter à l’école des sorciers ». Succès immédiat pour les aventures d’un gamin apprenti-sorcier et de deux de ses ami.e.s. L’auteure, la Britannique J.K. Rowling, a écrit six autres livres pour une saga autant lue par les enfants que leurs parents… et qui demeure, vingt-cinq ans plus tard, un phénomène éditorial.


Harry Potter : plus de 500 millions d’exemplaires ont été vendus et la série est traduite dans 80 langues à travers le monde  


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Harry Potter: un phénomène éditorial depuis 25 ans

Un voyage en train entre Londres et Manchester, un jour de 1990. Parmi les passagers, une jeune femme de 25 ans. Elle écrit. Son manuscrit a été envoyé à diverses maisons d’éditions. Onze envois, autant de refus… et un appel de l’éditeur Bloomsbury qui envisage le lancement d’un département jeunesse.

Il va publier ce manuscrit envoyé par J.K. Rowling, née Joanne Rowling le 31 juillet 1965 à Yale- on apprendra plus tard qu’elle est issue d’une famille modeste, a écrit sa première « histoire » à 6 ans, étudié à l’université d’Exeter et à la Sorbonne à Paris (diplômée en littérature française et philologie), travaillé pour Amnesty International ou encore enseigné l’anglais et le français… Et puis, elle a envoyé ce manuscrit- un texte dans le monde de la magie, et elle sait déjà qu’il y aura sept volumes. Pas un de plus mais aussi pas un de moins !

En 1997 en Grande-Bretagne, donc Bloomsbury publie « Harry Potter à l’école des sorciers »– un livre classé dans la catégorie « low fantasy » avec un premier tirage de 500 exemplaires. Peu après, une version française suit- la première de nombreuses traductions…

Résumé de ce premier tome de la saga en « working progress » : durant l’été 1991 juste avant son onzième anniversaire, Harry reçoit une lettre lui indiquant qu’il est attendu à la rentrée prochaine à l’école de sorcellerie de Poudlard. Son oncle et de sa tante font tout pour dissuader le gamin d’accepter l’invitation. Le directeur de Poudlard, Albus Dumbledore, dépêche Rubeus Hagrid, un « demi-géant » qui va faire découvrir à Harry le monde des sorciers et l’amener à la gare de King’s Cross de Londres. Le gamin monte dans le Poudlard Express.

A l’école, il va apprendre à maîtriser et utiliser les pouvoirs magiques qu’il possède et se fait deux amis inséparables : Ronald Weasley et Hermione Granger. Ce trio tente d’empêcher Voldemort de s’emparer de la pierre philosophale de Nicolas Flamel, conservée sous bonne garde à Poudlard. Succès immédiat du livre, ça se transforme en raz-de-marée éditoriale…

Suivront six autres volumes pour la saga : « Harry Potter et la Chambre des secrets » (1998), « Harry Potter et le Prisonnier d’Azkaban » (1999), « Harry Potter et la Coupe de feu » (2000), « Harry Potter et l’Ordre du Phénix » (2003), « Harry Potter et le Prince de sang-mêlé » (2005) et « Harry Potter et les Reliques de la Mort » (2007).

Dans les sept volumes de la saga des apprentis-sorciers, des thèmes récurrents : la mort (« Pour un esprit équilibré, la mort n’est qu’une grande aventure de plus. C’est comme d’aller se coucher à la fin d’une très très longue journée », affirme Albus Dumbledore, le directeur de Poudlard) ; l’amour (« L’amour est tellement formateur pour chacun, en bien ou en mal. Quand j’écris que Harry a été formidablement aimé au début de sa vie, c’est important. Cela lui aura assuré une protection dans le sens où son cerveau s’est développé différemment de celui de Voldemort, qui lui a été placé dans un orphelinat dès sa naissance », explique J. K. Rowling) ; le pouvoir et le libre arbitre (encore Dumbledore : « Il est nécessaire de comprendre la réalité avant de pouvoir l’accepter ») ; la loyauté ou encore le bien et le mal…

Chez Gallimard, l’éditeur français qui a cru en les livres de J.K. Rowling et sort un coffret réunissant les sept volumes de la saga à l’occasion du 25ème anniversaire de « Harry Potter », on croit savoir pourquoi on a là un phénomène mondial : « C’est un récit initiatique qui a fait plonger des millions d’enfants dans un nouvel imaginaire… et, pour beaucoup, dans la lecture tout court ».


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Vingt-cinq ans après la parution du premier volume de la saga, plus de 500 millions d’exemplaires ont été vendus et la série est traduite dans 80 langues à travers le monde. Dans le monde de l’édition, on est catégorique : le succès planétaire s’explique simplement, on a là le premier cycle jeunesse lu tant par les parents que les enfants, et les huit films sortis entre 2001 et 2011 et réalisés par Chris Columbus, Alfonso Cuaron, Mike Newell et David Yates (pour les quatre derniers) ont aussi largement contribué à la vente des livres…

En 1998, J.K. Rowling figure à la première place du classement des « 100 Femmes de l’année » établi par l’hebdomadaire Time ; en 2010, elle est nommée « Femme la plus influente de Grande-Bretagne » par les principaux magazines d’outre-Manche.

Aujourd’hui, également auteure de « polars » sous le pseudonyme de Robert Galbraith, vivant en Ecosse, elle est à la tête d’une des plus importantes fortunes britanniques.

Ces derniers temps, elle doit également faire face à une fronde de militants de la cause LGBTIA+ et de certains fans qui ne lui pardonnent pas ses prises de position sur l’identité de genre… Joyeux anniversaire, Harry Potter, et bienvenue au pays de Moldus et des Mangemorts !

Serge Bressan

  • Une expo : « Harry Potter. L’exposition ». Paris, Porte de Versailles. Jusqu’au 1er octobre 2023.

 Des livres : Coffret collector « Harry Potter – 25 ans ». Coffret de 7 volumes Folio Junior et un étui de 8 cartes postales. Gallimard jeunesse, 99,90 euros.

  • Un jeu : « Hogwarts Legacy : l’héritage de Poudlard », sur PlayStation 5, Xbox Series X|S et sur PC. Depuis le 5 mai sur PlayStation 4 et Xbox One. A partir du 25 juillet sur Nintendo Switch.
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Harry Potter: 25 ans de magie !

Les 5 objets emblématiques de la saga

Au hasard des sept tomes, de nombreux objets habitent la saga créée par l’écrivaine J.K. Rowling. Dans l’exposition itinérante qui fait étape actuellement à Paris, une bonne cinquantaine d’entre eux sont présentés au public des « potterheads »- dont cinq, au fil des années, sont devenus emblématiques. Revue de détail.

Le chapeau : Une fois posé sur la tête des apprentis sorciers, le choixpeau magique décide et proclame à haute voix dans quelle des quatre maisons de Poudlard- Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard- chaque nouvel élève doit être envoyé.

        L’épée de Gryffondor : Liée au Choixpeau, l’épée de Gryffondor a été fabriquée par le roi des gobelins Ragnuk Ier. C’est elle qui a permis à Harry Potter de combattre le Basilic. Cette épée s’est ainsi gorgée de venin de Basilic, et peut détruire les Horcruxes.

La baguette de Voldemort : Autre objet culte : la baguette de Voldemort. Elle renferme une plume de phénix et prend la forme d’un os. Cette baguette est taillée dans le bois d’if, un bois connu pour donner à son possesseur un pouvoir de vie et de mort.

La coupe de feu : La Coupe de Feu sert à désigner les trois champions qui concourront aux épreuves du Tournoi des Trois Sorciers. Elle donne son nom au quatrième tome de la saga, écrite par la romancière J.K. Rowling.

Le dragon Magyar : Les visiteurs tomberont nez à nez avec le dragon Magyar. Semblable à un gros lézard, ce dragon est le plus dangereux de tous ses congénères. Il apparaît dans « Harry Potter et la Coupe de Feu » et dans « Harry Potter et le Prince de Sang-Mêlé »

Bientôt une série télé…

Après les sept livres, les huit films (entre 2001 et 2011) et même une pièce de théâtre, la saga Harry Potter va avoir sa série télé. Après de longues négociations et le souhait d’un neuvième long-métrage, la Warner Bros. a officialisé l’information le mois dernier. Oui, l’apprenti sorcier et ses copains-copines seront prochainement de retour… avec l’accord de leur créatrice J.K. Rowling qui, lors des premières discussions avec la multinationale du divertissement, avait demandé une somme énorme en dollars pour la cession des droits audiovisuels.

Peu avant cet accord, Warner Bros. annonçait également la création de Max, une plateforme née de la fusion de HBO Max et Discovery+. Et la nouvelle chaîne, dans la foulée, de communiquer : « Les histoires de chacun des livres de « Harry Potter » de J.K. Rowling deviendront une série pendant une décennie ».

A ce jour, la production a fait savoir que, pour le casting, de nouveaux visages interpréteront les personnages de la saga- il faut des comédien.ne.s pouvant grandir avec l’intrigue des personnages, âgé.e.s de 11 à 17 ans, et succèderont ainsi à Daniel Ratcliffe, Emma Watson, Rupert Grint ou encore Tom Felton.

Au début des négociations, le rôle de J.K. Rowling était réduit au minimum chez les décideurs de la Warner mais, au final, l’auteure sera la productrice exécutive de la série. Heureuse, elle a assuré avoir l’assurance que le projet sera fidèle à ses romans : « L’engagement de Max à préserver l’intégrité de mes livres est important pour moi, et je me réjouis de participer à cette nouvelle adaptation qui permettra d’atteindre un degré de profondeur et de détail que seule une série télévisée de longue durée peut offrir ».

Chez les fans, les réactions sont entre joie et perplexité. Si certains sont ravis que la série sera, c’est du moins, la promesse plus fidèle aux livres que les films, d’autres ne comprennent pas que soit remise au goût du jour une saga imaginée par une auteure qui a tenu, l’an passé, des propos transphobes.

Ultime info : tant la Warner Bros. que J.K. Rowling  n’ont communiqué, à ce jour, sur une date de sortie de la série télé adaptée des sept livres de « Harry Potter »…

S.B.



 

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