michel sardou chante a la seine musicale

Après 50 ans de carrière, Michel Sardou donne actuellement ses dernières représentations en tant que chanteur, avant de se consacrer au théâtre.

Entamée en octobre, la tournée d’adieu à la chanson que Michel Sardou a baptisé La dernière danse remplit les salles partout en France. Le chanteur est actuellement à la Seine Musicale où il se produit pour la première fois jusqu’au 7 janvier avant d’y revenir deux soirs les 14 et 15 mars. Une salle qu’il semble plus apprécier que Bercy où il a souvent chanté: «Une horreur cette salle. Si, si, je vous le dis! Quand on est sur scène et que le dernier rang se trouve à 350 mètres, on me voit grand comme une salière!».

Décontracté, entouré d’un orchestre à cordes et d’une section de cuivres, Sardou ouvre par Salut, chanson qui habituellement clôt ses concerts et enchaîne avec la Java de Broadway. Cheveu blanc, costume noir, le chanteur âgé de 70 ans, n’entend pas dire au revoir à son public, précisant qu’après sa tournée, il se consacrera au théâtre. Un concert où il reprend ses grands classiques comme Vladimir Illitch, Les vieux mariés, Je vais t’aimer, s’amusant, entre deux titres, à provoquer le public: «Je sens que je ne vais pas vous faire plaisir. Je vais vous chanter une nouvelle chanson » sourit-il avant d’interpréter San Lorenzo, une chanson « qui parle d’un homme qui est sans doute le plus populaire au monde: il s’agit du pape » issue de son denier album Le choix du fou (chez Mercury https://www.universalmusic.fr/artiste/9133-michel-sardou/).

Il égrène ses souvenirs, ses tours de chants au Palais des Congrès, sa rencontre avec Barbara, dont il chante timidement L’aigle noir avant Bac G, accompagnée par la violoncelliste Mathilde Sterna et Le France.

En cinquante ans de carrière, il a écrit 450 chansons, dont il offre un medley: En chantant, Le rire du sergent, Les  bals populaires: «C’était gentil, léger, c’était mes débuts, j’étais jeune, mais elles me dirigeaient vers le chanteur fantaisiste, or je ne suis pas du tout un chanteur fantaisiste» dit-il enchaînant avec Elle court la maladie d’amour, que tout le public reprend en coeur.
Aux côtés du guitariste Pierre Billon, qui fut son premier musicien, il rend hommage aux Ricains sur des  arrangements new-orleans. Il chante aussi Etre une femme écrite en 1981, qui lui valut les foudres des associations féministes : «J’ai été flagellé, crucifié, alors qu’il n’y avait rien d’antiféministe!».

Un concert traversé de moments d’émotion, à l’image de Le figurant sur les débuts de comédiens ou Il était là (le fauteuil) en hommage à son père.

Puis, il se fait crooner sur Comme d’habitude écrite par Claude François, dont Franck Sinatra fit un tube planétaire, entrecoupé par la voix de sa mère Jackie, lui prodiguant des conseils. Seul moment d’humour d’un spectacle de près de deux heures qui s’achève par La dernière danse aux tonalités gospel et au rappel par son plus gros succès, Les Lac de Connemara sur fond de cornemuses.

Jusqu’au 7 janvier et le 14 et 15 mars à La Seine Musicale, Ile Seguin 92 100 Boulogne Billancourt https://www.laseinemusicale.com/

Michel Sardou : https://www.facebook.com/MichelSardouOfficiel/

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