roni alter
La chanteuse israélienne Roni Alter nommée aux 34èmes Victoires de la musique dans la catégorie "Album révélation".

#Découverte. Nommée aux 34èmes Victoires de la musique dans la catégorie «Album Révélation», la chanteuse israélienne Roni Alter sera le 8 février à la Seine Musicale lors de la cérémonie retransmise en direct sur France 2, où elle chantera «Devil’s Calling », extrait de son premier disque «Be her child again».

«Be her child again est mon premier « vrai » album en France» confie l’artiste israélienne Roni Alter, qui vit à Paris depuis 7 ans

Parmi les nombreux artistes qui se produiront le 8 février, lors de la cérémonie des 34èmes Victoires de la musique à la Seine Musicale retransmise en direct par France 2, le public va découvrir Roni Alter. Nommée dans la catégorie «Album révélation» face à Angèle et Foé, elle chantera pour la première fois dans une grande émission de télévision le titre «Devill’s Calling » évoquant le thème du harcèlement sexuel, issu de son disque « Be her child again ». «C’est mon premier « vrai » album en France » confie l’artiste israélienne, qui vit à Paris depuis 7 ans. Un opus aux élégantes ambiances pop-folk où Roni raconte son histoire, l’éloignement de son pays, sa famille qu’elle a dû quitter pour voler de ses propres ailes, ses relations parfois difficiles avec sa mère, que l’on entend chanter en hébreu sur le titre «Nail me to the ground», qu’elle lui chantait quand elle était enfant : «Je parle beaucoup de mes rapports avec ma mère dans cette chanson, parce que notre relation est compliquée. Des questions très féminines ! (rires») » dit-elle.

Un univers mélancolique où elle explore les sentiments humains avec sensibilité, entre ballades et ambiances jazzy. Rien d’étonnant quand on sait qu’elle a d’abord été attirée par les voix des grandes chanteuses de jazz, à l’image de Billie Holiday ou de Ella Fitzgerald qu’elle a beaucoup écouté : «Ce sont des femmes fortes qui chantent sans retenue, avec le cœur. J’ai étudié la musique classique, mais c’était trop fermé. J’ai essayé de trouver quelque chose de plus libéré et fluide, c’est comme ça que je me suis intéressée au jazz. C’est une très bonne école pour la musique. »

Roni Alter a fait partie de chorales pour enfants, chantant dans toutes les langues à travers le monde. Elle a appris le piano vers l’âge de 7 ans, puis s’est inscrite dans un lycée d’art près de Tel Aviv à l’adolescence. Durant le service militaire, obligatoire pour les hommes et les femmes en Israël, elle a eu la chance de continuer à faire de la musique: «J’y suis restée deux ans et fait beaucoup de concerts en uniforme, ce qui n’était pas très agréable. Chanter, c’était la meilleure chose que je pouvais faire à l’armée (rires). »

Considérée comme une chanteuse « indé » dans son pays, elle y a mené une carrière  durant dix ans, sortant deux albums avec son groupe électro-pop Metropolin. Elle a également enregistré avec Arik Einstein, la plus grande star de la chanson en Israël, décédé en 2013.

A son arrivée en France, elle est repartie de zéro, a suivi des cours de français à la Sorbonne et s’est mise à écrire ses chansons en anglais, langue qu’elle parle couramment. Puis elle a eu la chance de rencontrer Keren Ann, qui l’a encouragée dans son projet, grâce au compagnon de Roni, Amit Israeli, photographe de mode et de musique qui a fait la pochette de «101 » et la photo de «You’re Gonna Get Love» de la chanteuse . Depuis, les choses se sont enchaînées et elle a signé avec la maison de disques Warner où paraît aujourd’hui son album.

Un beau parcours pour Roni Alter, qui sera plus que jamais dans la lumière aux Victoires de la musique. De quoi patienter avant son concert au Café de la Danse où elle se produira le 16 mai.

  • Album «Be her child again» chez Warner music France.  Concert au Café de la danse le 16 mai
  • Cérémonie des 34èmes Victoires de la musique retransmise par France 2 le 8 février à 21h00

LireBertrand Belin : «la musique c’est le partage, à l’inverse du livre»: https://www.weculte.com/featured/bertrand-belin-la-musique-cest-le-partage-a-linverse-du-livre/

Les artistes nommés aux Victoires de la musique 2019 :

Artiste féminine

Jeanne Added

Christine & The Queens

Vanessa Paradis

 

Artiste masculin

Bigflo & Oli

Etienne Daho

Eddy de Pretto

 

Chanson originale (vote du public)

Boulevard des Airs, « Je me dis que toi aussi »

Louane et Julien Doré, « Midi sur Novembre »

Aya Nakamura, « Djaja »

Orelsan et Damso, « Rêves Bizarres »

 

Album révélation

Angèle (« Brol »)

Foé (« Il »)

Roni Alter (« Roni Alter »)

 

Révélation scène

Tim Dup

Clara Luciani

Therapie Taxi

 

Album de chansons

Christine & The Queens (« Chris »)

Alain Bashung (« En amont »)

Alain Chamfort (« Le désordre des choses »)

 

Album rock

Feu! Chatterton (« L’oiseleur »)

Miossec (« Les Rescapés »)

Jeanne Added (« Radiate »)

 

Album de musiques urbaines

Eddy de Pretto (« Cure »)

Bigflo & Oli (« La vie de rêve »)

Aya Nakamura (« Nakamura »)

 

Album Rap

Moha la Squale (« Bendero »)

Damso (« Lithopédion »)

Georgio (« XX5 »)

 

Album de musiques du monde

Fatoumata Diawara (« Fenfo »)

Camelia Jordana (« Lost »)

Delgres (« Mo Jodi »)

 

Album de musiques électroniques

The Blaze (« Dancehall »)

Her (« Her »)

Synapson (« Super 8 »)

 

Spectacle musical/Tournée/Concert

Eddy de Pretto

Orelsan

Shaka Ponk

 

Création Audiovisuelle

Jain, « Alright »

Orelsan et Damso, « Rêves Bizarres »

Angèle, « Tout Oublier »

 

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