Fête du Court Métrage : l’acteur Bastien Bouillon parrain de l’événement

Cinéma. « La Fête du Court Métrage » se déroule du 15 au 21 mars partout en France dans plus de 9500 lieux (cinémas, écoles, médiathèques, centres culturels…). Initiée par « Faites des Courts, Fête des Films », la manifestation annuelle soutenue par le Centre National du Cinéma et de l’image animée a pour objectif de mieux faire connaître le court métrage au plus grand nombre. L’occasion pour We Culte d’aller à la rencontre du parrain de cette 7ème édition, l’acteur Bastien Bouillon, meilleur espoir masculin aux César 2023 pour son rôle dans « La Nuit du 12 ».

La 7ème édition de La Fête du Court Métarge se déroule du 15 au 21 mars 2023 et proposera près de 17 000 projections de 150 films, mais également des animations et rencontres, dans plus de 4200 communes en France et 66 pays à l’étranger. Plus de 9500 lieux (cinémas, écoles, médiathèques, centres culturels…) se sont inscrits cette année pour y participer

La manifestation poursuit également son action en faveur des publics qu’on dit « éloignés de la culture” en étant présente dans tous les territoires, y compris dans les zones rurales.

Rencontre avec le parrain de cette édition, le comédien Bastien Bouillon, meilleur espoir masculin aux César 2023 pour sont rôle dans « La Nuit du 12 ».

Comment avez-vous été conduit à réaliser vous-même des courts métrages ?

Bastien Bouillon : Quand on est réalisateur, on n’a pas forcément envie de raconter une histoire qui dure une heure et demie ou deux heures. Le court métrage est un format très intéressant pour des histoires qui supportent une durée moins grande. Il m’a permis de faire mes armes, entouré de gens de ma génération. Pour ma première réalisation c’était le medium qui me convenait pour exprimer ce que j’avais envie de dire à ce moment-là et c’est du cinéma autant que l’est un long métrage. Et comme il y a moins d’enjeu commercial, on y est plus libre.

En tant que comédien, que vous a apporté ce format de film ?

Bastien Bouillon : En tant que comédien je dois beaucoup au court métrage qui m’a donné mes premières partitions principales. Et cela détonnait un peu des rôles qu’on me donnait dans les longs métrages où, à un moment de ma carrière, j’étais cantonné à des rôles de jeune citadin doucereux. Avec moins de pressions commerciales, on pouvait prendre plus de risques, se donner une chance et de la liberté.

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Que vous appris le court métrage ?

Bastien Bouillon : Il m’a aidé car c’est en travaillant qu’on apprend son métier. J’ai joué dans autant de courts que de longs métrages et j’ai beaucoup appris sur les courts. Généralement ce sont des équipes plus petites et on peut donc être au plus près de la technique et des décisions. Aux Césars 2023 j’étais nommé dans un court et dans un long métrage. J’étais ravi d’être dans une partition un peu sourde dans « La Nuit du 12″ et dans une partition plus éclairée et libre dans « Partir un jour », le court métrage d’Amélie Bonnin.

Que représente cette Fête du court métrage pour le public ?

Bastien Bouillon : A part les programmations de France Télévision et d’Arte, le court métrage est voué aux festivals. La Fête du court métrage c’est 150 films, 17000 projections dans 4200 communes. Les organisateurs de cet événement essaient d’aller au plus près de toutes les populations y compris dans les communes rurales où on a moins accès au cinéma. C’est une opportunité de voir plusieurs propositions de cinéma de tous types. On est dans une société où on aime le zappage et TikTok, donc le format court. Sur un programme de 4 ou 5 courts, il y en aura pour tous les goûts parce que c’est riche de propositions. Il y a de la comédie, du drame, du documentaire, de l’animation. C’est formidablement riche. C’est une grande chance et il faut aller s’y frotter.

Entretien réalisé par Yves Le Pape

• La Fête du Court Métrage du 15 au 21 mars.Toutes les infos ICI