l'homme de la plaine james stewart
L'Homme de la plaine : James Stewart et Cathy O'Donnell

[Télé/Cinéma] Incarné par James Stewart, « L’Homme de la plaine » est un ancien officier de l’armée américaine devenu convoyeur, lequel quitte la ville de Laramie (Wyoming) pour une bourgade proche d’un territoire indien. Ses marchandises déchargées, il comprend qu’il a transporté sans le savoir des fusils qui serviront aux Apaches. Il va rechercher le trafiquant d’armes et devra affronter un propriétaire de ranch autoritaire, surtout son fils, brutal et caractériel. NOTRE AVIS (****) : Un beau et sombre western d’Anthony Mann, mêlant les (très) grands espaces, une intrigue forte, la vengeance à une tension presque insoutenable. A voir mardi 13 septembre sur C8 -21:20.


« L’Homme de la plaine » : un western mélancolique avec James Stewart


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« L’Homme de la plaine » d’Anthony Mann

L’HISTOIRE

Will Lockart (James Stewart) est un ancien capitaine de l’armée américaine. Devenu convoyeur, il quitte Laramie (Wyoming) pour livrer un lot de marchandises à Coronado, au sud, lieu perdu proche du territoire indien. Les marchandises déposées, il reste en ville, ayant compris qu’il a sans doute livré des fusils qui serviront aux Apaches. Il recherche le trafiquant et devra affronter Alec Waggoman (Donald Crisp), un ranger autoritaire, et son fils Dave (Alex Nicol) brutal et caractériel.



NOTRE AVIS (****)

Un beau et sombre western mêlant les (très) grands espaces, une intrigue forte, la vengeance, à une tension presque insoutenable. A aucun moment l’attention n’est détournée de l’histoire ce qui en fait un western sans doute supérieur à « L’Appât » (1953) tourné en partie dans le Montana et à « Winchester 73 », qui décrit davantage les aventures d’un fusil que ses différents propriétaires.

La conquête des territoires de l’ouest américain est l’ADN des migrants venus de l’Europe, qui découvriront ces immenses pays encore peu peuplés. Si dans les années 1950 les spécialistes des westerns sont John Ford, Anthony Mann et Delmer Daves (« 3 h 10 pour Yuma ») ils se différencieront par leur style : les petites gens chez Ford, les rapports psychologiques chez Delmer Daves et la confrontation, paysages sauvages et aventuriers solitaires chez Mann. Le réalisateur fixe son image de très grand « westerner » avec ce film sombre et mélancolique.



Dernier du cycle de ses cinq westerns avec James Stewart, Anthony Mann avait trouvé avec lui son chef de file. Il le dirigera dans d’autres films, par exemple « Romance inachevée » (1954), où il interprète Glenn Miller le musicien, « Strategie Air command » (1955) et « Le Port des passions » (1959).

Jane Hoffmann

  • A voir : « L’Homme de la plaine » (1955) de Anthony Mann avec James Stewart, Arthur Kennedy, Cathy O’Donnel, sur C8 le 13 septembre -21:20.

La ville de Laramie (Wyoming)

Laramie située au sud-est de l’Etat du Wyoming est une ville de 38 000 habitants. Elle doit son nom à Jacques La Ramée, trappeur français venu du Canada, disparu en 1810 dans les montagnes Rocheuses. Son nom a été donné à une rivière, une montagne, un fort de l’armée américaine, à un comté et à une ville. Elle est célèbre pour avoir voté une loi accordant l’égalité des droits politiques aux femmes du comté en 1869. En 1870, une citoyenne de Laramie est la première femme à voter légalement aux USA. Elle a été désignée un des meilleurs lieux pour son climat pour les retraités, son cadre, son université et son Wyoming Technical Institute.


 

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