Télé. «Terminator 2, le jugement dernier» est une suite des aventures de John Connor qui doit sauver la Terre, et les humains, d’une armée de robots. C’était en 1984. Dans ce volet, un second cyborg est renvoyé sur notre planète pour l’éliminer. NOTRE AVIS (****) : Il fallait tout le talent de James Cameron pour rendre crédible cette histoire formidable à l’ambiance noire et presque stressante, le meilleur de la saga Terminator. Un film de SF culte très réussi. A voir le 4 septembre sur C8 – 21:20.
« Terminator 2 » : le meilleur de la saga, avec le mythique Arnold Schwarzenegger
L’HISTOIRE
Dans «Terminator 2, le jugement dernier», un holocauste nucléaire a ravagé la Terre en août 1997. Les humains survivants forment une résistance contre les «machines», robots dotés d’une intelligence. Ceux-ci se trouvent sous la coupe de Skynet, un ordinateur tout puissant. Les Hommes ont gagné. A présent, John Connor (Edward Furlong) âgé de 12-13 ans, devient l’ennemi à abattre car il sera dans l’avenir chef de la résistance humaine. Un cyborg est envoyé pour le tuer (Robert Patrick) de même qu’un robot, cyborg lui aussi, mais d’un autre type (Arnold Schwarzenegger) qui va tenter de le protéger. Lequel trouvera John en premier ?
NOTRE AVIS (****)
Le meilleur de la saga «Terminator» où un monde apocalyptique, proche de celui des 20ème et 21ème siècles, met le spectateur en face de ses dépendances (la robotique) qu’il crée pour vivre mieux. Comme tout bon film de SF, le réalisateur pousse le bouchon à l’extrême, vers ce que les humains ne veulent pas voir. Des désastres que seule une poignée tente d’endiguer. L’histoire de John Connor n’en finit pas, comme la guerre de Troie qui ne s’est pas terminée avec la prise de la ville. Il est le héros Enée de notre époque.
Ce film de SF a marqué une véritable révolution dans la technique du «morphing» (*) et de l’animation 3D. C’est James Cameron («Titanic», «Abyss») qui en a assuré la mise en scène, le tournage se tenant à Almeria (Espagne) et en Hongrie.
La compagnie de Georges Lucas («Star Wars»), Industrial Light and Magie, a quant à elle animé le T-1000 (cyborg) et les graphismes par ordinateur. La musique du générique de fin est due au groupe de hard rock américain Guns N’Roses.
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«Terminator 2 le jugement dernier» est devenu culte grâce à la technologie mais surtout à ce qu’il véhiculait : la mode vestimentaire (le Perfecto, la moto, les lunettes solaires même la nuit…) amorcée par Marlon Brando dans «L’Equipée sauvage», et à certaines répliques.
L’ambiance est noire, presque stressante et la musique de Brad Fiedel colle à toutes les actions. James Cameron a réussi à dépasser largement le premier opus et a su rester bien au-dessus de ceux qui ont suivi, même du dernier «Terminator sombre destin» (2019) de Tim Miller, produit par Cameron lui-même, que We Culte avait traité dès sa sortie en France.
Jane Hoffmann
- A voir : «Terminator 2, le jugement dernier» (1991) de James Cameron avec Arnold Schwarzenegger, Robert Patrick, Edward Furlong, Linda Hamilton. Le 4 septembre sur C8 -21:20
(*) Technique du morphing : ou morphose, transition fluide d’une forme à une autre. Avec la fabrication d’une animation, ce procédé transforme de façon naturelle et fluide un tracé initial en un tracé final différent.