surréalisme
Centre Pompidou : l'exposition "Surréalisme" présente pas moins de 400 oeuves. Photo "Les Valeurs personnelles" (1957), de René Magritte. SAN FRANCISCO MUSEUM OF MODERN ART/KATHERINE DU TIEL/ADAGP, PARIS, 2024

Exposition « Surréalisme »/Centre Pompidou. Le Surréalisme fête ses 100 ans au Centre Pompidou. L’occasion d’admirer les œuvres des artistes emblématiques du mouvement, de Breton et son Manifeste à Salvador Dalí, René Magritte, Giorgio de Chirico, Max Ernst, Joan Miró… Des artistes qui ont eu l’audace, le courage en 1924 avec la création du « Surréalisme » de braver la tranquillité, le conformisme dans les arts (peinture, musique, poésie, photographie). NOTRE AVIS **** Une magistrale exposition sur un mouvement effervescent qui fut d’avant-garde et qui reste d’une grande modernité. A voir absolument, jusqu’au 13 janvier 2025.

centre pompidou
Centre Pompidou : Max Ernst, « L’ange du foyer (Le triomphe du surréalisme) », 1937 © Adagp, Paris. Vincent Everarts Photographie

Au Centre Pompidou, on pénètre dans l’exposition « Surréalisme » comme un plongeur entre dans les abysses de l’océan. Car c’est bien le tréfonds de l’âme que les « surréalistes » ont su magnfiquement explorer. Leur mouvement était inédit. L’effervescence créative due au Manifeste d’André Breton a fait tache d’huile en atteignant tous les arts.

Conçue à la manière d’un labyrinthe, l’exposition « Surréalisme », qui regroupe pas moins de 400 oeuvres, présente les artistes emblématiques, Salvador Dali, René Magritte, Max Ernst, Giorgio de Chirico, Juan Miro, Leonora Carrington, Ithell Colquhoun, Dora Maar (qui a été un temps compagne et muse de Picasso). Des chapitres rythment le parcours, les auteurs littéraires qui inspirèrent le mouvement : Lautréamont, Lewis Carroll, Sade… Exposé au centre, l’original du Manifeste, prêté par la Bibliothèque nationale de France, éclairé par une projection multimédia, donne un sens à cette volonté affichée de changement dans les arts.



On trouve des peintures magnifiques : Dali ou le rêve d’une femme nue, allongée sous le vol de deux tigres menaçants (1944), Max Ernst voyant le triomphe du surréalisme en monstre géant prêt à tout broyer, qui va s’abattre sur la Terre (1937), Dora Maar dont la belle main manucurée sort d’un coquillage, Ithell Colquhoun la magicienne anglaise, fascinante, influencée par Dali, dont les œuvres explorent la sexualité, les rêves…

NOTRE AVIS ****

Qui mieux que le Centre Pompidou, extraordinaire assemblage de tubulures métalliques, dû aux architectes Renzo Piano, Richard Rogers, Peter Rice, se dressant dans le plus vieux quartier de Paris, aurait pu réaliser de cette exposition? Après le tumulte des Jeux olympiques, l’apaisement (relatif) vient à point pour s’émerveiller du talent et de l’audace de ces hommes et femmes qui ont pensé leur art autrement.

Les Surréalistes sont des artistes peintres, écrivains, du 20ème siècle dont les œuvres faisaient écho à la pensée novatrice d’André Breton qui a posé les bases de ce mouvement effervescent dans un Manifeste en 1924. Ils étaient issus d’une révolte existentielle, le mouvement « dada » à la fin de la première guerre mondiale.

Leur but était de créer une nouvelle approche de la peinture, des arts plastiques, de la littérature, la musique. Elle était basée sur l’inconscient et les rêves. Le terme fut choisi en hommage à l’écrivain-poète Guillaume Apollinaire, mort en 1918 à la fin de la première guerre mondiale. Une exposition quel l’on médite longtemps après.

Jane Hoffmann

 

 

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