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Expo "Héroïnes romantiques ": Ophélia de Léopold Burthe 1852, huile sur toile © Musées de Poitiers-Christian Vignaud

Expo « Héroïnes romantiques ». Le Musée de la Vie romantique à Paris présente une exposition sur les héroïnes vues par les artistes du Romantisme, au 19ème siècle. Les plus belles tragédiennes, de la danse et de l’opéra sont montrées telles que les rêvaient les peintres, auteurs dramatiques, romanciers, chorégraphes, compositeurs, à partir du destin souvent exceptionnel et parfois tragique qu’elles ont connu.


Expo « Héroïnes romantiques »: les femmes magnifiées par les peintres


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Steuben Charles de, Baron (1788-1856). Nantes, musée des Beaux-Arts. INV1182.

Pourquoi les héroïnes du romantisme, mouvement intellectuel de la première moitié du 19ème siècle, occupent-elles une place si importante dans la littérature, la peinture, la danse, l’opéra ? L’exposition «Les Héroïnes romantiques» apporte la réponse et aide à découvrir ce qu’elles ont été, soit dans la réalité historique, soit dans la mythologie.

Grâce à un parcours en trois temps, nous comprenons mieux comment ces figures féminines – Médée, Sapho, Ophélie, Jeanne d’Arc, Maris Stuart, Charlotte Corday – et tant d’autres, ont captivé à ce point les peintres, écrivains, sculpteurs, musiciens, hantés qu’ils étaient tous par leur destin hors du commun, presque toujours tragique.



L’exposition présente au gré des salons de l’Hôtel Scheffer-Renan, maison d’un romantisme absolu, leur fin magnifiée. Les plus célèbres ont servi de modèle aux créateurs. Elles laissent leur visage, leur corps, s’évanouir dans la douleur d’une mort acceptée, leur féminité étant souvent à l’origine de leur martyr.

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Expo « Héroïnes romantiques » : à voir jusqu’au 4 septembre 2022 au Musée de la Vie romantique, à Paris © D. Messina – Ville de Pari

Certaines ont fait chavirer le cœur et la tête des amateurs de danse classique. Il nous reste la robe que l’une d’elle a portée ou les photographies montrant d’immenses tragédiennes, mademoiselle Mars par exemple. Des extraits de films ou courts métrages sont également visibles, telle la «Jeanne d’Arc» du cinéaste Carl Dreyer (1927) avec Renée Falconetti dont le visage implorant en gros plan, reflète l’acceptation de sa souffrance.

Une exposition à ne pas manquer, visible tout l’été. L’Hôtel Scheffer-Renan offre également aux visiteurs un jardin plein de charme ornementé de roses et de beaux arbres. On peut y boire un thé en plein air au salon «Rose Bakery».

Jane Hoffmann

  • A voir : « Héroïnes romantiques » au Musée de la Vie romantique, 16 rue Chaptal Paris 9ème, ouvert du mardi au dimanche inclus de 10h à 18h : – Tél. 01 55 31 95 67 – jusqu’au 4 septembre 2022.

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