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Aux Nuits de Fourvière, la compagnie australienne Circa a dansé sur "Maria de Buenos Aires", l'opéra-tango d'Astor Piazzolla

Spectacle. Le festival des Nuits de Fourvière à Lyon qui a commencé début juin, se poursuit tout au long du mois de juillet. Le centenaire de la naissance d’Astor Piazzolla était une belle occasion pour la compagnie australienne Circa de représenter « Maria de Buenos Aires », son opéra-tango de 1968, dans le cadre magique du théâtre romain. Le public était bien sûr au rendez-vous, de plus en plus nombreux, sagement muni du pass sanitaire et heureux de retrouver le contact avec le spectacle vivant.


Circa est une compagnie circassienne qui associe pleinement les techniques du cirque et une mise en scène très chorégraphique. Les artistes ne dansent pas le tango mais illustrent la musique de Piazzolla par leurs acrobaties au sol ou aériennes


nuits de fourviere maria de buenos airesLe Festival de Fourvière est un point de passage obligé de bien des tournées estivales. Mais c’est aussi un lieu de création tout à fait passionnant. Pour l’édition 2021, « Maria de Buenos Aires » est une des belles initiatives du festival de la Métropole de Lyon.


Les acrobates de Circa dansent Piazzolla aux Nuits de Fourvière


C’est une réalisation très internationale qui a été produite dans ce cas par le festival en partenariat avec l’Opéra de Lyon. « Maria de Buenos Aires » est un opéra-tango, en réalité le seul opéra de ce type, dont la musique est d’Astor Piazzolla et le livret de Horacio Placer. A Fourvière on découvre un spectacle qui repose sur la compagnie australienne Circa que dirige et met en scène Yaron Lifschitz. La musique est assurée par l’Orchestre National d’Auvergne dirigé par l’espagnol Roberto Forés Veses et le chant par la mezzo-soprano Wallis Giunta et le baryton Luis Alejandro Orozco.

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La Compagnie Circa (photo) Paul Bourdrel

Circa est une compagnie circassienne qui associe pleinement les techniques du cirque et une mise en scène très chorégraphique. Les artistes ne dansent pas le tango mais illustrent la musique de Piazzolla par leurs acrobaties au sol ou aériennes.

Originaire de Buenos Aires, Abril Diaz, danseuse au ballet de l’Opéra de Lyon, prend sa place au milieu des acrobates avec talent et discrétion. Car il n’y a pas  de recherche de la performance ou du spectaculaire dans la mise en scène de Yaron Lifschitz. Mais beaucoup de douceur et de tendresse dans la gestuelle de ses acrobates qui deviennent ainsi de magnifiques danseurs.



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La compagnie Circa (photo) Paul Bourdrel

Le chant est assuré par deux artistes qui restent très proches des acrobates et se mêlent parfois à leurs mouvements. Et la vidéo de Yann Philippe démultiplie sur grand écran, en fond de scène le travail des artistes et lui donne parfois une réalité surprenante.

Pari gagné pour les Nuits de Fourvière avec cet éblouissante création qui est certainement un grand rendez-vous de cette année de commémoration du centenaire de la naissance de Piazzolla.

Yves Le Pape

 

 

 

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