Aux Rencontres d’Arles, l’exposition « La Movida , chronique d’une agitation, 1978-1988 » met en lumière le travail de quatre grands photographes, témoins du mouvement de la contre-culture espagnole des années 1980.
La Movida est dès l’origine devenue un phénomène très médiatisé et érigé en mythe. l’exposition « La Movida, chronique d’une agitation, 1978-1988 » est à découvrir au Palais de l’Archevêché à Arles jusqu’au 22 septembre.
Cette exposition réunit les œuvres de quatre photographes de la Movida (1) un des mouvements les plus singuliers et les plus spontanés de la culture contemporaine espagnole, qui s’est déployé essentiellement à Madrid au début des années 1980.
Après plusieurs décennies de dictature et d’ostracisme, la transition espagnole a vu apparaître une nouvelle génération fascinée par la modernité et les idées nouvelles qui allaient se concrétiser grâce à des créateurs de différents domaines tels que la musique, la mode, le cinéma, la peinture ou la photographie.
La Movida est dès l’origine devenue un phénomène très médiatisé et érigé en mythe. Il est possible, comme l’affirment nombre de ses protagonistes, que le secret de la Movida ne soit qu’une de ces époques où les gens se rencontrent. Ou, comme l’a dit Pérez-Minguez : « Là où trois personnes partagent l’envie de faire quelque chose ensemble, il y a une movida « . Les quatre artistes exposés ici ont sans conteste fait partie du mouvement ; ils l’ont tous vécue et chacun d’eux à sa manière en a été le chroniqueur (*)
(1) Alberto García-Alix, Ouka Leele, Pablo Pérez-Minguez, Miguel Trillo. Exposition « La Movida , chronique d’une agitation, 1978-1988 » coproduite par Fundación Foto Colectania, Barcelone, et les Rencontres d’Arles. Au Palais de l’Archevêché jusqu’au 22 septembre.
(*) Texte Les Rencontres d’Arles : https://www.rencontres-arles.com/
Lire également: Photo. Mario Del Curto, la relation de l’homme et du végétal : https://www.weculte.com/loeil-de-weculte/photo-mario-del-curto-la-relation-de-lhomme-et-du-vegetal/