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Agnès Martin-Lugand revient avec "Nos résiliences", son huitième roman. Michel Lafon

Livre. Habituée du Top 10 annuel des best-sellers, Agnès Martin-Lugand est de retour avec un huitième roman, « Nos résiliences ». Tout commence par un accident de moto. Un couple est au bord de l’explosion…

« Nos résiliences », débordant d’émotion(s), d’une écriture simple et limpide, c’est le roman de l’espoir, celui de « l’espérance folle qui carambole ». C’est aussi l’hymne à l’amour… et à la vie

roman nos résiliences d'agnès martin-lugandDans une première vie, elle a exercé comme psychologue clinicienne en Normandie. En 2013, elle publie son premier roman : « Les gens heureux lisent et boivent du café » (un livre qu’elle avait auto-édité sur Internet en décembre 2012), vendu à ce jour à plus de 600 000 exemplaires. Le succès de cette auteure nouvelle fut quasi immédiat ; depuis lors, elle figure régulièrement dans le Top 10 annuel des auteurs français qui vendent le plus.

Pour évoquer « Nos résiliences », son huitième roman pour une ode à la vie et à l’amour, Agnès Martin-Lugand, 40 ans, propose trois mots : épreuve, culpabilité et pardon. Elle en ajoute un quatrième : amour. Elle dit aussi : « J’aime parler de ceux qu’on entend peu »Tout commence par un accident de moto. Un terrible accident pour Xavier, s’ensuivra une grave dépression. Xavier et aussi sa femme Ava coulaient jusqu’alors une belle vie, une douce vie. Jusqu’alors, donc, une vie parfaite- le souvenir, au moment de se glisser dans le lit dans la pénombre de la chambre, d’« une excitation à le retrouver. (…) Un goût d’euphorie qui submerge. Une envie d’accélérer le temps et le ralentir à la fois, tant cette ultime attente était jouissive après un mois d’absence ». Mais les choses de la vie en ont décidé autrement.

Dans les semaines, dans les mois qui suivent l’accident, le couple, la famille est au bord de l’explosion. On lit : « Le manque, la faim de nous appartenir nous emmenaient dans un autre monde, notre monde. Il fallait le recréer, nous réadapter, nous le réapproprier ». Il y a des blessures, la souffrance, la douleur, les faiblesses, les failles… Il y a aussi l’amour, n’oubliant pas que « même dans une grande histoire d’amour, rien n’est acquis, il faut sans cesse en prendre soin et l’alimenter ».

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Agnès Martin-Lugand. Photo Pauline Darley

Cet amour qui nourrit l’essentiel des romans d’Agnès Martin-Lugand (« déjà plus de 3,5 millions de lecteurs et traduite dans 35 pays », selon son éditeur) et qui constitue le meilleur ciment pour éloigner la fatalité, gommer la culpabilité, favoriser la reconstruction. « Nos résiliences », débordant d’émotion(s), d’une écriture simple et limpide, c’est le roman de l’espoir, celui de « l’espérance folle qui carambole ». C’est aussi l’hymne à l’amour… et à la vie.

Texte Serge Bressan

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