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Ben Harper sort "Bloodline Maintenance", son 17ème album -photo visuel de la pochette

Musique. Deux ans après « Winter is for lovers », le musicien californien Ben Harper revient avec « Bloodline Maintenance », son 17ème album. Un disque très inspiré aux sonorités afro-américaines teintées de soul, blues, gospel et funk, où résonne sa slide guitare. A découvrir lors de sa tournée européenne qui passera par la France cet été à partir du 27 juillet 2022.


Ben Harper sort « Bloodline Maintenance » : un album groovy et conscient


Le musicien californien est de retour avec « Bloodline Maintenance », son 17ème opus. Un disque très groovy, aux accents de blues, folk, gospel, soul et funk, riche de toutes sortes d’ambiances. Preuve que Ben Harper continue d’être un infatigable chercheur de sons et de mélodies parfois dansantes. Au travers de l’utilisation de différents instruments, comme le Clavinet sur le morceau “Need To Know Basis”, il dessine un paysage musical hybride, où l’on retrouve son goût pour les musiques teintées de modernités influencées par les sonorités traditionnelles.

« (Le Clavinet) a été rendu célèbre par l’intro de ‘Superstition’ de Stevie Wonder, qui est probablement la première chanson que mon père a joué pour moi » confie-t-il « J’ai fait venir Larry Goldings (légendaire claviériste de James Taylor, John Mayer, Steve Gadd…) et on s’est éclaté. “Need To Know Basis » parle de la difficulté qu’ont certaines personnes à dire « je t’aime », et de la façon dont les gens peuvent s’attendre à l’entendre. La basse est accompagnée d’une guitare shadow qui joue en même temps, c’est quelque chose que j’ai appris d’Al Anderson des Wailers« .



Ben Harper invite à un voyage musical aussi conscient qu’engagé, qui aborde les thèmes du racisme, de la mémoire de l’esclavage, à l’image de « We Need To Talk About It », où se croisent guitare funk-blues et gospel – « Comment un fantôme peut-il pardonner… Comment sommes-nous censés vivre / avec 12 millions de morts / pas une seule réparation » chante-t-il- de la crainte de la guerre nucléaire (« Where Did We Go Wrong »), la question de l’avenir climatique (« Below Sea Level ») ou du sentiment amoureux (« Honey Honey »)

Sur ce nouvel album très inspiré, l’artiste qui joue seul de la plupart des instruments, évoque également « la perte d’un ami de longue date et l’influence persistante d’un père versatile et charismatique » : « C’était comme si prenais un nouvel élan et que je m’aventurais dans des endroits où je n’étais jamais allé auparavant » dit-il à propos de la genèse de « Bloodline Maintenance » : « J’oubliais tout ce que j’avais appris des autres disques, je faisais table rase du passé et je recommençais à zéro ». « J’avais conscience que les sons que j’entendais dans ma tête étaient si peu orthodoxes que je devais les créer pour la plupart moi-même.»

Un registre à découvrir en live, à l’occasion de sa tournée européenne qui passera en France cet été, avec trois concerts attendus le 28 juillet à Carcassonne, le 29 juillet à Gignac et le 31 juillet à Colmar, dans le cadre du Festival de la Foire au Vin.

Victor Hache

  • A écouter : album « Bloodline Maintenance » par Ben Harper – [PIAS]

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