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Bruce Springsteen se raconte dans un doumentaire à voir sur France 4 le 12 mai (c) Ander Gillenea/AFP

Télé. Bien avant de devenir l’un des musiciens les plus célèbres de l’histoire du rock, Bruce Springsteen a grandi dans une banlieue typique de la classe ouvrière des années 1950, en plein boom économique post-Seconde Guerre mondiale. Comment ce gamin timide, à qui sa mère avait acheté une guitare à 18 dollars, s’est-il forgé un destin musical sans précédent, aux côtés de son groupe de musiciens, amis de toujours, le E Street Band ? C’est ce dont témoigne le documentaire « Bruce raconte Springsteen » qui revient sur la vie de l’auteur du tube « Born In Usa », considéré comme l’un plus grands performers de tous les temps, qui sera en concert ce week-end à Paris La Défense Arena. A voir vendredi 12 mai sur France 4 -21:10, suivi d’un concert Live in Barcelone avec les E Street Band.


Bruce Springsteen a su faire la synthèse entre toutes les musiques populaires américaines, du rock au blues, en passant par le folk ou la country


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Bruce Springsteen (c) Art Maillet 1972

Bruce Springsteen est l’un des chanteurs de rock les plus populaires au monde. Fils d’un ouvrier devenu chauffeur de bus et d’une secrétaire, il a connu une enfance modeste à Freehold, petite ville du New-Jersey aux Etats-Unis, où il a grandi. Au fil de sa carrière, il a ainsi chanté les joies et les peines des gens simples des petites villes et des banlieues.

Emaillé d’images rares d’archives, le documentaire sur sa vie que présente ce soir France 4, s’ouvre par un concert du jeune Bruce Springsteen en 1972. Il n’est pas encore la mega star qu’il deviendra, cherche encore son style, chantant avec une guitare acoustique dans un club de Greenwich Village à New-York.

Début d’une longue histoire que raconte d’une voix douce le chanteur américain. Il parle de son enfance heureuse, de ses souvenirs à l’âge de 10 ans, comment il grimpait dans les branches d’un grand hêtre pourpre près de la maison de son quartier, où il vit avec ses parents et sa sœur et ses grands-parents.

Il se rappelle d’une grande liberté : «C’était une liberté terrible pour un jeune garçon et j’en ai profité au maximum » confie-t-il. Il se souvient des relations compliquées avec son père, dont il a souvent parlé dans ses chansons plus tard. « Bien des tares affligent ceux des miens originaires de l’île d’Emeraude (Irlande), une forte prédisposition à la maladie mentale menace ceux qui sont ici s’abattant au hasard sur un cousin, une tante, un fils et malheureusement mon père ».

Moments émouvants aussi quand il parle de sa mère, avec qui on le voit danser sur scène devant une foule immense. Il l’admirait : « J’ai toujours été très fier de marcher dans la rue avec ma mère. Elle avait une volonté, une force de caractère impossible à rabaisser. Son énergie infinie, sa ténacité, toujours en train de rire, pleine d’humour, refusant de se laisser rattraper par le blues, c’est une chose qui m’est restée qui se retrouve dans la gaité que notre groupe est capable de projeter le soir».

Bruce Springsteen, dont la biographie « Born To Run » éditée en 2016 a connu un succès international, revient sur son amour de la musique. On venait de lui acheter sa première guitare à l’âge de 6 ou 7 ans. Quand il a vu Elvis Presley à la télé dans une émission d’Ed Sulivan, ça été un choc. Plus tard, il sera inspiré par d’autres artistes qui influenceront sont style, comme les Beatles, les Stones, The Animals, les Yardbirds, les Kinks, Jeff Beck, Clapton, Hendrix, les Who et la première génération du blues et du rock américain, tels Wooddie Ghutrie aussi, Bob Dylan.



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Bruce Springsteen (c) Sony Music 2016

La musique a été « une source incroyable d’énergie et de joie. J’ai toujours été intéressé par le paradoxe de la vie, comment on peut être joyeux et triste en même temps » souligne-t-il.

Bruce Springsteen a su faire la synthèse entre toutes les musiques populaires américaines, du rock au blues, en passant par le folk ou la country, étant considéré comme l’un des plus grands chanteurs de tous les temps, dans le classement établi par le magazine Rolling Stones. Partout, on se presse pour voir son charisme et assister à ses concerts, aux côtés de son groupe, ses potes du E Street band : « Les concerts sont une bouffée d’euphorie dit-il le fait d’être au centre de l’attention, à la fin de la tournée tout s’arrête net, il est naturel d’être secoué.»

A 32 ans, il connaîtra pourtant des moments de dépression : «d’un coup, le désespoir m’envahit, je touche les limites du pouvoir curatif sur mon âme et mon esprit de mon remède rock’n’roll » raconte-il.

Sa rencontre avec Patti sa femme, la naissance de son fils Evan, la vie de groupe, la scène et cette manière si particulière de chanter l’Amérique, à travers des chansons où se mêlent la joie et la tristesse, c’est tout cela dont témoigne magnifiquement et avec sensibilité le reportage que l’on découvrira ce soir.

Victor Hache (avec France 4)

  • A voir : documentaire « Bruce raconte Springsteen » le 12 mai sur France 4 – 21:10.
  • En concerts : les 13 et 15 à Paris La Défense Arena/Nanterre (92)

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Bruce Springsteen, Live In Barcelone (c) Sony Music Entertainment

Le concert Springsteen live in Barcelone  

A l’occasion d’une tournée européenne avec les E Street Band, Bruce Springsteen se produit à Barcelone en octobre 2002, interprétant, à côté de ses plus grands tubes, des extraits de son dernier opus, le 12e, intitulé « The Rising ». Composé après les attentats du 11 septembre, le disque contient quelques chansons inspirées par l’événement, comme « My City of Ruins ».


 

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