je voudrais pas crever
"Je voudrais pas crever avant d'avoir connu" rend hommage à Boris Vian au Théâtre l'Essaïon à Paris (c)

Spectacle. Reprenant les premiers mots d’un célèbre poème, le spectacle « Je voudrais pas crever avant d’avoir connu », interprété par Jonathan Perrin et Guillaume Barre, propose une poétique et musicale balade dans l’univers de Boris Vian. À découvrir au Théâtre de l’Essaïon à Paris, jusqu’au 14 mai 2024.


« Je voudrais pas crever avant d’avoir connu » : un spectacle qui replonge avec plaisir dans l’univers foisonnant de Boris Vian qui semble avoir vécu (et rêvé) mille vies 


Le spectacle « Je voudrais pas crever avant d’avoir connu«  reprend les premiers mots du célèbre poème de Boris Vian qui donne son titre à un recueil édité en 1952. Ce dernier ainsi que « Cantilène en gelées » et « Cents sonnets » constituent la source dans laquelle ont puisé Jonathan Perrein et Guillaume Barre pour cette invitation à marcher dans les pas du génial touche-à-tout, à la fois poète, parolier, critique, musicien, auteur de pièces de théâtre…

La complicité des interprètes ne date pas d’hier puisqu’ils ont déjà présenté un premier volet en 2014 intitulé « Je voudrais pas crever«  puis, en 2018, « B.O.R.I.S. pourquoi que je vis ». Autant dire que ces deux là connaissent leurs classiques !

Durant une heure qui passe bien vite Jonathan Perrein (qui co-signe la mise en scène avec Georgina Ridealgh) et Guillaume Barre proposent une flânerie dans les multiples chemins empruntés par le poète, en alternant textes sombres, joyeux, décalés, tendres… mais aussi les interrogations de l’enfant et de l’adulte.



« Je voudrais pas crever avant d’avoir connu les chiens noirs du Mexique qui dorment sans rêver… Sans avoir essayé de porter une robe sur les grands boulevards… » déclame le premier, totalement habité par les mots de Vian, tandis que le second, plus en retrait, s’accompagne à la guitare tout en apportant quelques touches d’électro à l’aide d’une boîte à rythme.

Une spectacle parfois trop sage. Mais on replonge avec plaisir dans l’univers foisonnant d’un homme qui semble avoir vécu (et rêvé) mille vies avant que la sienne ne s’arrête prématurément.

Annie Grandjanin


  • A voir : « Je voudrais pas crever avant d’avoir connu ». Jusqu’au 14 mai 2024, les lundis et mardis à 21h, au théâtre l’Essaïon, 6, rue Pierre au Lard, 75004 Paris. Tél.:01.42.78.46.42. www.essaion.com

Retrouvez l’ensemble des chroniques culturelles d’Annie Grandjanin sur : annieallmusic.com/


 

 

 

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