les caroline
"Les Caroline" : un spectacle pétillant plein de charme et d'espièglerie (c) Emmanuel Chandelier

Musique. Complices de longue Caroline Loeb et Caroline Montier ont remporté un vif succès avec leur duo « Les Caroline ». Un show pétillant de charme et d’espièglerie qui puise dans les répertoires de Mistinguett, Brigitte Fontaine , Régine, Juliette… À (re)voir aux Enfants du Paradis à Paris jusqu’au 23 juin 2024 et au Festival d’Avignon cet été.


« Les Caroline » : Un spectacle pétillant de charme et d’espièglerie


Après le succès du show « Les Caroline » à Paris et à Avignon, l’été dernier, Caroline Loeb et Caroline Montier, se glissent à nouveau dans les tenues glamour imaginées par Stephan Janson.

Souvent drôles, parfois émouvantes, elles puisent dans un répertoire, majoritairement féminin, qui leur va comme un gant ! Un accessoire dont elles usent, à l’occasion, pour évoquer quelques grandes figures de la chanson d’hier et aujourd’hui.

En solo ou en duo, elles revisitent ainsi des succès de Fréhel (« Où sont tous mes amants ?« ), Mistinguett (« Elle s’appelle Caroline », « Je cherche un millionnaire »), Brigitte Fontaine (« J’suis décadente », « Prohibition »), Juliette (« Casseroles & faussets », « Rhum pomme », « Monocle et col dur »), Marie Dubas (« C’est si bon quand c’est défendu« ), Régine « Je survivrai« …



Au passage, elles ressortent un peu des oubliettes Odette Laure (« J’suis nerveuse« ) ou encore l’énigmatique Nitta-Jo qui, au début du siècle dernier, chantait « Cocaïne » ou « Le tango stupéfiant ».

Dotée d’un solide sens de l’autodérision, la Loeb, comme on l’appelle aussi nous régale d’une libre adaptation de « Je ne suis pas bien portant » du comique-troupier Gaston Ouvrard, qui devient ici « J’ai la ouate qui s’dilate… »

Et, lorsque Caroline Montier se lance dans une lyrique relecture de « Sous les palétuviers« , sa partenaire la remet bien vite dans le tempo en lui rappelant la version nettement plus sautillante et « parisienne » de Pauline Carton.

Outre la mise en scène de Flannan Obé (co-auteur de certaines adaptations) et Caroline Loeb, on salue le talentueux pianiste (et chanteur) Vincent Gaillard. Son implication dans les facéties de ses turbulentes complices est telle, qu’on pourrait presque parler d’un trio !

Un spectacle pétillant de charme et d’espièglerie, à voir et à revoir, évidemment.

Annie Grandjanin


Retrouvez l’ensemble des chroniques culturelles d’Annie Grandjanin sur : annieallmusic.com/


 

 

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