Evasion. Situé au cœur du Parc régional du Morbihan (56) à Ploeren, près d’Arradon, le Domaine Le Mezo et son château du 19e siècle entièrement restauré, est un lieu d’exception dédié à l’hôtellerie de luxe et à l’événementiel. En cette période de Fêtes de fin d’année, il nous plonge dans la magie de Noël en ouvrant son prestigieux restaurant au public, sur réservation, avec en point d’orgue un menu spécial réveillon de la Saint-Sylvestre le 31 décembre. Le tout dans un cadre enchanteur de 25 hectares plantés d’arbres majestueux. We Culte est allé à la rencontre des nouveaux propriétaires Sébastien Brancq et Marie Nommé.
C’est un havre de paix, un lieu où tout respire le bien-être, où l’on vient se ressourcer dans un cadre de verdure exceptionnel de 25 hectares plantés d’arbres majestueux. Après quatre ans de travaux, le Domaine Le Mezo et son château du 19e siècle entièrement restauré, a ouvert ses portes en juin 2023. Au début, les propriétaires ne pensaient faire que des séminaires, des mariages et des événements privés. Mais la demande de découverte des lieux etait telle qu’ils ont décidé de développer le site en ouvrant son prestigieux restaurant au public, qui pourra venir sur réservation.
Cet « hôtel évènementiel » haut de gamme tourné vers l’écologie et la préservation de la nature, où s’affairent 35 personnes à l’année, va désormais pouvoir entamer une nouvelle vie, avec la venue récente d’une brigade de grands chefs cuisiniers qui proposent pour Noël et le réveillon de la Saint-Sylvestre, deux menus de fêtes exceptionnels. Rencontre avec les nouveaux propriétaires, Sébastien Brancq et Marie Nommé.
Sébastien Brancq et Marie Nommé (propriétaires du Domaine Le Mezo) : « On veut que les gens viennent se faire plaisir et prennent du bon temps »
Vous avez décidé d’ouvrir le restaurant du Domaine Le Mezo au public. Pourquoi ce choix ?
Sébastien Brancq : Tous nos voisins nous disent qu’ils ont envie de venir au Domaine Le Mezo. C’est comme cela qu’est née l’idée d’ouvrir le restaurant parce qu’on a parfois des groupes de 10, 15 ou 20 personnes que l’on peut accueillir confortablement. C’est pour cette raison qu’on a recruté une belle brigade de chefs cuisiniers.
Pouvez-vous nous les présenter?
Sébastien Brancq : Il y a Kevin Gatin, arrivé récemment. C’est un chef de cuisine exécutif et créateur. Il a travaillé 14 ans pour le groupe PIC, Anne-Sophie PIC qui a trois étoiles au Michelin et rayonne à l’international. Il a travaillé à l’étranger et il a ouvert différents restaurants à Singapour.
Nous avons égalemen Florent Legros qui est chef événementiel. Il a une belle expérience dans des restaurants étoilés, il a travaillé au Roscanvec à Vannes au moment de leurs étoiles, et il était chef traiteur à l’Anthurium. Il a donc une capacité à envoyer des volumes importants. Et il y a Franck Geuffroy, qui est chef pâtissier. Il a travaillé 16 ans chez Alain Ducasse, une belle référence. Personnellement, je ne suis pas trop desserts, mais depuis qu’il nous fait goûter les siens, j’adore ! Et heureusement il y a beaucoup de gens qui aiment les desserts !
Vous testez les produits ?
Marie Nommé : Oui, les cuisiniers nous font découvrir leurs recettes ! (rires) A cette belle équipe, j’ajoute le chef du restaurant Vincent Thomas qui coordonne l’ensemble ainsi que notre chef barman, Jean-Baptiste Molitor. Il propose des super cocktails avec ou sans alcool, des choses magnifiques qu’il fait lui-même, des infusions, des jus détox.
Sébastien Brancq : Et il anime des ateliers de mixologie qu’on a commencé à faire avec les séminaires, où les gens apprennent à réaliser des cocktails !
Vous vous situez volontairement dans le haut de gamme…
Sébastien Brancq : En fait, on a une demande de qualité sur ce type d’établissement qui possède une structure importante. Mais tous les gens qui viennent nous disent que nous avons un bon rapport qualité-prix, au final. Evidemment, c’est un coût plus important qu’un restaurant moyen.
Quel est le prix des menus que vous proposez ?
Sébastien Brancq : On est à 63 euros pour un menu unique qui dure un mois et qu’on renouvelle à chaque fois, composé par les trois chefs. Pour les repas de Fêtes on est un petit peu plus cher, à 95 €, pour un menu qui comprend l’accord mets et vins, le Champagne, l’apéritif. Pour le Nouvel an, c’est une soirée complète au tarif de 320€. Cela inclut le concert de jazz, des animations diverses, un magicien mentaliste, un bar à vinyles, un DJ. Cela commence à 19h jusqu’à 5h du matin. Beaucoup de gens nous ont déjà réservés pour faire la fête. Et ils dorment sur place souvent, ce qui est pratique. On peut héberger jusqu’à 120 personnes. En réception on peut accueillir 600 personnes debout et 350 personnes à table.
Le Domaine du Mezo accueille de nombreux séminaires. Combien d’événements prévoyez-vous pour 2024 ?
Sébastien Brancq : On a pas mal de groupes qui ont déjà réservé, qui vont de 10 à 400 personnes. Quand il y a 400 personnes, on travaille avec des hôtels voisins pour les héberger, mais tout l’événement se passe ici. Il y a de la demande tout le temps. On a des séminaires qui ont réservé en août 2023 pour août 2024.
Y a t-il un groupe qui finance Le Mezo ?
Sébastien Brancq : Nous sommes un groupe familial, Marie et moi qui avons créé la SAS Domaine Le Mezo. Et on a fait financer l’ensemble par 80 partenaires locaux, qui sont des chefs d’entreprises qu’on a réuni au capital.
Au départ, vous êtes dans l’immobilier ?
Sébastien Brancq : Effectivement. On travaille sur des vieux bâtis anciens au niveau local. Mais pour le Mezo ce n’est pas mon groupe immobilier, on a réalisé cela à titre privé, en réunissant des chefs d’entreprise qui ont participé au financement du projet.
Une aventure qui remonte à 4 ans quand vous avez décidé de racheter les lieux. Qu’est-ce qui vous a motivé ?
Sébastien Brancq : Quand a découvert l’endroit, on s’est dit « est-ce qu’on fait un Relais & Château, est-ce qu’on fait des appartements ? ». Après réflexion, on désirait créer quelque chose de nouveau. C’est ce qu’on a fait.
Peut-on avoir une idée du prix d’achat ?
Sébastien Branck : 2 millions en l’état, auxquels se sont rajoutés 14 millions de travaux. Il y a 5000 m2 de bâtis. A 3000 euros du m2, cela chiffre assez vite.
Après quelques mois de rodage, vous avez décidé d’ouvrir le restaurant sur réservation. C’est un beau projet !
Sébastien Brancq : Effectivement. On reçoit de nombreuses demandes de personnes qui appellent ou qui viennent nous voir pour savoir s’il y a un restaurant. Au bout d’un moment on s’est dit, « allez, on ouvre au public et on officialise les choses ».
Il y a aussi tout un volet animations que vous souhaitez développer et mettre en valeur…
Marie Nommé : On a fait une soirée jazz et une soirée disco récemment. On prévoit un apéritif au Champagne dans la serre avec des animations qui dépendent du thème de la soirée. Ensuite on passe dans la grande salle de réception, où pour le disco c’était un buffet, pour le jazz c’était plutôt un dîner assis. Et on finit dans la boîte de nuit au club. Là, on est à 120 euros pour la soirée tout inclut. Les gens ressortent avec le sourire et les avis sont positifs. On est très contents et du coup, on va continuer.
Où est en le projet de construction d’écologes dans le parc du Château ?
Sébastien Brancq : Cela se construit et les gens investissent. On est en train de clore notre augmentation de capital. On a créé une deuxième société en réunissant des chefs d’entreprise ou des particuliers qui participent au financement. C’est une levée de fonds de 3 millions d’euros qui va se terminer fin décembre. Il y a 7 écolodges de 36 chambres. On rajoute ainsi 72 personnes en hébergement et on pourra loger jusqu’à 200 personnes au total sur l’ensemble du site.
C’est une belle aventure. Après quatre ans de travaux, on imagine que vous devez-être particulièrement heureux de l’évolution ?
Marie Nommé : Disons que la première étape des travaux est faite et on est très satisfaits car le résultat est conforme à nos attentes. Maintenant, il faut faire vivre le Domaine. Il y a toute une première saison à passer, en 2024. On ne se repose pas sur nos lauriers ! (rires) On est sur la construction de notre offre.
Sébastien Brancq : L’offre des séminaires, des mariages est lancée. Maintenant, on attaque l’offre particulière avec des gens qui viennent passer un séjour à Noël, au Nouvel An, d’autres qui viennent faire un brunch et qui vont à la piscine. On a une professeure de yoga qui donne des cours à des clients extérieurs. Tout cela se met en place. On veut que les gens viennent se faire plaisir et prennent du bon temps.
Il y a une chose essentielle à laquelle vous tenez c’est que le lieu soit entièrement tourné vers l’écologie et la protection de la nature…
Sébastien Brancq : Oui, parce qu’on est dans un environnement protégé qui a été préservé. On veut le maintenir. C’est aussi une nécessité économique. Si on devait chauffer l’ensemble des bâtiments au gaz, cela coûterait 30 000 € par mois. Là, on chauffe avec une chaudière biomasse alimentée par du bois déchiquetés provenant de la région et des agriculteurs locaux. Cela nous coûte 3000 € . On a aussi un champ de Miscanthus, des sortes de grands roseaux qu’on appelle « l’herbe à éléphant », sans pesticides qui nous sert de combustible. C’est un consommable local. On a de l’eau ozonée, des panneaux solaires sur les ombrières des parkings pour les lumières, on des vélos électriques pour les promenades dans le domaine où jusqu’à la pointe d’Arradon, des petits bus électriques qui font la navette entre le site et les hôtels aux alentours. Les clients sont très sensibles à notre démarche environnementale.
Entretien réalisé par Victor Hache
- Domaine Le Mezo : route d’Arradon, à Ploeren (56, Morbihan). Tel. 02 97 61 77 56
- Visitez le Domaine Le Mezo ICI
