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La jeune violoncelliste Camille Thomas revient avec l'album "Voice of Hope". © Photo by Sonia Sieff / Deutsche Grammophon

Musique. Camille Thomas revient avec « Voice of Hope », premier disque de musique classique réalisé en partenariat avec l’UNICEF paru sur le prestigieux label Deutsche Grammophon. Un album de toute beauté où se croisent prières et lamentations de Ravel, Bellini ou Wagner, accompagné du concerto « Never Give Up » écrit par le pianiste et compositeur turc Fazil Say pour la jeune violoncelliste, que l’on retrouve entourée du Brussels Philharmonic.

Camille Thomas: « Chaque note produite avec mon instrument essaye depuis toujours de reproduire cette voix, une voix qui chante, parle, murmure, une voix qui crie, qui aime »

camille thomas voice of hope
Camille Thomas.

Qu’y a-t-il de plus beau que le son profond et enveloppant du violoncelle ? Celui de Camille Thomas, un Stradivarius « Feuermann » de 1730, dont elle joue avec une extrême sensibilité, nous transperce le cœur au plus haut point. Alors que le monde est en plein chaos, on se réfugie volontiers au sein des douces harmonies de son nouvel album « Voice of Hope », premier disque de musique classique réalisé en partenariat avec L’UNICEF, l’organisation des Nations Unies de défense de droits universels des enfants à travers le monde : « Je cherchais depuis longtemps à pouvoir apporter une contribution, même infime, à la société à travers le langage de la musique. Mon souhait le plus cher est que cet album puisse apporter de l’espoir en l’avenir. Et l’avenir, c’est l’enfance. » confie la jeune violoncelliste.

Avec « Voice of Hope« , son deuxième disque paru sur le prestigieux label Deutsche Grammophon, la violoncelliste a voulu « rendre  hommage à ceux qui trouvent la force de triompher sur l’adversité, de créer l’harmonie à la place du chaos, de surmonter la haine par l’amour ».

On y voyage à travers 13 morceaux, tous porteurs d’émotion. A l’image du « Kaddish » de Maurice Ravel et ses intonations orientales, qui ouvre l’opus. On y entend également « Kol Nidrei » de Max Bruch, « When I am laid in Earth » de Henry Purcell, « Träume » de Richard Wagner, « Casta diva » de Vincenzo Bellini, « Pourquoi me réveiller » de Jules Massenet ou encore « Una furtiva lacrima » de Gaetano Donizetti

Un répertoire de lamentations et de prières qui s’accompagne du magnifique concerto « Never Give Up » – composition centrale du disque dont c’est le premier enregistrement mondial –  du pianiste et compositeur turc Fazil Say, écrit pour Camille Thomas, « en réaction aux attentats terroristes de Paris et d’Istanbul ».

Une œuvre contemporaine au message d’espoir et d’amour que fait vibrer le violoncelle de Camille Thomas, dont l’album à la beauté pure nous réconcilie avec la vie : « J’ai toujours été fascinée par l’émotion brute et physique qu’une voix pouvait transmettre, au-delà de toute forme de compréhension intellectuelle » dit-elle: « Chaque note produite avec mon instrument essaye depuis toujours de reproduire cette voix, une voix qui chante, parle, murmure, une voix qui crie, qui aime ».

Texte Victor Hache

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