Musique. Après Erik Satie et Gregorio Allegri, le compositeur de musique électronique Thylacine continue de revisiter les chefs-d’œuvre de la musique classique. Il livre aujourd’hui l’envoûtant single « Sheremetiev », un titre inspiré du compositeur russe, accompagné d’un clip cinématographique de toute beauté où se mêlent images sous-marines poétiques, beats électro et chœurs orthodoxes. En attendant la sortie le 2 octobre de « Timeless » où Thylacine invite à une plongée dans l’histoire de la musique.
Décidément, l’imagination de Thylacine ne semble connaître aucune frontière artistique. Après avoir revisité la Gymnopédie N°1 d’Erik Satie et le Miserere de Gregorio Allegri, il s’attaque à un autre chef-d’œuvre de la musique classique. Le musicien électro nous invite cette fois à une relecture de « Nine sili nebesniye », une pièce standard de la musique orthodoxe russe du compositeur Alexander Sheremetiev (1859-1931).
Une plongée musicale qui s’accompagne de la sortie aujourd’hui du single « Sheremetiev » au clip co-réalisé par Cécile Chabert et Thylacine, où des musiciens d’un grand orchestre et leurs instruments, semblent voler dans les abysses d’un monde englouti par les eaux. Des images cinématographiques aussi hypnotiques que poétiques mêlées de chœurs aériens, piano et nappes de synthétiseur.
DÉCOUVREZ LE CLIP « SHEREMETIEV » DE THYLACINE ICI:
Un morceau de toute beauté que l’on retrouvera en ouverture de « Timeless », le nouvel album de Thylacine prévu pour le 2 octobre. Un opus aux mélodies amples, où le compositeur de musique électronique français le plus inspiré de sa génération, explore les partitions de Sheremetiev, Satie, Allegri mais aussi Beethoven, Mozart, Fauré, Shubert, Debussy et Verdi. Des paysages sonores à écouter en boucle, auxquels se marient avec harmonie les beats électro.
Un voyage dans le temps entre passé et futur qui nous emmène loin du quotidien, vers des hauteurs qui nous aident à mieux respirer: « Sur Timeless, le voyage est moins littéral que sur mes deux premiers disques (Transsibérian, Roads Vol 1 et 2) mais ça reste un voyage temporel, une plongée dans l’histoire de la musique qui fait sens avec le travail développé récemment » confie Thylacine, dont le précédent single avait été enregistré au château de Versailles.
Victor Hache