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"Face B, chic c'est l'été". Une série de podcasts "rafraîchissants" de Bertrand Riguidel, à découvrir sur We Culte à partir du 21 juin

Interview. A partir du 21 juin, We Culte vous invite à découvrir “Face B, chic c’est l’été ». Une série de podcasts «rafraîchissants, dépaysants, étonnants» présentés par Bertrand Riguidel, où l’on retrouvera de nombreuses personnalités, au parcours de vie inspirant. A l’image de Jean-Pierre Rives, légende du rugby devenu artiste, sculpteur exposé dans le monde entier, Eugène Riguidel, navigateur, compétiteur et homme engagé ou encore Richard Di Rosa, sculpteur, peintre, co-fondateur du mouvement «Figure libre». Rencontre avec un passionné d’histoires humaines.


BERTRAND RIGUIDEL : « A force de rencontrer des gens et de parler avec eux, j’ai remarqué qu’ils avaient une «Face A», celle du métier et une «Face B», qui est souvent au plus près de leur personnalité, de leur désir, de leur accomplissement. On pourrait appeler ça des reconversions, mais en vérité, ce sont des directions qui changent. Le point commun de tous ces gens, c’est donner un sens à leur vie, à leur activité… »


 

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Bertrand Riguidel, créateur des podcasts « Face B »

Homme de communication, sportif de haut niveau, navigateur, artiste-peintre, journaliste dans l’âme, voix de radio…il faudrait une vie pour raconter le parcours de Bertrand Riguidel, dont les activités lui ont fait rencontrer de nombreuses personnalités du monde de la  culture (Patrice Chéreau, Pierre Arditi, Patrick Chesnay, Pierre Richard…). Il est également le créateur de «Face B », podcasts qui vont à la rencontre de gens un peu à part, qui ne sont pas forcément dans la lumière, aux vies inspirantes. L’occasion de parler avec lui de sa nouvelle série de podcasts baptisée «Face B, chic, c’est l’été», à retrouver à partir du 21 juin sur We Culte. Rencontre avec un passionné d’histoires humaines.

Vous vous définissez comme un acteur de la communication. Pourriez-vous nous parler de votre parcours ?

Bertrand Riguidel : Je suis Breton, né à Arradon (Morbihan). J’ai été élevé à la fois par des marins avec l’esprit de la plaisance et l’esprit de la terre et de la ferme. Jusqu’à l’âge de 13 ans, je passais tous mes étés chez mes grands-parents à bosser, à arracher des pommes de terre, à aller amener de l’eau aux vaches, avec le Golfe du Morbihan qui s’échappait dans le lointain. C’était merveilleux. J’ai navigué depuis tout petit et je faisais partie d’un club. Je me suis passionné pour la planche à voile, avec laquelle j’ai remporté plusieurs compétitions. Et puis, j’ai eu un gros problème de santé. J’étais porteur d’un gène qui s’est attaché à ronger toute ma colonne vertébrale et à créer des douleurs intenses…

Du coup vous avez dû arrêter le sport de haut niveau ?

Bertrand Riguidel : Oui. Après l’armée, je me suis installé à Paris. J’ai fait des études de théâtre à la Sorbonne Nouvelle, où j’ai côtoyé des profs extraordinaires. Ils m’ont donné le goût de la culture, de la mise en scène, de l’histoire du théâtre. J’ai pu ainsi croiser Patrice Chéreau, Stanislas Nordey, Olivier Py, Ariane Mnouchkine…Je voulais tout savoir, j’ai beaucoup lu. C’est comme ça que j’ai rencontré Franck Peyrinaud, qui était attaché de presse. Un homme formidable charmant, cultivé, spécialisé aujourd’hui dans la danse, avec qui j’ai appris mon métier. Je suis devenu son assistant et on a monté le bureau d’attachés de presse « Peyrinaud-Riguidel ». On a travaillé pendant douze ans, sur le spectacle vivant. On faisait aussi bien des spectacles de Niels Arestrup qui montait au Théâtre La Bruyère « Lettres à un jeune poète », que la première pièce de Laurent Baffie «Sexe, magouilles et culture générale» (rires). On aimait bien faire le grand écart…

Qu’est-ce qui vous a amené à vous intéresser à cette nouvelle manière de raconter des histoires que sont les Podcasts ?

Bertrand Riguidel : Lors de mon retour dans mon pays natal, le Golfe du Morbihan, j’ai repris mes activités de communiquant et d’attaché de presse parce que je me suis rendu compte qu’il y avait pas mal d’événements, que j’ai contribué à développer pour certains, pour mieux les faire connaître. Un jour on m’a proposé de faire une émission dans une radio associative «Radio Larg’» à Vannes. J’ai animé une émission «Largement Culture», qui a très bien marché, qui allait à la rencontre de personnalités du Morbihan ou d’ailleurs. Des gens qui n’ont pas été souvent mis dans la lumière et font des choses formidables partout dans le monde. Et cette année, depuis septembre, je me suis attelé à un autre format, plus intéressant, plus ouvert, plus souple, le podcast. C’est comme ça que j’ai créé « Face B », qui met en avant «l’autre point de vue » d’une personnalité.

«Face B», comme Bertrand ?

Bertrand Riguidel : Bien sûr que ça concorde bien avec mon prénom, mais cela vient en second plan. J’ai remarqué qu’à force de rencontrer des gens et de parler avec eux, ils avaient une « Face A », celle du métier et une « Face B », qui était plus loisir, mais qui pour certains prenaient de l’ampleur. On pourrait appeler ça des reconversions, mais en vérité, ce sont des directions qui changent.


Rencontre avec Bertrand Riguidel, créateur des podcasts «Face B»


bertrand riguidel podcast face bLa «Face B», c’est sans doute ce qu’on est réellement dans la vie ?

Bertrand Riguidel : Absolument. Quand on échange avec les gens, on s’aperçoit que la « Face B » est souvent au plus près de leur personnalité, de leur désir, de leur accomplissement. Ils y trouvent une complétude dans ce qu’ils sont, dont ils parlent avec passion. La « Face B » est beaucoup plus proche de ce qu’ils sont humainement… J’ai réalisé 42 épisodes depuis septembre. Le point commun de tous ces gens, c’est donner un sens à leur vie, à leur activité, quoiqu’ils fassent où qu’ils se trouvent, qu’ils soient connus ou pas. Je pense à Richard Di Rosa, Jean-Pierre Rives, Caroline Loeb, Tania de Montaigne ou des inconnus, mais qui font des choses tellement formidables, qu’il faut en parler. Il y a un dynamisme, beaucoup de talent, de conviction chez tous ces gens. C’est tout ça que j’ai envie de faire connaître.

Sur We Culte, nous allons bientôt découvrir «Face B, chic c’est l’été», quels seront vos invités ?

Bertrand Riguidel : Dans « Face B, chic c’est l’été », on va retrouver des personnalités à la fois locales, nationales et internationales. Je pense à Yvonnic Jegat, ostréiculteur du Golfe du Morbihan, qui fait des huitres naturelles merveilleuses depuis des générations. Il nous explique comment il travaille et comment il est exigeant avec son produit et ses équipes, pour obtenir le meilleur. C’est un passionné, un bon vivant, avec une truculence dans le verbe qui est savoureuse. On va entendre Auguste Coudray, le président du Festival Photos La Gacilly. Il nous parle de la prochaine grande exposition du festival qui va démarrer le 1er juillet, sur le thème de « Plein Nord » et nous emmènera en Scandinavie, dans des terrains un peu rugueux. Et il nous explique les coulisses de ce grand événement international qu’est devenu le Festival Photo. Il va y avoir Jean-Pierre Rives, alias Casque d’or, la légende du rugby, qui est devenu un artiste international. C’est un sculpteur sur métal. Ce colosse qui a eu maille à partir avec des Australiens, des Anglais, se bat aujourd’hui contre des IPN absolument gigantesques et lourds, des poutres rectilignes faites pour supporter des bâtiments, qu’il tord et courbe pour en faire des œuvres d’art. Il  est encore dans la mêlée ! (rires).



bertrand riguidel podcast face bQui d’autres encore ?

Bertrand Riguidel : Le navigateur Eugène Riguidel. C’est un indomptable. J’aimerais qu’il nous raconte ses plus belles anecdotes de courses transatlantiques, ses rencontres les plus marquantes. Je pense qu’il va me parler de Florence Arthaud, dont je sais qu’elle est encore très présente pour lui. Je voudrais qu’il nous parle aussi de son engagement et de son militantisme pour la défense de l’environnement. Il y aura également Stéphane Casez et Marion Gervaise, deux Lyonnais qui avaient deux théâtres «Le Rideau rouge» et le «Boui Boui», un lieu incontournable où tous les plus grands du comique et du stand-up se sont produits, de Franck Dubosc à Jamel Debbouze. Avec le Covid et les théâtres fermés, Stéphane, Marion et leur associé Eric Gautret, ont monté une galerie d’art à Ibiza, où on trouve des tableaux, des sculptures, et toutes sortes d’objets…dans des ambiances pop art, très flashy, un peu déconnant. Ça va être un podcast complètement dépaysant, défrisant (rires).

Entretien réalisé par Victor Hache

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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