boris bergman concert yiddish
Boris Bergman (Photo JOEL SAGET / AFP)

Interview. Auteur de plus de mille chansons, Boris Bergman propose un concert yiddish rock, dans le cadre du Festival Jazz’N’Klezmer. Au menu, des classiques du répertoire et des versions yiddish de succès comme «Rain and Tears », «Gaby oh! Gaby» et «Vertige de l’amour», le 7 novembre au New Morning à Paris.


Boris Bergman chante Bashung en yiddish au Festival Jazz’N’Klezmer


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Boris Bergman (photo) Joel Saget/AFP)

Auteur prolifique, il a signé des chansons pour Eddy Mitchell, Johnny Hallyday, Christophe, Carla Bruni, Dalida, Jean-Louis Aubert, Vanesa Paradis, Nicoletta, Nana Mouskouri, Paul Personne… On lui doit notamment le fameux « Rain and Tears » pour les Aphrodite’s Child, « Vertige de l’amour » et « Gaby oh! Gaby » pour Alain Bashung. Au total, pas moins de 1000 chansons et des adaptations pour Franz Ferdinand ou Marianne Faithfull.

A l’occasion du Festival Jazz’N’Klezmer (du 4 au 18 novembre à Paris, Nogent, Aubervilliers et Lyon), accompagné  de son « Quartet moins 1 » Boris Bergman se produira le 7 novembre prochain, au New Morning « pour un concert « yiddish rock ».



La casquette de chanteur est plutôt inhabituelle pour vous ?

Boris Bergman : Je me considère plutôt comme un acteur qui chante. J’avais préparé un spectacle dans le cadre du centenaire Boris Vian, qui a malheureusement été annulé. Laurence Haziza, directrice artistique du Festival Jazz’N’Klezmer m’a entendu interpréter une chanson que mon père affectionnait et elle m’a invité à participer au festival. Au départ, nous devions passer à la Bellevilloise et finalement, nous serons en première partie du pianiste Denis Cugnot et son Kuartet Klezmer, au New Morning.

Parlez-vous de vos complices sur scène ?

Boris Bergman : En fait, nous avons créé un groupe pour l’occasion: Renaud Bernal (banjo, guitare, ukulélé), Norbert Miguel (guitares) et moi au chant. Je pensais l’appeler Le Trio, mais il y avait un risque de confusion avec Tryo. Du coup, on a décidé d’opter pour le « Quartet moins 1 ». Sauf que Brad Scott, le bassiste d’Alain Bashung sur sa dernière tournée a décidé de nous rejoindre.



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Boris Bergman (Photo) Joel Saget/AFP

Vous allez interpréter des titres que vous avez écrits pour Bashung, en yiddish ?

Boris Bergman : Il y aura aussi des classiques du répertoire yiddish comme « Le chant des partisans de Vilna » ou « Papirossen« . Comme je  me suis aperçu que tout cela ne sonnait pas franchement gai, j’ai décidé de choisir aussi des chansons avec de l’énergie. J’ai donc adapté « Gaby oh! Gaby » et « Vertige de l’amour » en yiddish ! L’idée était de faire du « yiddish rock » mais aussi du blues et de la country. Nous avons changé certains tempos. Il y aura aussi « Rain and Tears » et on va peut-être terminer par « Jérusalem Tomorrow » que j’avais découverte par Emmylou Harris mais dont la version originale est de David Olney. Ce que j’aime dans les chansons yiddish c’est que ce sont des petits films, même si c’est un peu mélo. Du coup, on va se moquer un peu de nous. Dans « Gaby oh! Gaby« , par exemple j’évoque  le côté plaintif des Ashkénazes. L’intérêt, c’était de reconstituer une sorte de cabaret yiddish comme cela existait après-guerre.

Vous avez déjà envisagé la suite ?

Boris Bergman : Honnêtement, ce concert c’est pour la beauté du geste et une manière de rendre hommage à mes racines. On tournera peut-être si les gens nous demandent. Sinon, ce sera one shot !

Entretien réalisé par Annie Grandjanin


  • Concert : Dimanche 7 novembre, à 17 h (en première partie de Cuniot Kuartet), au New Morning, 7/9, rue des Petites Ecuries, 75010 Paris 


 

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