les caramels fous
Les Caramels fous dans "Les Casse-Bonbons au pays des enchantés" (© Fred Pierre)

Spectacle. Depuis ses débuts, la troupe des Caramels Fous séduit le public avec des parodies décoiffantes puisant dans le répertoire français, les standards internationaux, l’opérette ou l’opéra. Leur dernière création « Les Casse-Bonbons au pays des enchantés » vient de remporter un vif succès au Grand Point Virgule à Paris.

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Les Caramels fous (© Fred Pierre)

Il y a ceux qui prônent la tolérance et l’acceptation de l’autre avec de longs discours, et on les salue évidemment… Et il y a « Les Caramels Fous » qui ont choisi de le faire par le biais de parodies décoiffantes, puisant dans le répertoire français, les standards internationaux, l’opérette et l’opéra.

Ils ont ainsi proposé des créations originales telles que « Les aventures de l’archevêque perdu », « Il était une fois complètement à l’ouest », « Madame Mouchabeurre », « Mamma Rosa » ou encore « Les dindes galantes » (nommées aux Molières en 2006). Et le succès est au rendez-vous puisque cette troupe d’amateurs fête déjà ses 40 ans de carrière !

Après le Trianon, le Déjazet, le Théâtre du Gymnase, l’Olympia… Les Caramels Fous ont fait récemment salle comble au Grand Point Virgule avec leur nouveau spectacle « Les Casse-Bonbons au pays des enchantés » (écrit et mis en scène par Denis Evrard), très librement inspiré du célèbre « Casse-Noisette ».



Ici la jeune héroïne Clara, rêvant d’un univers féérique où les jouets prennent vie, devient Morgane, un adolescent mal dans son corps de garçon, rejeté par son père et persuadé que sa mère l’a abandonné. Une nuit, Zébulon apparaît dans sa chambre, flanqué de sa garde royale, pour l’inviter dans son royaume enchanté…

Voilà pour la trame de ce conte fantastique revisité à la sauce Caramels Fous.

Bien évidemment, rien ne se passera comme promis puisque le roi cherche à remplacer son épouse par la jeune Morgane, qui découvrira plus tard que cette compagne répudiée n’est autre que sa mère !

Même imbroglio du côté des jouets notamment lorsqu’une Barbie aux allures de Dolly Parton, découvre que son Ken en aime un autre, en l’occurence, le tendre Pierrot…

Une comédie musicale et décalée, ponctuée de parodies de « La grenade » de Clara Luciani, « Mistral gagnant » de Renaud, « Etienne » de Guesch Patti, « Désenchantée » de Mylène Farmer, « C’est comme ça« des Rita Mitsouko, « Paint In Black » des Rolling Stones, « Sweet Dreams » d’Eurythmics… Sans oublier un savoureux clin d’oeil à la mythique scène réunissant Jack et Rose à la proue du Titanic.

Outre les voix, les costumes chatoyants à souhait, les savants maquillages, l’enchainement des séquences burlesques, les répliques percutantes (parfois un peu crues) on apprécie également des moments touchants, lorsque le personnage prénommé Simon écoute enfin son coeur de père.

Car si Les Caramels Fous s’amusent à bousculer certains codes, c’est pour mieux chanter l’amour et la tolérance…

Annie Grandjanin


  • Les Caramels Fous dans « Les Casse-Bonbons au pays des enchantés ». Prochaines dates de spectacles et infos sur le site www.lescaramelsfous.com

Retrouvez l’ensemble des chroniques culturelles d’Annie Grandjanin sur : annieallmusic.com/


 

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